Retombées positives générales
Des bonnes nouvelles pour le climat, on en veut tous! Parce que ça fait du bien à notre atmosphère, mais aussi à notre moral. Alors en voici quatre qui ont particulièrement attiré notre attention ces deux dernières semaines.
Unpointcinq va former la relève
C’est avec excitation qu’Unpointcinq embarque dans une nouvelle aventure éditoriale en compagnie de la Fondation Monique-Fitz-Back qui organise, entre autres, la campagne Sors de ta bulle destinée à mobiliser les jeunes du secondaire autour de l’enjeu climatique. Ensemble, nous avons donné naissance cette semaine au Laboratoire des jeunes journalistes en environnement (LJJE). Il va rassembler des jeunes de 12 à 17 ans, des quatre coins du Québec, qui ont envie de faire une différence en mettant de l’avant des projets inspirants, dans leur ville ou leur région.
La rédaction en chef d’Unpointcinq va d’abord les former au journalisme de solutions appliqué à l’action environnementale et climatique, puis les encadrera dans la réalisation de leurs contenus écrits, audios, vidéos ou illustrés; contenus qui seront ensuite publiés sur unpointcinq.ca et relayés sur sorsdetabulle.com. Mais avant cela, les jeunes qui ont le goût de rejoindre le LJJE ont jusqu’au 3 mai 2021 pour soumettre leur candidature ici. Plus d’infos sur le LJJE par-là.
Des milliers d’arbres à planter en mai!
Les activités de distribution d’arbres sont de retour cette année, après une pause due à la pandémie. À l’occasion du Mois de l’arbre et des forêts, en mai, les municipalités, les écoles, et les organismes à but non lucratif pourront donner gratuitement des arbres aux Québécoises et Québécois dans l’ensemble de la province. Et en respectant les mesures sanitaires! Au total, le gouvernement mettra à leur disposition 700 000 plants issus des pépinières publiques. Vous avez eu un enfant dans la dernière année? Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs a aussi annoncé la réactivation du programme Mon arbre à moi, qui permet à un enfant de recevoir un petit arbre qui grandira avec lui. Tout un symbole, en plus d’une action positive pour le climat.
On vous en dit plus sur la captation du carbone par les arbres juste ici.
Et concrètement, les municipalités, les écoles et les OBNL ont rendez-vous par-là, avant le 15 avril, pour organiser leur remise de plants d’arbres.
Bye bye le diesel dans le Grand Nord
Au Nunavik, dans le Nord du Québec, les résidents ne sont pas connectés au réseau d’Hydro-Québec. Toute l’électricité qui y est consommée est produite par des génératrices alimentées au diesel qui émettent une grande quantité de gaz à effet de serre. Énergie Tarquti, une nouvelle entreprise 100% inuite, s’attaque au problème et démarre ses premiers projets axés sur les énergies renouvelables. Cette initiative vise à entamer la transition du Nunavik vers les énergies propres, pour et par les Inuits. En collaboration avec des centres de recherches, Énergie Tarquti commencera par documenter la faisabilité et le potentiel de développement des énergies renouvelables des communautés inuites, en portant une attention particulièrement à l’énergie solaire et l’énergie éolienne.
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Plastique recyclé : Eska se jette à l’eau
L’embouteilleur d’eau abitibien Eska annonce sa transition complète vers le plastique recyclé à 100 % dès cet été. L’entreprise avait amorcé ce virage en 2020 en utilisant du plastique recyclé provenant de la collecte collective pour ses bouteilles d’eau de source naturelle. Elle passe maintenant à la vitesse supérieure en proposant également ses eaux pétillantes dans des contenants de polyéthylène téréphtalate (PET) recyclé. Et puisque les bouteilles sont elles-mêmes recyclables, elles pourront à leur tour servir à la confection de nouvelles bouteilles : un bel exemple d’économie circulaire!
Même si la résine de plastique recyclée coûte plus cher, Eska dit avoir réussi à réduire les coûts d’autres items pour vendre ses bouteilles d’eau au même prix. Et c’est une bonne chose, car son concurrent Naya, qui avait aussi tenté cette transition, y avait renoncé après s’être rendu compte que le consommateur n’était pas prêt à payer plus pour un emballage plus écologique. Selon Recyc-Québec, 1,1 milliard de bouteilles d’eau sont vendues au Québec chaque année, et plus de 60 % finissent à la poubelle ou dans la nature. En attendant de voir un monde sans plastique, éviter d’en produire du nouveau, c’est toujours ça de pris!
