Les bonnes nouvelles
de février 2024

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©Énergie Matawak
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En ce trop doux mois de février (on aurait préféré le qualifier de glacial), nous avons trois bonnes nouvelles électriques à vous partager. Au menu: un prototype de borne de recharge qui pourrait changer bien des choses dans le réseau routier québécois; un projet d’hydroélectricité lancé (et géré) par les communautés autochtones de Mashteuiatsh et Manawan ainsi qu’une étude qui révèle les secrets d’une consommation d’énergie responsable dans les écoles.

Une borne de recharge autonome remplie de promesses

Se rendre jusqu’à Fermont en véhicule électrique, bientôt plus simple? C’est l’objectif visé par la start-up YULtek. La compagnie québécoise a mis au point un prototype de borne de recharge autonome, alimenté par des panneaux solaires. L’appareil, qui sera testé pendant un an à Laval (gratuit pour les usagers et usagères), pourrait permettre d’offrir un service de recharge à des endroits qui ne sont pas raccordés au réseau électrique d’Hydro-Québec ou non adaptés à une alimentation directe (comme la route 389 sur la Côte-Nord, où un désert électrique de 250 km sépare la borne de Fermont de la précédente au Relais-Gabriel).

Au centre, France Lampron, responsable du Circuit électrique à Hydro-Québec. ©Courtoisie

« Afin de soutenir l’électrification des transports, nous devons nous assurer de rendre accessible l’ensemble du territoire québécois en s’appuyant notamment sur des solutions novatrices qui pourront nous permettre d’offrir la recharge en région éloignée », a expliqué France Lampron, responsable du Circuit électrique à Hydro-Québec.

Questionné sur l’alimentation desdites bornes (on sait que le soleil peut se faire rare en hiver), Hydro-Québec a précisé dans un communiqué de presse que l’appareil a été conçu pour accepter différents types d’alimentation en parallèle. « La production solaire pourrait être jumelée avec une connexion réseau monophasée pour aider à recharger les batteries lors des journées où le soleil se fait rare. Il sera aussi possible d’alimenter la station autonome avec des microturbines, des éoliennes ou même une génératrice en cas d’urgence ».

Une bonne nouvelle pour les fervents et ferventes de l’auto électrique qui veulent découvrir les quatre coins de notre (immense) territoire !

Via le Courrier de Laval

 

Un projet hydroélectrique par et pour les communautés autochtones

Une minicentrale hydroélectrique d’une puissance de 20 mégawatts verra le jour sur le barrage Matawin. Elle se situera sur le barrage exploité par Hydro-Québec dans la région de Lanaudière en Matawinie, à l’embouchure du réservoir Taureau de la rivière Matawin. Le début de la construction est prévu pour 2025 avec une mise en service en 2027.

Cette minicentrale est le fruit d’un partenariat entre Hydro-Québec, garant de la gestion du barrage, et Energie Matawak, géré par le Conseil des Atikamekw de Manawan (37,5% des parts), la MRC de Matawinie (37,5%) et Pekuakamiulnuatsh (Mashteuiatsh, 25%). Energie Matawak se veut ainsi être un projet d’énergie renouvelable 100% communautaire.

« Nous espérons voir ce modèle se reproduire ailleurs. C’est ensemble que nous pouvons faire évoluer les choses en proposant des opportunités de développement économique saines, responsables et durables », explique Guylaine Simard, vice-chef aux relations avec la Première Nation des Pekuakamiulnuatsh au journal Les Affaires.

Le barrage Matawin, exploité par Hydro-Québec dans la région de Lanaudière en Matawinie. ©Énergie Matawak

Chauffer les écoles québécoises autrement 

Garder au chaud nos salles de classe grâce à un système programmé de chauffage, de ventilation et de climatisation (CVC) ? C’est ce que proposent des chercheurs du Centre d’études sur les bâtiments à consommation énergétique nulle de l’Université Concordia et de l’Université de Sherbrooke qui ont ainsi conçu un système pour améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments.

Le système commande le niveau de chaleur et la quantité d’air, chauffé à l’énergie solaire, ce qui permet ainsi de réguler la consommation d’énergie du bâtiment.

Dans le cadre d’une étude de cas menée dans une école de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, des capteurs ont été posés pour combiner plusieurs données : l’occupation, la taille des classes ou encore l’âge et la conception du bâtiment. Les tarifs énergétiques dynamiques d’Hydro-Québec et les données de la station météorologique ont aussi été utilisés. Cela a permis de prédire avec précision la consommation d’électricité et d’optimiser son utilisation. Selon les chercheurs, la réduction de la demande en énergie pourrait atteindre 100% en période de pointe, par rapport à la méthode de contrôle conventionnelle, tout en conservant un certain degré de confort.

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