Les 10 secrets d’un échange de vêtements réussi

Femme choisissant un pull
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©Shutterstock/KlavdiyaV
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Face à sa garde-robe débordante de fringues (trop) peu portées ou dont elle s’est lassée, une fashionista a décidé d’agir. Elle nous refile les secrets d’un échange de vêtements réussi.

D’accord, j’ai toujours été une acheteuse impulsive. Comment dire non au dernier jean tendance ou à la paire d’espadrilles en solde qui irait si bien avec ma nouvelle robe fleurie? Résister à la tentation a toujours relevé du défi. Mais ça, c’est fini. Car maintenant que j’ai la fibre écolo, eh bien, je me soigne! Le résultat : depuis quatre ans, j’invite un joyeux groupe d’amies à participer à une friperie éphémère, chez moi.

La formule est simple : chaque personne apporte les vêtements et les accessoires dont elle souhaite se délester, et qu’elle propose à prix très doux, pour mieux leur donner une seconde vie. En plein boom de consommation responsable, ça nous permet, à notre petite échelle, de réduire notre empreinte écologique. Et comme nous aspirons toutes à désencombrer notre garde-robe dans le plaisir, notre sauterie devient une vraie thérapie collective!

Cela dit, je ne vous cacherai pas qu’un tel projet demande une bonne dose d’organisation. C’est pourquoi, forte des quelques erreurs commises par-ci par-là dans les quatre éditions précédentes, je vous révèle les secrets d’un échange de vêtements réussi.

1. On s’entoure!

À moins de vouloir tout orchestrer en solo (n’oublions pas que c’est du boulot!), on n’hésite pas à entraîner des complices dans l’aventure. On mènera alors la mission dans la joie et l’efficacité. Le mieux est de tirer profit des forces de chaque personne. Ainsi, on pourra demander à l’une de faire le plein de cintres ou de sacs recyclables et de créer une playlist pop, soul ou jazzy; à une autre d’assembler les portants (racks) de vêtements, de faire provision de grignotines… ou encore d’aider à fermer boutique à la fin de la journée.

2. On lance l’invitation

Histoire de laisser à nos hôtes le temps de faire le tri dans leurs trésors, on lance l’invitation au moins trois semaines à l’avance, sur la plateforme qu’on préfère. On précise une date limite pour la confirmation des présences. Et on fait une relance, une semaine avant l’événement, en indiquant quelques conditions sympathiques (voir les points 3, 4 et 5).

3. On mise sur la qualité

Attention : conseil capital! On insiste gentiment pour que chaque pièce soit propre, repassée et en excellent état. Sans surprise, un pull bouloché, une veste tachée ou une écharpe roulée en boule seront invariablement boudés.

4. On limite les quantités

Oui, ça peut être tentant de vouloir proposer un vaste choix de vêtements. Erreur! L’expérience m’a appris qu’il vaut mieux modérer nos ardeurs et celles de notre groupe. Oui, on ouvre grandes les portes, mais on limite le nombre de vêtements à 10 ou 15 par personne. Sans quoi, on risque de voir sa maison se transformer en une journée de super soldes chez une grande marque!

5. On identifie chaque pièce

Qu’on opte pour la formule échange ou friperie, on s’assure d’identifier chaque pièce qu’on propose. On troque les étiquettes jetables (mission zéro déchet!) pour des épingles ou des rubans en prenant soin d’en attribuer une couleur par personne. Ça évitera d’avoir à crier, entre deux piles de chandails, « C’est à qui le manteau roooose? » On invite aussi tout le monde à s’y prendre d’avance, et à suspendre chaque pièce sur un cintre… Ça évite le chaos, une fois sur place. Entre nous, on peut aimer l’atmosphère de joyeux bordel que cela crée aussi. Simple question de préférence!

6. On soigne la présentation

Une fois qu’on a eu recours à des portants à vêtements, on ne peut plus s’en passer! Parole d’experte, ils valent vraiment le petit investissement. On peut les emprunter ou en trouver pour pas cher sur Marketplace. Grâce à eux, fini de tout empiler sur la table, le canapé, les chaises et la rampe d’escalier. Sans compter que d’avoir à faire le tri à travers une montagne informe de T-shirts, de jupes et de chaussures peut décourager même les plus volontaires d’entre nous. Cela dit, on peut aussi se passer de portants, surtout si on reçoit moins de 10 personnes.

7. On facilite l’essayage

Tout le monde aime voir l’effet d’un vêtement sur soi avant de se l’offrir. La solution : on se dote d’un ou de quelques miroirs plein pied. On les pose dans un coin discret ou – idéalement – dans une pièce à part. Cela permet ainsi aux plus pudiques de se changer tout à leur aise. En manque d’espace? Pas de souci : on vit l’expérience en s’entourant de ses complices à qui on demande leur avis sur ce qu’on essaie. Points bonis pour la pluie de compliments qui nous boostent l’estime de soi!

8. On échange de manière équitable

Dans les clubs d’échanges de vêtements, disons, plus officiels, chaque article qu’on apporte donne droit à un crédit qu’on utilise au gré de ses coups de cœur. Cela dit, lorsqu’on organise un événement éphémère chez soi, on mise sur la simplicité. Comment? En proposant aux membres du groupe d’attribuer à l’avance une valeur à leurs vêtements et de les swaper comme bon leur semble. Il n’y a pas de règles. Oui, on peut très bien échanger une seule pièce contre trois ou l’inverse. Ça fait partie de l’expérience. En revanche, rien n’empêche de demander un petit montant si, par exemple, on veut troquer sa robe flambant neuve ou haut de gamme contre une veste moins chère. Le secret, c’est de faire preuve de souplesse pour que l’expérience soit équitable pour tout le monde.

9. On met de l’ambiance

On prévoit de la musique qui groove ou qui met de bonne humeur, de bonnes petites choses à manger (on oublie les canapés fancy, qu’on troque pour des croustilles, des crudités, des trempettes maison ou du commerce, du pain pita frais ou grillé, ou encore de la pizza coupée en petits morceaux ou servie entière, à la fin de la journée). Ah oui, on multiplie les serviettes de table réutilisables pour éviter les petits dégâts et les taches sur les vêtements. Enfin, on propose au groupe d’apporter ce qu’il a envie de boire et on prévoit des verres en conséquence. Surtout, on ne se casse pas la tête.

10. On donne au suivant

À la fin de la journée, on propose au groupe de laisser tous les vêtements et les accessoires qui restent dans des sacs qu’on déposera par la suite dans une friperie solidaire du type Renaissance, le Chaînon ou le Village des Valeurs. Comme ça, rien ne se perd, tout se redonne.
Attention, une fois que l’on a donné une seconde vie à nos vêtements, on prend garde à ne pas remplir notre garde-robe à nouveau, pour refaire des boîtes de vêtements pleines à craquer, à donner dans quelques mois.

+ La cerise sur le sundae

J’aimerais dire en terminant qu’une telle initiative, c’est beaucoup plus qu’un simple échange ou une vente de vêtements. C’est l’occasion de se rassembler et de favoriser de belles rencontres au sein de notre cercle amical. Sans oublier que ça nous fait un bien fou, en plus de contribuer à réduire le poids carbone de notre garde-robe. Que demander de plus?

 

 

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