3 trucs pour réduire l’empreinte carbone de son assiette

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©Clémence de Malglaive
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Saviez-vous qu’au Québec, notre alimentation représente environ le quart de nos émissions de gaz à effet de serre (GES) individuelles par année? Deux expertes nous expliquent comment alléger le poids carbone de notre panier d’épicerie.

1. Acheter seulement le nécessaire

D’après une étude québécoise réalisée par le Centre international de référence sur le cycle de vie des produits, procédés et services (CIRAIG), les étapes de production, de transformation et de distribution des aliments représentent 82 % de leur empreinte carbone totale. Et c’est sans compter la production de leur emballage, qui se chiffre à 5 %. En d’autres mots, aller faire son épicerie en vélo, composter ses restes de table et mettre les emballages à la récup, c’est bien, mais mieux planifier ses repas de la semaine et son épicerie pour acheter seulement les quantités nécessaires aura un plus grand impact sur le climat au bout du compte…

2. Réduire le gaspillage alimentaire

« Au Québec, le gaspillage d’aliments représente 20 % du poids carbone de notre alimentation. Alors, ça vaut la peine d’agir à ce niveau parce que la marge de progression est énorme », fait remarquer l’analyste en cycle de vie au CIRAIG Estelle Louineau. Maximiser la conservation de ses aliments et cuisiner ses restes sont deux bonnes habitudes à adopter pour limiter le gaspillage alimentaire. « Ça permet à la fois de réduire l’empreinte [carbone] et le prix de son assiette », mentionne la nutritionniste Édith Ouellet.

3. Augmenter sa consommation de protéines végétales

Toujours selon l’étude du CIRAIG, les aliments dont l’empreinte carbone est la plus élevée sont les viandes et les poissons (36 %), suivis par les produits laitiers (15 %), alors que les noix et les légumineuses ne dépassent pas 3 %. Pour une transition en douceur vers le végétarisme, la nutritionniste Édith Ouellet suggère de manger un repas à base de protéines végétales de temps en temps, puis de remplacer une partie de la viande dans les recettes par des lentilles ou du tofu, par exemple. Quant aux carnivores endurcis qui veulent faire un effort pour le climat, Estelle Louineau met une proposition sur la table : « La consommation de viande rouge serait celle à réduire en premier, parce que c’est celle dont l’empreinte carbone est la plus élevée. »

En résumé, chaque action visant à alléger le poids carbone de son alimentation est bonne, mais certaines pèsent plus lourd dans la balance. L’idée est de s’y prendre… une bouchée à la fois.

Cet article a été écrit par Amélie Cournoyer dans le cadre d’une expérience éditoriale où l’équipe d’Unpointcinq a testé ses biais conscients et inconscients en matière de genre et d’action climatique. Pour en savoir plus, c’est par ici.

 

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