Saison de chasse aux GES ouverte à la STM

Cible de chasse
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Le petit « clic » de votre carte Opus au moment de monter dans le bus, c’est une grande claque aux gaz à effet de serre. Pour chaque tonne de dioxyde de carbone émise par la STM, 20 sont évitées à Montréal. Et ce n’est qu’un début. La société de transport de Montréal a décidé d’aller plus loin en s’attaquant cette fois à ses propres émissions de GES. L’objectif? Disposer d’une flotte de véhicules carboneutre en 2040.

« Nous avons fait l’acquisition de bus hybrides et, en parallèle, depuis une dizaine d’années, nous avons mis en place toute une série de mesures pour améliorer notre flotte », explique André Porlier, gestionnaire corporatif – développement durable à la STM. « Les véhicules utilisent par exemple du biodiesel à base de gras animal et d’huiles usées. Il y a aussi eu plusieurs améliorations technologiques. Les ventilateurs hydrauliques, qui refroidissent les moteurs, ont été remplacés par des ventilateurs électriques, beaucoup plus économes, et nous sommes également en train de mettre en place des systèmes d’arrêt automatique des moteurs quand les autobus sont immobilisés plus de cinq minutes. Si on additionne toutes ces améliorations, on réduit la consommation de carburant et les émissions de GES de 25 % par rapport à un bus standard. »" ["post_title"]=> string(42) "Saison de chasse aux GES ouverte à la STM" ["post_excerpt"]=> string(241) "Si automne rime avec chasse à l’orignal pour les adeptes québécois, à la Société de transport de Montréal (STM), on traque un autre type de gibier. Les émissions de gaz à effet de serre (GES) sont dans la mire de l’organisation." ["post_status"]=> string(7) "publish" ["comment_status"]=> string(6) "closed" ["ping_status"]=> string(6) "closed" ["post_password"]=> string(0) "" ["post_name"]=> string(39) "saison-de-chasse-aux-ges-ouverte-la-stm" ["to_ping"]=> string(0) "" ["pinged"]=> string(0) "" ["post_modified"]=> string(19) "2020-02-03 21:27:08" ["post_modified_gmt"]=> string(19) "2020-02-04 02:27:08" ["post_content_filtered"]=> string(0) "" ["post_parent"]=> int(0) ["guid"]=> string(29) "https://unpointcinq.ca/?p=7397" ["menu_order"]=> int(7) ["post_type"]=> string(4) "post" ["post_mime_type"]=> string(0) "" ["comment_count"]=> string(1) "0" ["filter"]=> string(3) "raw" ["header"]=> string(4) "blog" ["displayCategories"]=> bool(true) }
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Si automne rime avec chasse à l’orignal pour les adeptes québécois, à la Société de transport de Montréal (STM), on traque un autre type de gibier. Les émissions de gaz à effet de serre (GES) sont dans la mire de l’organisation.

Le petit « clic » de votre carte Opus au moment de monter dans le bus, c’est une grande claque aux gaz à effet de serre. Pour chaque tonne de dioxyde de carbone émise par la STM, 20 sont évitées à Montréal. Et ce n’est qu’un début. La société de transport de Montréal a décidé d’aller plus loin en s’attaquant cette fois à ses propres émissions de GES. L’objectif? Disposer d’une flotte de véhicules carboneutre en 2040.

« Nous avons fait l’acquisition de bus hybrides et, en parallèle, depuis une dizaine d’années, nous avons mis en place toute une série de mesures pour améliorer notre flotte », explique André Porlier, gestionnaire corporatif – développement durable à la STM. « Les véhicules utilisent par exemple du biodiesel à base de gras animal et d’huiles usées. Il y a aussi eu plusieurs améliorations technologiques. Les ventilateurs hydrauliques, qui refroidissent les moteurs, ont été remplacés par des ventilateurs électriques, beaucoup plus économes, et nous sommes également en train de mettre en place des systèmes d’arrêt automatique des moteurs quand les autobus sont immobilisés plus de cinq minutes. Si on additionne toutes ces améliorations, on réduit la consommation de carburant et les émissions de GES de 25 % par rapport à un bus standard. »
Autobus mobilité durable
La STM recevra 40 nouveaux autobus électriques au cours des prochaines années. (© Louis-Étienne Doré)

Des avancées techniques qui s’accompagnent d’efforts humains. Des formations spéciales ont été mises en place au sein de la STM pour initier les chauffeurs à ce que l’on appelle la conduite écologique. Il s’agit notamment d’effectuer des départs et des arrêts plus doux pour éviter de trop solliciter le moteur et ainsi augmenter la consommation du véhicule. Une conduite plus décontractée qui permet de réduire les émissions de GES et la facture énergétique, tout en améliorant le confort des passagers.

 

De l’électricité dans l’air

Tous ces changements sont autant de pas vers l’électrification du réseau. À partir de 2025, la Société de transport de Montréal entend ne s’équiper que de véhicules 100 % électriques. En plus des trois bus de ce type actuellement à l’essai dans la métropole, la STM a annoncé en septembre dernier l’acquisition de 40 nouveaux autobus électriques au cours des prochaines années.

La lutte contre les émissions de GES passe aussi par l’amélioration des bâtiments. « Notre nouveau centre de transport Stinson est certifié LEED Or, confie André Porlier. Nous avons investi près de quatre millions dans un système de chauffage très performant. Notre objectif est de diminuer la consommation d’énergie de nos édifices, mais on veut aussi aller plus loin en portant attention au choix des matériaux. Il y a aussi beaucoup de GES liés à la construction des infrastructures. On a donc creusé cette question et on travaille actuellement sur de nouvelles approches, comme l’utilisation de la poudre de verre provenant des bouteilles recyclées. Un déchet qui n’est pas valorisé pour l’instant, mais qui peut remplacer une partie du ciment dans le béton. Ce nouveau matériau permettrait de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 10 à 15 %. »

Première date butoir pour mesurer l’efficacité de tous ces projets : 2020. Dans son Plan de développement durable, la STM s’est engagée à réduire ses émissions de GES à 39 grammes par passager-km d’ici cette échéance, ce qui constitue une diminution de 20 % par rapport à 2011.

Métro mobilité durable
Au-delà de l’aménagement de la flotte, la lutte contre les GES passe aussi par l’amélioration des bâtiments de la STM. (© STM)