Action climatique: les bonnes nouvelles du 26 avril

Bonnes nouvelles
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Retombées positives générales

Cette semaine, on célébrait la Journée internationale de la Terre nourricière et les bonnes nouvelles pour le climat pleuvaient dans les médias. En voici quatre qui ont retenu l’attention de la rédaction d’Unpointcinq.

Notre hydroélectricité à la rescousse des États-Unis

La vente d’hydroélectricité québécoise à nos voisins du sud pourrait jouer un rôle clé dans la décarbonation de leur économie. C’est ce que révèle une étude américaine qui vient de paraître dans la revue Energy Policy. Grâce à l’exportation des surplus d’Hydro-Québec, les États du nord-est des États-Unis réduiraient considérablement leurs émissions de gaz à effet de serre liées à la production d’électricité. Excusez du peu, mais selon les calculs des chercheurs, ces émissions pourraient diminuer de plus de la moitié d’ici 2030, et de plus de 75 % d’ici 2050!

Des ententes d’approvisionnement à long terme ont déjà été conclues avec le Vermont et le Massachusetts et des discussions sont en cours avec la Ville de New York. Les importations d’hydroélectricité québécoise se révèlent aussi payantes pour les Américains : seulement pour la Grosse Pomme, elles représenteraient, d’ici 2050, des économies de 1,2 à 4,4 milliards de dollars en ce qui a trait au bien-être des New-Yorkais. Comme quoi, nos kilowattheures non consommés sont un atout non négligeable pour le climat.

À vos souris, citoyens

Oyez, oyez, électrices et électeurs! Dans la perspective des élections municipales qui se tiendront l’automne prochain, l’Union des municipalités du Québec vient de dévoiler sa plateforme Unis pour le climat, « un outil conçu pour aider les municipalités à poser des actions concrètes en matière de lutte aux changements climatiques. » La plateforme recense dix grands chantiers parmi lesquels le développement de solutions alternatives en transport collectif et actif, la réduction et la gestion des déchets, l’adaptation des règlements d’urbanisme, ou encore la valorisation de l’agriculture durable. En consultant Unis pour le climat, vous aurez ainsi une bonne idée de ce que votre ville fait, ou ne fait pas encore, en matière de lutte aux changements climatiques. Et vous pourrez ensuite talonner vos élus municipaux afin qu’ils prennent position en adoptant la « déclaration d’engagement » de l’UMQ.

Un consommateur averti en vaut deux

Ça vous dirait de faire des choix de consommation plus éclairés en repérant facilement les appareils et objets les plus durables à l’aide d’une côte de durabilité comparable à la côte Energy Star? C’est ce que permettrait, entre autres, le projet de loi 197 qui vient de passer l’étape de l’adoption de principe, à l’unanimité, à l’Assemblée nationale du Québec. Si elle est adoptée, cette loi modifierait la Loi sur la protection du consommateur « afin de faire valoir la réparation des biens et de lutter contre l’obsolescence programmée ». Ancienne blogueuse pour Unpointcinq, aujourd’hui analyste en réduction à la source et consommation responsable chez Equiterre, Amélie Côté se réjouit de cette nouvelle : « Ce projet de loi fait suite à une pétition citoyenne qui a collecté plus de 45 000 signatures, cela démontre une réelle préoccupation », affirme-t-elle.

Cette loi favoriserait la réparation des objets en rendant notamment disponibles — et à un coût raisonnable — les pièces nécessaires pour leur donner une seconde vie. « Il y a une perte d’expertise relative à la réparation. Cette mesure permettrait de développer un réseau de réparateurs et ainsi valoriser un métier de la transition », soutient l’analyste. Il reste encore plusieurs étapes à franchir avant de voir apparaître une côte sur nos objets du quotidien et se rendre au réparateur du coin comme on va au dépanneur, mais c’est assurément un pas dans la bonne direction.

Bye bye Mazout?

À partir du 31 décembre 2021, l’installation d’un appareil de chauffage au mazout pourrait bien être interdite dans les bâtiments résidentiels neufs. C’est en tout cas ce que prévoit un projet de règlement déposé par le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Benoît Charette. Le projet prévoit également de bannir leur installation dans un bâtiment résidentiel existant à partir du 31 décembre 2023, ainsi que d’interdire le remplacement d’un système de chauffage au mazout par un autre système utilisant un combustible fossile. Une exception est prévue pour les résidences qui ne sont pas raccordées à un réseau de distribution électrique, ou celles rattachées à un  réseau autonome. Les propriétaires qui devront remplacer leurs appareils de chauffage pourront faire la demande d’une aide financière dans le cadre du programme Chauffez vert.

Au Québec, 200 000 ménages se chauffent encore au mazout. En 2018, on estimait que l’utilisation du mazout pour se chauffer était responsable de l’émission de 1 mégatonne d’équivalent CO2, l’équivalent des émissions de 300 000 voitures sur une année, avec un kilométrage moyen de 16 500 km.

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