Oser et croire selon Léa Ilardo, engagée pour le climat

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Léa Ilardo, lors du dernier Sommet jeunesse© Crédit : Unpointcinq
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Analyste des politiques climatiques pour une ONG environnementale, Léa Ilardo, 24 ans, a animé une conférence au dernier Sommet jeunesse sur les changements climatiques. Juste avant son discours, j’ai eu l’occasion de lui poser quelques questions sur sa vie et de lui demander quels conseils elle donnerait aux jeunes qui veulent aider la planète à aller mieux.

 

D’où vient ta préoccupation pour l’environnement?

J’ai eu la chance de grandir à la campagne, en France. Donc, naturellement, sans avoir une famille très écologique ou très engagée, on avait un tas où l’on mettait nos restes de tables. J’ai un peu grandi dans ça. C’était juste normal pour moi. Sinon, plus je grandissais, plus j’étais sensibilisée à la cause environnementale. J’ai commencé à adopter le zéro déchet après avoir réalisé qu’on produisait beaucoup de déchets chez nous, vu que nous étions trois enfants.

Qu’est-ce qui t’a amenée au Québec?

Je vis au Québec depuis quatre ans. Je suis venue, au départ, pour un échange universitaire pour finir mon bac en communication politique à l’Université de Montréal. Mon implication en environnement est très liée au fait que je suis restée ici parce que ça a vraiment changé ma vie. Au départ, c’était censé ne durer qu’une année. Le temps que je finisse mes études.

 

Justement, en quoi le fait de t’établir au Québec t’a poussée à t’impliquer dans la lutte aux changements climatiques?

En fait, j’étais déjà impliquée à petite échelle en environnement avant d’arriver au Québec (à l’école, à l’université, etc.), mais l’ampleur de mon engagement a décuplé avec mon immigration. Je suis arrivée pendant les élections provinciales de 2018, où la question de la crise climatique était déjà très présente; il y a eu un rapport du GIEC cet automne-là et le mouvement derrière Greta Thunberg qui a émergé aussi. C’est vrai que j’ai trouvé ici un noyau d’étudiantes et d’étudiants aussi préoccupés que moi, avec cette même fougue, cette énergie de changer les choses. Ce que je n’avais pas en France. J’ai fait des rencontres qui ont changé ma vie dans ce mouvement étudiant avec qui on a pu réaliser de grandes choses. De là s’est créé un fort sentiment d’appartenance.

 

Léa Ilardo. © Crédit : Mariloue Landry-Fondation Monique-Fitz-Back

 

Tu as pris part à de nombreuses manifestations pour le climat; quelle a été la plus marquante?

Celle du 15 mars 2019, quand on a répondu à l’appel international de grève pour le climat. C’était vraiment un mouvement étudiant au début, mais ça a débouché sur la manifestation historique du 27 septembre avec Greta Thunberg. Deux mois avant, on avait fait une petite conférence de presse. On était une vingtaine d’étudiants à se dire qu’il fallait faire quelque chose, on voulait mobiliser le plus de monde possible. Au bout du compte, il y a eu 150 000 étudiants en grève et autant de monde dans les rues ce jour-là. Pour nous, c’était l’aboutissement du travail acharné des mois précédents.

Chloé Lucas interviewe Léa Ilardo. © Crédit Unpointcinq

Quels conseils donnerais-tu aux jeunes qui veulent agir pour le climat?

Je dirais d’oser. On n’a tellement rien à perdre. Je dirais d’oser et d’y croire parce que dans les premières actions que j’ai faites à l’école, j’étais souvent toute seule. Si j’avais écouté l’administration et que je n’avais pas persévéré, je ne serais pas là aujourd’hui à faire ce que j’aime. Je conseille de ne pas avoir peur de parler, d’oser défendre ce qu’on croit juste et de croire en nous.

L’expérience de rédaction de Chloé

J’ai adoré écrire sur une personne qui veut tellement défendre ce en quoi elle croit. Ça m’impressionne de voir où Léa s’est rendue avec son projet d’aider la planète et à partir d’où elle a commencé.

Chloe LJJE

LE rendez-vous des jeunes qui veulent agir pour le climat

Le Sommet jeunesse sur les changements climatiques est organisé par la Fondation Monique Fitz-Back à l’occasion de la campagne Sors de ta bulle. Chaque année depuis cinq ans, l’événement rassemble des jeunes de 12 à 17 ans de partout au Québec pour leur en apprendre sur l’enjeu climatique et qu’ils et elles échangent sur les solutions.

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