Lutter contre le gaspillage alimentaire au cégep

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Les bénévoles de la cuisine anti-gaspi en action. ©Courtoisie
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Retombées positives générales

Depuis l’an dernier, un groupe d’étudiants et étudiantes en agriculture biologique du Cégep de Victoriaville lutte contre le gaspillage alimentaire grâce à son projet Cuisine anti-gaspi. D’une part, ces jeunes récupèrent la nourriture toujours comestible, activité connue sous le nom de déchétarisme, d’autre part ils et elles cuisinent des plats avec leurs trouvailles. Zoom sur le projet en trois étapes.

L’organisation

Durant la première année du projet, le nombre d’élèves à se retrousser les manches n’était pas bien grand. Cependant, lors de plusieurs discussions, d’autres se sont ajoutés, et le groupe est maintenant constitué d’environ 30 personnes. Parmi elles, certaines vont glaner de la nourriture comestible dans les poubelles, et d’autres s’occupent de transformer les aliments rescapés en plats qui seront distribués aux étudiants et étudiantes. En se répartissant ainsi la tâche, le groupe s’assure que personne dans l’équipe ne s’épuise durant l’année scolaire, m’a expliqué Pascal Boucher, cégépien et instigateur du projet.

Les groupes sont plutôt autonomes dans leurs décisions. Aucun poste ou tâche n’est imposé à personne, donc si une personne ne veut pas cuisiner une semaine, une autre le fera à sa place. Pour s’organiser, les membres du groupe font une rencontre tous les mois sur la plateforme Teams.

La distribution

Dans le Cégep, il y a ce qu’on appelle des réfrigérateurs communautaires où sont placés les repas préparés par l’équipe. La nourriture est donc en libre-service pour les personnes qui en ont besoin, surtout des étudiants et des étudiantes, mais aussi toutes autres personnes fréquentant les lieux. Les frigos-partage sont remplis au moins une fois par semaine.

Le groupe organise, une fois par an, un évènement ouvert au public au Cégep, où n’importe qui peut se joindre au groupe et participer à un grand atelier de cuisine collective. Cette pratique permet aux gens de l’organisation de sensibiliser un plus grand nombre de personnes aux problèmes de gaspillage alimentaire, tout en tissant des liens avec la communauté. On y sert des plats comme du chili et des sandwichs au fromage fondu.

Le financement

Les cégépiens et cégépiennes ont réussi à financer ce projet à l’aide de bourses. Ils et elles ont obtenu environ 500 $ de bourses environnementales données par l’école. Vers la fin de l’année, 400 $ supplémentaires leur ont été versés pour souligner leur engagement. Cet argent est notamment utilisé pour couvrir les dépenses en assaisonnements (poivre, sel et épices) et en essence pour les voitures lors des transports.
 

L’expérience de rédaction de Chloé

Ce sujet me passionne particulièrement, car je n’aime pas du tout le gaspillage alimentaire. J’ai adoré écrire sur un thème qui me tient à cœur.

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