De la mer à la terre
Sur la Côte-Nord, David Hamel revalorise des restes de produits de la mer pour en faire de l’engrais et du compost performants et 100 % biologiques. Le climat lui dit merci!
Que des solutions concrètes et inspirantes. Ici au Québec. Pour ceux qui veulent s’y mettre comme pour les initiés. Pas l’temps de niaiser.
Nos journalistes mettent de l’avant des avancées positives, des initiatives prometteuses et des gestes qui créent le mouvement. On est rigoureux, sans se prendre au sérieux.
Sur la Côte-Nord, David Hamel revalorise des restes de produits de la mer pour en faire de l’engrais et du compost performants et 100 % biologiques. Le climat lui dit merci!
L’épidémie de tordeuse des bourgeons de l’épinette continue de prendre de l’ampleur, alors que l’insecte a déjà ravagé 9,6 millions d’hectares de forêt au Québec. La situation préoccupe grandement les forestiers privés : plus le climat se réchauffe, plus cet insecte nuisible pourrait s’attaquer à l’épinette noire, la reine de la forêt boréale. Une coproduction Unpointcinq et Tabloïd
Sur la Côte-Nord, où le sol est sableux et les vents sans pitié, la coop Le Grenier boréal cultive des légumes frais et renforce la sécurité alimentaire de la région, GES en moins!
Réduction des déchets, valorisation des matières résiduelles, achats groupés, partage de locaux et de main-d’œuvre, écoconstruction... De la Côte-de-Beaupré à Blanc-Sablon, le développement d’une économie circulaire fait du bien au climat.
Face à l’érosion côtière, les petites municipalités apprennent à se débrouiller par elles-mêmes.
Pédaler plus de 4000 km à la rencontre des acteurs de l’action climatique au Québec, c’est le pari que ma compagne et moi nous sommes lancé l’été dernier.
Dans une rue reculée à l’ouest de Baie-Comeau se cache un monde merveilleux où les portes se transforment en tables et les commodes en chaises. Croyez-le ou non, cet endroit de rêve est un écocentre… et une boutique!
Troisième étape de notre grand tour du Québec à bécik, la réserve d’Ekuanitshit est à l’avant-garde de l’action climatique sur la Côte-Nord. De la collecte du compost en mode « porte-à-porte » à la création d’un jardin potager communautaire, la communauté innue nous a étonnés à plus d’un titre. Visite guidée!
Durant tout l’été, notre journaliste Fabien Jouanjean a parcouru 3000 km à bécik à travers le Québec, à la rencontre de celles et ceux qui font l’action climatique au quotidien.
Les Nord-Côtiers le savent bien : la 138 offre des panoramas merveilleux, mais qu’est-ce qu’elle peut être longue! Sur le seul axe routier qui relie la région d’est en ouest, des bornes de recharge électriques ont poussé cet été à l’intention des roadtrippeurs de passage. De quoi inciter aussi les gens du coin à conduire léger en carbone?
En multipliant les initiatives pour réduire les déchets, les élèves d’une école secondaire de la Côte-Nord ont notamment éliminé l’usage de milliers de bouteilles de plastique et produit plus de 1000 litres de compost. Leurs actions climatiques « contaminent » même des entreprises de la région! Voici leur histoire.
Se déplacer sans voiture sur la Côte-Nord? Tout un défi! Pour compenser les émissions de gaz à effet de serre générés lors d’événements publics, des acteurs locaux prennent les grands moyens.
Les tonnes d’excréments que les baleines produisent chaque jour fertilisent la surface des océans et augmentent la capacité du phytoplancton à absorber le CO2. Qui aurait cru que ces géants jouaient un rôle dans la régulation du climat? Dès lors, leur protection dans le Saint-Laurent prend une nouvelle dimension.
Poussé dans ses derniers retranchements par l’exploitation forestière et les prédateurs, le caribou forestier est confronté à un destin qui divise, ce qui n’a pas empêché le gouvernement du Québec de lui consacrer une aire de protection pour freiner sa disparition et protéger au passage un puits de carbone de 10 000 km2.
Tous les arénas du Québec doivent cesser d’utiliser le fréon, une substance appauvrissant la couche d’ozone, d’ici 2020. Tant qu’à modifier le système de réfrigération, les villes profitent des subventions de Québec pour améliorer leurs installations en mode économie d’énergie!
Alors que l’alimentation occupe une place grandissante dans le budget limité de chaque ménage, le gaspillage des denrées n’a jamais été aussi aberrant. Pour renverser la tendance, une technologie promet de tripler la durée de vie de certains aliments. Une petite étiquette bleue facilement reconnaissable qui pourrait optimiser la gestion de votre frigo.
Sauver la planète avec votre bouche, ça vous paraît bizarre? Et pourtant, c’est possible. Bernard Lavallée est nutritionniste et, pour lui, la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre (GES) commence dans l’assiette.