Les Québécois et les Québécoises prêts pour l’action

baromètre de l'action climatique
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Veux veux pas, un consensus fort se dégage au sein de la population québécoise : il est urgent d’agir pour contrer les changements climatiques, on est prêts à faire notre part et on pense qu’il n’est pas trop tard pour inverser la tendance. C’est ce que révèle un coup de sonde inédit réalisé par Léger pour Unpointcinq et l’Université Laval.

Le Québec, province fertile pour la lutte aux changements climatiques? Assurément oui, selon le tout premier Baromètre de l’action climatique lancé conjointement par Unpointcinq et une équipe de chercheuses de l’Université Laval. S’appuyant sur un sondage mené en septembre dernier par Léger*, le document dévoile l’état d’esprit de la population québécoise à l’endroit de l’enjeu de l’heure. Et celui-ci est plutôt positif.

Pêle-mêle, 74 % des répondants estiment qu’il y a urgence d’agir et 92 % pensent qu’il est utile de passer à l’action ici, au Québec, même si d’autres pays rejettent davantage de gaz à effet de serre. Dans cette optique, une très large majorité (86 %) est disposée à modifier ses choix et ses activités au quotidien. Les trois quarts déclarent d’ailleurs vouloir en faire plus et une personne sur deux se dit prête à payer plus cher ce qu’elle achète pour réduire son impact sur le climat.

Tous concernés

Contrairement à l’idée reçue selon laquelle les jeunes seraient plus préoccupés par les défis climatiques, 93 % des sondés jugent que les changements climatiques concernent leur génération. Le Baromètre révèle néanmoins que les femmes, les 55 ans et plus ainsi que les parents et grands-parents sont plus enclins que les autres à se soucier de notre atmosphère.

Ces chiffres-là sont des signes d’espoir pour la chercheuse postdoctorale en communication environnementale Valériane Champagne St-Arnaud. Sur les plans des convictions et des émotions, « tout est en place pour amplifier l’intérêt des Québécois en matière de lutte aux changements climatiques », souligne la cheville ouvrière du Laboratoire sur l’action climatique, auquel collaborent Unpointcinq et une équipe de chercheuses de l’Université Laval.

« 9 Québécois sur 10 désirent contribuer à la lutte aux changements climatiques. »

Dans le détail, elle met de l’avant des valeurs telles que l’altruisme et la biophilie – l’amour du vivant – qui sont partagées par une très grande majorité de Québécoises et Québécois. Elle pointe également un chiffre, 78 %, soit la proportion de sondés qui se perçoivent comme « une personne très préoccupée par les problèmes environnementaux en général ». Pour la chercheuse, ces données représentent une « base super solide » pour améliorer la communication sur les défis climatiques.

Un portrait inédit

Le Baromètre de l’action climatique a par ailleurs permis de déterminer cinq profils types de Québécoises et de Québécois qui dressent « un portrait jusqu’à maintenant inédit de la population », indique Valériane Champagne St-Arnaud. On y trouve des décidés, des consciencieux, des inquiets, des réciproques et des détachés. Tous ne sont pas disposés pareillement face aux défis climatiques et ne sont pas donc réceptifs aux mêmes messages. 

Pour l’experte en communication environnementale, cette catégorisation de la population « permet de savoir comment s’adresser à chacun des groupes adéquatement. Les détachés, par exemple, n’ont pas besoin de conseils pour agir, il vaut mieux les aider à comprendre le problème ».

Liste des gestes posés pour le climat

Et en la matière, il y a de quoi faire, tous profils confondus. Le Baromètre met en lumière un manque de compréhension des comportements qui contribuent aux changements climatiques. Ainsi, 9 Québécois sur 10 ont beau affirmer déjà faire des efforts pour réduire leur impact sur le climat (et la moitié trouve même ça facile au quotidien), il n’empêche qu’« ils ont tendance à surévaluer l’impact des gestes qu’ils posent », signale Valériane Champagne St-Arnaud.

Résultat : ils font attention au gaspillage alimentaire ou au recyclage de leurs déchets et pensent que c’est suffisant, donc qu’ils peuvent prendre leur voiture sans remords. « Ils ont l’impression de passer à l’action, mais ne posent pas les gestes significatifs », résume la chercheuse en soulignant que cette illusion favorise le statu quo.

 

Liste des gestes climatiques bien évalués ou non

Attentes élevées… envers les autres

L’autre frein à l’action révélé par cette enquête concerne la responsabilité du problème. Par exemple, 73 % des sondés personnes sondées disent ne pas se sentir coupables et seulement la moitié croit que ses choix actuels participent aux changements climatiques ou qu’elle devrait en faire plus. Elles sont en revanche 64 % à considérer que leurs concitoyens ne font pas leur part. Idem pour les autres acteurs de la solution. Les Québécoises et les Québécois jugent (à 83 %) que les entreprises industrielles devraient en faire plus, tout comme les gouvernements fédéral (76 %) et provincial (75 %), les villes (63 %) et les commerces de proximité (62 %).

Heureusement, 9 Québécois sur 10 considèrent qu’il n’est pas trop tard pour s’y mettre. Et chez Unpointcinq, on est du même avis!

* Sondage en ligne réalisé du 19 au 26 septembre 2019 par Léger auprès d’un échantillon représentatif de 2006 Québécois adultes. Les résultats sont pondérés selon l’âge, le sexe, la région, la langue maternelle, la scolarité et la présence d’enfants au sein du ménage des répondants.

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