L’amour au bord du gouffre
C’est presque un cliché du cinéma catastrophe : alors que la fin du monde approche – un astéroïde fonce sur la Terre, un tsunami engloutit une ville, un volcan entre en éruption – deux personnages trouvent malgré tout le temps de s’embrasser à pleine bouche, voire plus si affinités. Scènes de chaos d’un côté, pulsions vitales de l’autre : pourquoi ces instants d’intimité sont-ils aussi fréquents dans les films où tout devrait être consacré à la survie? Est-ce un reflet de la nature humaine ou une simple case à cocher pour réussir son blockbuster? La question est moins anecdotique qu'on pense