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Pour la quatrième année, l’Université Laval a pris le pouls de la population sur sa disposition à agir pour le climat. Diagnostic? Le pouls a sérieusement ralenti en 2022, mais les patient.e.s québécois.e.s montrent des signes encourageants de solidarité climatique et d’implication citoyenne.
Que fait-on pour contrer les changements climatiques au quotidien? Comment nous sentons-nous lorsque nous agissons pour le climat? À quel point sommes-nous préoccupé·e·s par les problèmes environnementaux? Depuis trois ans, le Baromètre de l’action climatique tente de répondre à ces questions et à bien d’autres. Voici un tour d’horizon des faits saillants de cette dernière édition.
Les femmes sont plus préoccupées que les hommes par les changements climatiques et plus proactives au quotidien quand il s’agit de les combattre. Un écart qui trouverait principalement sa source dans la place qu’elles occupent (ou pas) au sein de la société, à la maison comme dans la sphère publique. Et si, pour renverser la vapeur, il fallait d’abord briser les stéréotypes?
GES, empreinte carbone, cycle de vie… ces concepts de l’action climatique, plutôt répandus dans la sphère publique, restent mal compris par la grande majorité d’entre nous. Aucune honte à avoir, on sait bien qu'il s’agit d’un sujet complexe!
Au Québec, on veut en faire plus pour le climat. C’est en tout cas l’un des principaux constats de la deuxième édition du <em>Baromètre de l’action climatique</em>. De la volonté à l’action, il n’y a qu’un pas? Ce n’est pas aussi simple, mais clairement un signe que l’on avance dans la bonne direction.
Conscients de l’urgence climatique, nous affichons de bonnes intentions. Dans l’ensemble, nous estimons faire notre part et nous sommes prêts à en faire plus. Mais, car il y a un mais, nous ne comprenons pas grand-chose, voire carrément rien, aux concepts liés à l’action climatique et nous nous trompons sur les gestes qui comptent vraiment. Vous pensez ne pas être concerné? Pourtant ce « nous », c’est aussi vous!
Au Québec, nous sommes nombreux à agir pour le climat. Du moins, c’est ce que nous affirmons, selon le deuxième <em>Baromètre de l’action climatique</em>. Certains gestes comme réduire la consommation de viande ou l’utilisation de la voiture tardent pourtant à être adoptés. Paradoxal? Oui, avouons-le. Pour y voir plus clair, explorons ces contractions.
La COVID-19 a déboulé dans nos vies sans crier gare, chamboulant nos habitudes et nous forçant à modifier nos comportements. Le point positif dans tout ça? La lutte aux changements climatiques pourrait en bénéficier, par la bande.
On ne partage pas tous les mêmes sentiments vis-à-vis des défis du climat. L’édition 2020 du <em>Baromètre de l’action climatique</em>* identifie six profils différents au sein de la population québécoise. Mais qu’est-ce qui les distingue vraiment ? <em>Unpointcinq</em> a réalisé six infographies pour vous permettre de mieux les comprendre et de vous y reconnaître.
Vous manipulez votre compost avec des gants de vaisselle et allez le porter à reculons ou vous êtes plutôt du genre à cuisiner jusqu’à vos fanes de carottes? Vous pensez qu’il est trop tard ou vous avez encore foi en l’humanité pour renverser la vapeur? Nous avons tous nos émotions, nos convictions et notre réalité quotidienne lorsqu’il est question de contribuer à la lutte contre les changements climatiques. Le Laboratoire sur l’action climatique, une collaboration entre <em>Unpointcinq</em> et l’Université Laval, a décortiqué notre disposition par rapport à cet enjeu pour en dégager cinq profils climatiques.
