Une serre en hiver

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Une serre au milieu du quartier Centre-Sud de Montréal, l’image a de quoi étonner. Situé dans le parc Walter-Stewart, non loin du métro Frontenac, l’édifice abrite le projet Quartier Nourricier, un programme d’agriculture urbaine qui veut favoriser l’approvisionnement en produits frais dans cette zone, souvent qualifiée de « désert alimentaire ».

« L’idée est née il y a trois ans. Nos maîtres-mots : verdir, partager », explique Pasquinel Huneault, chargé de projet en production horticole maraîchère en serre et membre de l’association Sentier Urbain. Entre mars et juin 2017, plus de 6 000 plants potagers ont été récoltés. Une partie a été donnée à des citoyens et à différents organismes communautaires. Une autre a été vendue au Marché solidaire Frontenac et à des restaurateurs du quartier. « Cet hiver, nous proposons des paniers de micropousses », ajoute le responsable. « Les gens peuvent s’inscrire, il existe différentes formules, selon les disponibilités de chacun. » À terme, M. Huneault aimerait également produire des légumes racines en multicellules, une technique novatrice encore à l’étude dans la serre.

Lieu d'apprentissage

Côté livraison, tout se fait à vélo. « On sait qu’en ville, les transports sont un enjeu important au niveau des émissions de gaz à effet de serre. Donc si on est capable de livrer la nourriture sans utiliser de véhicule à essence, c’est mieux. » Entre circuits hypercourts et production hyperlocale, garantie sans engrais de synthèse, l’agriculture urbaine est aussi un bon moyen de lutter contre le réchauffement climatique.

Créée et gérée par quatre organismes communautaires (le Carrefour alimentaire Centre-Sud, la Corporation de développement communautaire Centre-Sud, Sentier Urbain et la Société écocitoyenne de Montréal), la serre se veut aussi un lieu d’apprentissage. Les écoliers du quartier viennent s’y initier au jardinage et des jeunes en réinsertion sociale y suivent des formations pour apprendre les bases de l’horticulture biologique.

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01 février 2018 - Laurianne De Casanove, Adepte du verlan

Installer une serre au cœur de la ville, c’est le drôle de défi que relève le projet Quartier Nourricier. On y cultive des micropousses en plein hiver, qu’on livre à vélo. Une bonne façon de faire le plein de vitamines tout en luttant contre les changements climatiques.

Une serre au milieu du quartier Centre-Sud de Montréal, l’image a de quoi étonner. Situé dans le parc Walter-Stewart, non loin du métro Frontenac, l’édifice abrite le projet Quartier Nourricier, un programme d’agriculture urbaine qui veut favoriser l’approvisionnement en produits frais dans cette zone, souvent qualifiée de « désert alimentaire ».

« L’idée est née il y a trois ans. Nos maîtres-mots : verdir, partager », explique Pasquinel Huneault, chargé de projet en production horticole maraîchère en serre et membre de l’association Sentier Urbain. Entre mars et juin 2017, plus de 6 000 plants potagers ont été récoltés. Une partie a été donnée à des citoyens et à différents organismes communautaires. Une autre a été vendue au Marché solidaire Frontenac et à des restaurateurs du quartier. « Cet hiver, nous proposons des paniers de micropousses », ajoute le responsable. « Les gens peuvent s’inscrire, il existe différentes formules, selon les disponibilités de chacun. » À terme, M. Huneault aimerait également produire des légumes racines en multicellules, une technique novatrice encore à l’étude dans la serre.

Lieu d'apprentissage

Côté livraison, tout se fait à vélo. « On sait qu’en ville, les transports sont un enjeu important au niveau des émissions de gaz à effet de serre. Donc si on est capable de livrer la nourriture sans utiliser de véhicule à essence, c’est mieux. » Entre circuits hypercourts et production hyperlocale, garantie sans engrais de synthèse, l’agriculture urbaine est aussi un bon moyen de lutter contre le réchauffement climatique.

Créée et gérée par quatre organismes communautaires (le Carrefour alimentaire Centre-Sud, la Corporation de développement communautaire Centre-Sud, Sentier Urbain et la Société écocitoyenne de Montréal), la serre se veut aussi un lieu d’apprentissage. Les écoliers du quartier viennent s’y initier au jardinage et des jeunes en réinsertion sociale y suivent des formations pour apprendre les bases de l’horticulture biologique.