Les organisatrices de l’événement ©Courtoisie Pensionnat du Saint-Nom-de-Marie
Retombées positives générales
Nos goûts changent, et les vêtements que l’on ne porte plus peuvent faire le bonheur des autres. Les élèves du Pensionnat du Saint-Nom-de-Marie, une école secondaire de Montréal, l’ont bien compris : elles ont organisé une garde-robe collective. Une activité bénéfique autant pour le portefeuille que pour le climat.
Par Rosalie Reny, 13 ans
Jeune journaliste en environnement Sors de ta bulle – Cohorte 2022
Le premier événement Dérobe ma garde-robe, un échange de vêtements au Pensionnat-du-Saint-Nom-de-Marie, s’est déroulé le 19 mai dernier. Le projet, lui, est né bien avant et a nécessité plus d’un an de préparation. L’idée de départ : organiser une petite friperie éphémère à l’école pour pallier l’impact climatique de la surconsommation de vêtements.
C’est le comité vert de l’école qui est derrière cette action. La dizaine d’élèves qui en sont membres est venue à l’école lors des journées pédagogiques pour organiser cet échange. Elles ont notamment suivi plusieurs formations sur les conséquences de la fast fashion sur l’environnement. Pour les aider à travers les étapes de leur projet, Ariane Brunet-Juteau, de Kinsu, une entreprise de prêt-à-porter qui fait la promotion de la réutilisation des vêtements, Maylis Masuy, une enseignante de français au premier cycle du Pensionnat, et Dominique Desrochers, animatrice à la vie étudiante au Pensionnat, les ont accompagnées. « C’était une bonne occasion de sensibiliser les élèves aux conséquences de la fast fashion », témoigne Maylis Masuy.
Gagnantes sur toute la ligne
Les semaines précédant l’événement, les élèves ont apporté des pièces de vêtement et, pour chacune d’elles, elles recevaient un coupon. Le jour de l’événement, elles ont pu échanger chaque ticket contre une pièce. Celles qui n’avaient pas échangé de vêtements et qui, donc, n’avaient pas de coupons ont pu acheter un vêtement pour 2 $. Les organisatrices ont ainsi récolté plus de 100 $. Cette somme servira à améliorer l’organisation des prochains Dérobe ma garde-robe.
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Lors de l’événement, les élèves se sont échangé plus de 300 morceaux et le reste a été donné à une autre initiative de garde-robe collective, organisée par Kinsu à Montréal-Nord.
L’idée est de proposer l’événement deux fois par année, au début de l’été et au début de l’hiver, pour renouveler les garde-robes des élèves en fonction de la température tout en diminuant la fast fashion. C’est peut-être le début d’une nouvelle tendance!
L’expérience de rédaction de Rosalie
Dès que j’ai su que j’allais écrire un autre article, j’ai tout de suite pensé à la garde-robe collective, car je trouvais que c’était une démarche originale! Je n’ai jamais hésité et j’ai écrit cet article d’un trait.
