La campagne à la ville : une ferme bio à Boucherville

Les agriculteurs Catherine Fournier et Nicolas Matte © Aurélie Lacombe
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Les agriculteurs Catherine Fournier et Nicolas Matte © Aurélie Lacombe
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Manger local, c’est bon pour les papilles et le climat. Voici une ferme qui a poussé le sens du mot « local » au maximum. Ses légumes poussent à Boucherville et sont mangés à Boucherville et ses environs.

Catherine Fournier et Nicolas Matte sont de jeunes agriculteurs de 25 et 26 ans, propriétaires de La Terre Entière, à Boucherville, une ferme biologique qui offre des légumes frais aux habitants des environs.  

En 2017, les parents de Nicolas ont acheté la terre pour y aménager une écurie. Légalement, exploiter cette terre était obligatoire, une culture d’ail a donc été implantée. Ayant étudié en agriculture, Nicolas et Catherine se sont joints au projet en 2021 et ont décidé de varier leurs cultures. La première année, le couple a vendu ses paniers de légumes à son entourage pour « se faire la main ». 

Nicolas Matte sur sa ferme
© Aurélie Lacombe
un terrain avec poulailler

Avant, la terre appartenait à un agriculteur traditionnel. Quand les parents de Nicolas y ont eu accès en 2017, du foin a rapidement été planté pour préparer la terre le temps que passent les trois ans sans produits chimiques pour obtenir la certification biologique. Le bio était important pour eux. « En 2017, le sol était mort. En creusant à la surface, nous n’y voyions aucun ver de terre. C’est l’une des grandes conséquences de l’agriculture traditionnelle », raconte Catherine. Le couple s’est donc intéressé à l’agriculture bio pour « créer une biodiversité » sur la ferme. 

Finalement, les parents de Nicolas ont laissé tomber le projet du centre équestre, et Catherine et lui ont repris le flambeau avec celui des paniers bio en 2021. Entre-temps, ils sont allés travailler dans d’autres fermes pour perfectionner leurs méthodes et prendre de l’expérience.  

Le principe des paniers bio est simple. Au début de la saison, on paie un abonnement et, chaque semaine, de juin à novembre, on peut aller choisir des légumes.  

En 2017, le sol était mort. En creusant à la surface, nous n’y voyions aucun ver de terre. C’est l’une des grandes conséquences de l’agriculture traditionnelle.

Catherine Fournier agricultrice et propriétaire de la ferme biologique La Terre Entière, à Boucherville.

Ferme Boucherville
© Aurélie Lacombe

Des gens créatifs 

Catherine et Nicolas estiment avoir de la chance d’être sur le chemin d’Anjou, un rang proche de la ville de Varennes. « On est contents parce qu’on est vraiment près des marchés », lance Catherine. Elle raconte que des fermiers et fermières partent de l’Estrie pour vendre leurs produits près de Montréal. 

Plein de débrouillardise, le couple n’hésite pas à modifier des objets pour répondre à ses besoins. Il possède une baignoire dans laquelle il a ajouté un moteur de spa pour laver les légumes. Une laveuse a aussi été adaptée pour essorer la salade. « On touche pas mal à tous les métiers en tant que fermiers », explique Nicolas, qui sait souder et travailler de ses mains.  

© Courtoisie
laveuse essoreuse

Sans compter que les deux agriculteurs accueillent leur clientèle à la ferme ou au marché avec un grand sourire. Ils parlent avec passion de leurs légumes et, lors des portes ouvertes, en septembre, montraient avec enthousiasme l’environnement dans lequel ils travaillent. 

Nicolas insiste sur le fait qu’il doit préserver sa santé. Il évite de travailler à quatre pattes pour épargner son dos. Catherine ajoute qu’ils s’efforcent de maintenir un horaire régulier, car il y aurait toujours plus de tâches à accomplir. C’est ce qui leur permettra de vivre de leur passion le plus longtemps possible. 

Ils ont de grands projets pour l’avenir. Ils souhaitent faire creuser un étang d’irrigation pour arroser les plants avec l’eau de la nappe phréatique. Nicolas souhaiterait se rapprocher des écoles et des garderies pour simplifier la vie de sa clientèle. « Plus c’est commode pour les gens, plus on va pouvoir changer les mentalités », dit-il. Parce que les fermiers et fermières de famille, ça nourrit la communauté. 

L’expérience de rédaction d’Aurélie

J’ai vraiment aimé visiter la ferme. J’ai pu voir les plantations et leurs équipements. J’ai trouvé ça très inspirant. 

Aurelie Lacombe LJJE

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