Un nouveau jardin collectif à l’Assomption, une initiative pour lutter contre la dépendance à l’automobile dans le Centre-du-Québec, des masques réutilisables approuvés pour les milieux de travail et un concept québécois de fermes verticales qui innove. Entamez votre week-end du bon pied avec ces quatre bonnes nouvelles!
Un jardin collectif pensé pour tous
À L’Assomption, il y a désormais quatre jardins collectifs. Le petit dernier, le jardin Saint-Vincent-de-Paul a poussé sur la rue Saint-Jacques et se veut inclusif. C’est le premier projet de la ville développé pour favoriser l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite et aux aînés, grâce à des bacs de culture surélevés. Cette initiative citoyenne vient s’ajouter aux trois autres jardins collectifs : le jardin de L’Étoile de Saint-Gérard-Majella, le jardin du Triangle (accessible par la piste cyclable du boulevard Meilleur, côté nord de l’Ange-Gardien), et les Jardins Archambault. La population peut aussi compter sur le Jardin des Citoyens, aménagé par la ville, et sur le jardin communautaire de l’école Louis-Laberge, pour développer sa résilience alimentaire. Car en plus de verdir et de rafraîchir les quartiers, les jardins collectifs permettent aux Assomptionnistes de se rencontrer, de partager et de s’alimenter localement et gratuitement!
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Au boulot sans auto, pendant une semaine
Le Centre-du-Québec est une région plutôt rurale, où la voiture règne en maître afin de parcourir de longues distances pour se rendre au travail ou à l’école. Qu’à cela ne tienne : le Conseil régional de l’environnement du Centre-du-Québec (CRECQ) s’attaque à l’auto solo avec le projet « Libre et mobile ». L’objectif : encourager les travailleurs et les étudiants à utiliser davantage le transport actif, comme le vélo et la marche, ainsi que le transport collectif. Pour ce faire, ils sont invités à découvrir la mobilité durable en relevant le Défi sans auto solo, du 13 au 19 septembre prochains. Le CRECQ offrira gratuitement aux participants de la location d’équipements, comme des supports à vélos, des billets d’autobus et du soutien virtuel (aide covoiturage, conseils, etc.) puis les sondera sur leur expérience. Grâce à ces données précieuses, l’idée du CRECQ est ensuite d’accompagner les employeurs et les municipalités afin de mettre en place des actions visant à éliminer les freins aux transports actif et collectif. Pour s’inscrire, c’est par ici.
Des masques réutilisables pour le travail
Veux, veux pas, les masques vont encore faire partie de nos quotidiens dans les semaines et mois à venir. Mais la bonne nouvelle, c’est que le Bureau de normalisation du Québec (BNQ) vient d’attester les premiers masques réutilisables destinés aux milieux de travail; des masques québécois en plus! Développés pendant des mois par l’entreprise montréalaise EcoUniform, ces masques répondent aux exigences de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST). « En plus d’être hautement sécuritaires et performants, ils constituent un choix écoresponsable permettant de réduire la quantité de masques jetés aux ordures », indique le président d’EcoUniform, Jonathan Sibony. Jusqu’ici, les travailleurs n’avaient en effet d’autre choix que de porter des masques jetables, dits « de procédure », dont le recyclage est sujet à caution et qui généreraient annuellement quelque 16 000 tonnes de déchets, rien qu’au Québec. Vendus 14,99 $ l’unité, les masques ECO99-BNQ d’EcoUniform sont réutilisables une centaine de fois après lavage.
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Plus près, plus frais et moins carboné
En saison, on trouve facilement des légumes d’ici à l’épicerie, mais en hiver, c’est une autre histoire. L’entreprise InGrow Technology, basée en Outaouais, espère changer la donne avec son concept de ferme verticale intérieure. « Le concept est bien simple : plus votre bâtiment est haut, plus vous pouvez faire une culture alimentaire avec moins de pieds carrés », explique le président d’InGrow Technology, Éric Gaulin, qui cherche à « amener la culture alimentaire le plus près possible des consommateurs. » L’avantage étant de réduire les coûts et les émissions de gaz à effet de serre liés au transport de produits frais importés. Mais ce n’est pas tout! Ces fermes ont des rendements supérieurs à l’agriculture traditionnelle. Selon M. Gaulin, « une culture de laitue en champ prend environ 58 à 60 jours. Ici, on parle de 21 à 28 jours. » InGrow Technology a lancé une campagne de sociofinancement pour continuer à développer sa technologie. L’entreprise a également conclu une entente avec un des grands épiciers canadiens afin de déployer des projets pilotes dans trois de ses commerces en Outaouais. Affaire à suivre.