Certaines croyances ont la vie dure… même lorsqu’il est question de diminuer ses émissions de gaz à effet de serre! Le premier Baromètre de l’action climatique s’attaque à cinq idées préconçues à propos de ceux et celles qui agissent – ou n’agissent pas – pour le climat.
Mythe no 1 : Les changements climatiques, un problème qui affectera les générations futures, mais pas la nôtre.
FAUX. Près de 93 % des Québécois pensent que les changements climatiques concernent leur génération et qu’ils pourraient avoir retombées négatives sur leur santé et leur milieu de vie. Les impacts sur leurs loisirs, leur emploi ou leur situation financière sont par contre moins évidents pour eux.
Mythe no 2 : Les jeunes sont les plus sensibles et les plus impliqués dans la lutte aux changements climatiques.
FAUX. Sur le plan de l’action climatique, les jeunes se font battre à plate couture par les plus vieux! 74 % des 18-24 ans affirment poser des gestes quotidiens pour réduire leur empreinte carbone alors que 92 % des 60-69 ans attestent en faire autant. Les sexagénaires affichent peut-être moins leurs gestes sur les médias sociaux que les jeunes, c’est tout!
Mythe no 3 : Les gens en région sont moins concernés par les défis climatiques.
FAUX. Les régions ne sont pas les canards boiteux de l’action climatique. Au contraire! Près des trois quarts des gens habitant hors des grands centres que sont Montréal et Québec considèrent qu’il est urgent d’agir contre les changements climatiques et près de 90% de ces personnes disent agir. C’est très similaire à la moyenne québécoise.
Mythe no 4 : Les femmes se sentent plus concernées et s’engagent davantage
VRAI. Ce n’est pas un mythe : les femmes sont bel et bien plus impliquées sur la question climatique. Plus que les hommes, elles croient qu’il est urgent d’agir (80 % contre 68 %) et elles sont plus nombreuses à agir et à vouloir en faire davantage (76 % contre 65 %). Messieurs, il ne tient qu’à vous de réduire cet écart!
Mythe no 5 : Agir pour le climat, c’est compliqué.
FAUX. Une proportion de 59 % des Québécois affirme qu’agir pour le climat, ça ne prend pas la tête à Papineau. Ce ne sont cependant pas tous les gestes qui sont jugés faciles. Si recycler ou utiliser des produits réutilisables est adopté par la grande majorité, moins prendre la voiture ou réduire sa consommation de viande est considéré comme beaucoup plus difficile.
