Transition : un événement écoaudacieux du Lab22

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En tant que jeune journaliste en environnement, j’ai eu l’opportunité de participer ce printemps à l’événement Transition, du Lab22, qui célébrait les réalisations des élèves et des écoles qui font preuve d’engagement dans la transition socioécologique.

Tout a commencé par un message reçu le lundi dans le groupe Teams des jeunes journalistes du Laboratoire des jeunes journalistes en environnement (LJJE) : une invitation pour couvrir le vendredi suivant un événement organisé par le Lab22 – Laboratoire d’innovations sociales et environnementales. Après un laps de temps très limité pour organiser le tout avec mes parents, mes profs et mon école, j’arrivais à temps le vendredi pour assister à Transition, rendez-vous pour souligner les réalisations des élèves et des écoles s’investissent dans la transition socioécologique. Retour sur mes moments clés de ce rendez-vous.

1. Le panel de discussion autour de l’écoanxiété

La journée a commencé en force avec la projection sur grand écran du documentaire Comment renverser l’écoanxiété, d’Émile Roy, produit en collaboration avec la Fondation Monique-Fitz-Back et le Lab22. (Vous pouvez le trouver en ligne sur YouTube ici ou sur le site du Lab22 ici.) Un panel de discussion avec Émile Roy et trois des quatre jeunes protagonistes du documentaire s’est ensuite déroulé. Qu’avaient-ils et elles à communiquer?

Salma Nassiri a expliqué qu’elle avait commencé à prendre conscience des enjeux environnementaux à l’âge de 11 ans. À cette époque, elle n’avait pas beaucoup de pouvoir et a donc débuté par de petits gestes simples. Puis, elle a eu l’occasion de rencontrer des gens tout aussi alarmés qu’elle et elle s’est engagée comme jeune ministre en environnement du programme Sors de ta bulle, de la Fondation Monique-Fitz-Back. Elle dit que se rassembler permet de cultiver l’espoir.

Marie Maltais, elle, a parlé de ses préoccupations environnementales avec son professeur de sciences lorsqu’elle était en quatrième secondaire, et lui a demandé s’il était possible d’en parler en classe. Ce dernier lui a répondu qu’il aurait bien voulu, mais qu’il ne pouvait pas, puisque le programme était déjà chargé et qu’il n’avait pas le temps. Cette réponse a marqué Marie. Elle a alors commencé à parler autour d’elle du manque d’éducation à l’environnement dans le programme de sciences et s’est rendu compte que beaucoup d’élèves étaient d’accord avec elle. Elle a ensuite élaboré un sondage pour attester avec des chiffres ce qu’elle avançait, et 1600 personnes y ont répondu.

Enfin, Fatih Amin a ajouté qu’il faut prendre le temps de réfléchir, d’observer et de voir ce qui se passe pour se conscientiser.

Finalement, Émile Roy, réalisateur du documentaire, a conclu en notant qu’on ne parlait pas beaucoup de l’action climatique dans les médias, alors que de nombreux organismes existent et que de nombreuses actions sont posées partout dans le monde.

Des écoles engagées

L’animatrice Maude Carmel et l’animateur Tom-Éliot ont pris un moment pour souligner des actions réalisées dans des écoles secondaires au Québec. En voici quelques-unes que j’ai retenues.

  • Des notes environnementales dans l’infolettre du Collège d’Anjou (Montréal);
  • Un comité « Plein air », qui fait une sortie par mois, à l’école secondaire Saint-Luc (Montréal);
  • Du vermicompostage au Collège Villa Maria (Montréal);
  • Des cours de développement durable au Pensionnat du Saint-Nom-de-Marie (Montréal);
  • Une serre hydroponique, notamment utilisée pour donner des cours de sciences, au Collège Jean-Eudes (Montréal);
  • Un lien étroit avec la rivière Yamaska au Collège Saint-Maurice (Saint-Hyacinthe).

2. Le panel sur la diversité des visages de l’engagement environnemental

J’ai retenu plusieurs opinions intéressantes au cours de ce panel. Pour Mishka Caldwell-Pichette, militante pour la justice climatique, l’engagement passe par une prise de conscience et une volonté d’apprendre. L’engagement ne suit pas toujours une trajectoire linéaire, selon elle. Albert Lalonde, également militant pour la justice climatique, a souligné pour sa part qu’il arrive qu’on en vienne à éprouver de l’indifférence face à certaines inégalités au point qu’on ne les remarque même plus. Alexia Wildhaber-Riley, qui a participé à la création de l’Espace des Possibles dans La Petite-Patrie, estime que la transition socioécologique est un mouvement qui touche la société entière, jumelé à une volonté d’être plus écolo. Voisins et voisines, regroupements de personnes, écoles, collectivités… Les rassemblements de personnes, quelle que soit leur taille, sont autant d’espaces où se joue cette transition.

Pour conclure, les panélistes étaient d’accord pour dire qu’il existe de nombreux moyens de s’engager et qu’avoir conscience des enjeux climatiques est déjà une forme d’engagement.

3. Le Défi nettoyage, humour et environnement

Mon coup de cœur revient à la présentation de Noémie Larouche, directrice éditoriale aux Publications BLD (Les Débrouillards, Les Explorateurs et Curium), qui a présenté dans un style humoristique le Défi nettoyage – 1000 gestes pour la nature. Elle a notamment illustré les étapes du ramassage de déchets en s’appuyant sur des photos d’objets trouvés dans la rue, tels ces gants bleus, qui pourraient être bien utiles pour… ramasser des déchets 🙃.

Vox pop : les jeunes ont la parole

Océanne et Karine : « On aime l’ambiance, c’est très intéressant, surtout que les invités sont des jeunes de notre âge; on se sent comprises. »

Alexia : « J’apprécie que cela soit axé sur l’action et l’audace, mais j’aurais aimé que mon école soit mélangée avec les autres écoles. »

Zoé : « C’est vraiment intéressant, et j’ai beaucoup appris. »

Alexandre : « J’apprends des choses que je ne connaissais pas auparavant. »

Kamyar et Florence : « C’est très bien, très intéressant. On découvre de nouveaux aspects ainsi que les différentes manières dont les jeunes s’impliquent. »

Sarah : « Ça m’inspire d’être avec d’autres jeunes passionnés. C’est créatif, ça met les mots dans notre bouche (très utile quand on ne sait plus comment s’exprimer face à l’ampleur de la crise climatique), ça donne des idées. Les différentes cultures mises en lumière lors des interprétations musicales m’ont également beaucoup inspirée. »

Kathy, Charlotte et Marie-Claude (adultes) : « C’est exceptionnel et inspirant. »

Valérie (adulte) : « J’ai une meilleure idée de ce qui est fait dans les différentes écoles, et tout cela me donne envie de passer à l’action. »

L’expérience de rédaction d’Emma

Je ne savais pas trop dans quoi je m’embarquais en participant à Transition en tant que journaliste. Ce qui m’a le plus déstabilisée, ce n’était pas le travail lors de l’événement, mais celui lors de la rédaction. C’est là que je me suis rendu compte que je n’avais pas pris mes notes de façon assez concise, de sorte que je n’étais plus trop sûre de comprendre certains de mes mots-clés. Une chance qu’il y a plus de solutions que de problèmes dans la vie! (Une citation à absolument appliquer à la crise climatique aussi!) Au moins, la prochaine fois, je saurai à quoi porter attention lors de la couverture d’un événement.

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