Severn Cullis-Suzuki, l’engagement d’une vie

Severn Cullis-Suzuki, directrice générale de la Fondation David Suzuki
array(26) { ["ID"]=> int(70519) ["post_author"]=> string(2) "93" ["post_date"]=> string(19) "2023-12-12 06:05:21" ["post_date_gmt"]=> string(19) "2023-12-12 11:05:21" ["post_content"]=> string(0) "" ["post_title"]=> string(48) "Severn Cullis-Suzuki, l’engagement d’une vie" ["post_excerpt"]=> string(405) "Dans une vie, ce n’est qu’une infime portion des êtres humains qui seront amenés à parler lors d’un sommet climatique de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Pourtant, c’est ce qui est arrivé à Severn Cullis-Suzuki à l’âge de 12 ans! Maintenant directrice de la fondation qui porte le nom de son père, David Suzuki, elle poursuit son parcours de militante pour l’environnement. " ["post_status"]=> string(7) "publish" ["comment_status"]=> string(6) "closed" ["ping_status"]=> string(6) "closed" ["post_password"]=> string(0) "" ["post_name"]=> string(42) "severn-cullissuzuki-l-engagement-d-une-vie" ["to_ping"]=> string(0) "" ["pinged"]=> string(0) "" ["post_modified"]=> string(19) "2024-01-24 10:36:14" ["post_modified_gmt"]=> string(19) "2024-01-24 15:36:14" ["post_content_filtered"]=> string(0) "" ["post_parent"]=> int(0) ["guid"]=> string(30) "https://unpointcinq.ca/?p=70519" ["menu_order"]=> int(0) ["post_type"]=> string(4) "post" ["post_mime_type"]=> string(0) "" ["comment_count"]=> string(1) "0" ["filter"]=> string(3) "raw" ["header"]=> string(4) "blog" ["displayCategories"]=> bool(true) }
Severn Cullis-Suzuki, directrice générale de la Fondation David Suzuki ©Courtoisie Fondation David Suzuki

Dans une vie, ce n’est qu’une infime portion des êtres humains qui seront amenés à parler lors d’un sommet climatique de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Pourtant, c’est ce qui est arrivé à Severn Cullis-Suzuki à l’âge de 12 ans! Maintenant directrice de la fondation qui porte le nom de son père, David Suzuki, elle poursuit son parcours de militante pour l’environnement.

Ses parents David Suzuki et Tara Cullis ayant commencé à militer alors qu’elle était encore une enfant, Severn Cullis-Suzuki a développé très tôt une forte conscience environnementale. « Mes parents m’ont éduqué à jouer dehors, aussi, très jeune, j’étais connectée à l’environnement, à la nature », m’a expliqué la militante, rencontrée lors d’un événement organisé au Québec par la marque Cascades. C’est grâce à ce temps passé au contact des autres êtres vivants, les animaux comme les humains, qu’elle a appris à les aimer et à vouloir les protéger.

Severn n’avait qu’une dizaine d’années lorsqu’elle a créé l’organisme Environmental Children’s Organisation (ECO) avec pour mission d’éduquer et de mobiliser les jeunes sur les enjeux climatiques. Sur tous les fronts, ECO organisait des nettoyages de plages, des levées de fonds et écrivait même des articles, destinés aux enfants, sur l’enjeu climatique. C’est aussi cet organisme qui se mobilisera en 1992 afin d’envoyer quatre de ses membres assister au Sommet de la Terre de Rio de Janeiro, au Brésil.

Lors de son discours devant les plus grands dirigeantes et dirigeants de la planète, en 1992, Severn a réussi à faire entendre sa voix. Elle a ensuite été invitée à participer à d’autres conférences sur l’environnement partout dans le monde. « Je ne pensais pas, en premier lieu, être écoutée à cause de mon jeune âge. J’ai été surprise d’être prise à ce point au sérieux », m’a-t-elle confié. Elle a suivi par la suite une formation en biologie pour mieux comprendre les données scientifiques qu’elle utilisait lors de ses nombreux discours.

Severn Cullis-Suzuki, le jour de sa visite à l’Usine Cascades, où Alice a pu s’entretenir avec elle
Severn Cullis-Suzuki, le jour de sa visite à l’Usine Cascades, où Alice a pu s’entretenir avec elle ©Courtoisie Fondation David Suzuki

Éternelle optimiste

La fondation Suzuki possédant plusieurs bureaux au Québec et en Ontario, en tant que directrice de l’organisation, Severn se voit régulièrement confrontée à l’enjeu du transport. Résidente de la Colombie-Britannique, elle doit prendre l’avion pour pouvoir relier ses bureaux à l’autre bout du pays, et son domicile. Si l’avion est le moyen de transport le plus efficace, il n’en est pas moins le plus polluant. Mais la militante ne perd pas l’espoir de pouvoir un jour voyager sans avion.

Vivant dans un monde où l’écoanxiété gagne du terrain – 32 % de la population québécoise est concernée –, elle répète pourtant avec optimisme que c’est une époque formidable pour être en vie. « Nous sommes rendus à un point où nous, les membres de la société, avons compris qu’il se passait quelque chose d’important. Les solutions sont là, il suffit de les mettre en place, explique-t-elle. Maintenant, il ne nous reste plus qu’à toutes et tous poser des gestes concrets! » Elle est convaincue que nous sommes toutes et tous capables de faire deux choses : réduire notre impact environnemental en changeant nos modes de vie et utiliser notre voix pour convaincre d’autres personnes de faire la même chose.

Severn Cullis-Suzuki fait bouger les choses depuis trois décennies. Connue pour être celle qui a fait « taire le monde » pendant cinq minutes, elle n’a cependant pas encore fini de faire parler d’elle.

Severn Cullis Suzuki
©Courtoisie Fondation David Suzuki

L’expérience de rédaction d’Alice

Pour un troisième article, j’avais envie d’un défi! Alors, quand on m’a offert l’opportunité de rencontrer Severn Cullis-Suzuki, mon idole, j’ai sauté sur l’occasion et demandé la possibilité d’écrire un article sur elle. J’ai tellement appris durant mon interview et l’écriture de cet article. Rencontrer une femme aussi inspirante, c’est le rêve d’une vie!

Suivez-nous sur Facebook, Twitter, LinkedIn et Instagram. Abonnez-vous à notre infolettre