Augustine Packwood, des années d’implication plus tard!

Augustine Packwood
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Augustine Packwood, 16 ans, en est à son 4e mandat au sein du Conseil national des jeunes ministres de l’environnement (CNJME). ©Rémi Leroux
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Retombées positives générales

À 16 ans, Augustine Packwood s’investit beaucoup dans son milieu et défend différentes causes depuis plusieurs années. Portrait d’une adolescente qui a osé foncer et qui en est à son quatrième mandat au sein du Conseil national des jeunes ministres de l’environnement (CNJME).

Inspirée par sa mère, super engagée dans son école, Augustine a concrètement réalisé, au début de son secondaire, que rien n’y était fait en matière d’action climatique. Et même dans son entourage, elle trouvait que les gens faisaient comme si les enjeux environnementaux et climatiques n’existaient pas. Elle a donc décidé de prendre sa place, avec aussi en tête le désir d’inspirer les autres.

Comment a commencé l’aventure du CNJME pour Augustine? En première secondaire, elle avait entendu parler à l’école du Sommet jeunesse sur les changements climatiques (SJCC), et cela l’avait fortement intéressée. Malheureusement, à l’époque, l’édition avait été annulée à cause de la COVID-19.

Peu après, elle a reçu un courriel informant les jeunes de la possibilité de se joindre au CNJME. Elle a décidé d’y participer et a attrapé le virus! Le CNJME lui a apporté beaucoup de confiance en elle. En première secondaire, m’a-t-elle expliqué, elle était plus introvertie. Mais au fil de son implication grandissante, elle a pris des responsabilités de plus en plus importantes, comme lors du SJCC22, où elle a joué un rôle de coanimatrice, en plus d’être la présentatrice de l’événement. Elle remarque d’ailleurs qu’elle est aujourd’hui plus à l’aise de s’exprimer devant un public.

Pour son mandat CNJME 2023-2024, son but était de publier plus de contenus sur les réseaux sociaux de Sors de ta bulle pour informer la population à propos de la lutte contre les changements climatiques. Elle n’a pas pu avancer autant qu’elle le souhaitait en raison d’un projet personnel de cinquième secondaire, mais elle garde l’œil ouvert et cherche de l’inspiration à partir d’autres comptes sur les réseaux sociaux. Elle assure qu’éventuellement, ses idées prendront forme.

Si t’as pas de planète, tu ne peux pas régler les droits humains. C’est vraiment important, pour moi, le féminisme, les droits pour tous les humains, [la réduction des] inégalités sociales […]. Les changements climatiques accroissent les inégalités sociales, créent de la pauvreté, etc.Augustine Packwood, jeune ministre de l’environnement

« La lutte contre les changements climatiques? La cause la plus importante »

En plus d’être jeune ministre de l’environnement, Augustine organise dans son école des activités de la vie étudiante, notamment des journées thématiques, en plus de faire partie de l’équipe de volleyball. Elle a aussi déjà aidé l’organisme À notre échelle, qui faisait des publications sur des changements climatiques, mais qui n’existe malheureusement plus. Pour elle, s’investir beaucoup ne veut pas dire devoir être mieux organisée dans sa vie de tous les jours. La pratique sportive et son engagement lui apportent de la motivation supplémentaire et lui donnent même le goût… de faire ses devoirs.

Qu’a-t-elle à donner autant de son temps ? Selon elle, la lutte contre le dérèglement climatique est la cause la plus importante, car les changements climatiques, « c’est le début de tous les autres problèmes », dit-elle : « Si t’as pas de planète, tu ne peux pas régler les droits humains. C’est vraiment important, pour moi, le féminisme, les droits pour tous les humains, [la réduction des] inégalités sociales […]. Les changements climatiques accroissent les inégalités sociales, créent de la pauvreté, etc. »

Elle trouve que les gouvernements n’en font pas assez. C’est pourquoi elle affirme que les jeunes ont une place à prendre. Elle trouve que plusieurs « chialent » (elle la première!), mais ne font rien. Or « c’est notre avenir qu’il est question, c’est à nous de nous mobiliser pour notre avenir », lance-t-elle. D’ailleurs, elle encourage les plus jeunes à s’impliquer à leur tour, à être de la partie et à faire entendre leur voix.

Installer une friperie dans son école

À l’heure actuelle, elle a un projet scolaire d’envergure, soit d’établir une friperie dans son école, et de préparer la relève pour que l’initiative perdure dans le temps. C’est d’ailleurs son projet personnel de cinquième secondaire.

Plus tard, elle se voit étudier à l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec en gestion hôtelière. Elle a toujours rêvé d’avoir une auberge. De plus, ces études lui permettront de voyager, puisque plusieurs stages ont lieu à l’étranger. Évidemment, elle compte continuer à servir des causes, sur plusieurs plans, mais sans pour autant en faire un emploi à plein temps.

L’expérience de rédaction d’Emma

Ce fut quelque peu difficile pour moi d’interviewer Augustine, car elle était déjà une de mes amies. Les questions étaient posées dans un désordre absolu, et il y a peut-être eu un manque de rigueur de ma part. Cependant, j’ai bien aimé organiser mes idées et mes notes et rédiger cet article. Mieux connaître Augustine, une personne que j’ai admirée dès la première fois que je l’ai rencontrée il y a de cela deux ans, sous un angle à la fois professionnel et amical, fut un défi intéressant à relever.

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