L’Université Laval fait la barbe à Harvard

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Si l’atteinte de la carboneutralité sur le campus il y a deux ans fut un accomplissement marqué, pas question d’en rester là à l’Université Laval. L’institution québécoise a poursuivi sur sa lancée en obtenant l’accréditation internationale STARS – niveau or en développement durable, et ce, de spectaculaire façon en devançant quelque 800 universités inscrites pour atteindre le 2e rang mondial avec un pointage de 82,53 %.

C’est que les initiatives de lutte aux émissions de gaz à effet de serre (GES) ne manquent pas sur le campus, confirme Samuel Rouette-Fiset, étudiant au baccalauréat en affaires publiques et relations internationales et président de la Confédération des associations d’étudiants et d’étudiantes de l’Université Laval (CADEUL), qui représente tous les étudiants de premier cycle. Fier de l’annonce de l’université qui, le printemps dernier, s’est engagée à renoncer aux investissements dans les énergies fossiles, ce qui fait d’elle une pionnière au Canada, Samuel Rouette-Fiset croit que cet engagement prévu dès la session d’hiver 2018 « rendra les étudiants fiers d’avoir un campus plus vert ».

Au-delà de la fierté, c’est environ 11 millions de dollars qui seront retirés des énergies fossiles et « réinvestis vers les énergies renouvelables », selon ce qui avait été annoncé par l’ex-vice-recteur Éric Bauce au printemps dernier.

 

Fourmilière d’idées

Sur le campus, de nombreuses autres initiatives étudiantes sont venues bonifier la lutte contre les GES. En ce qui a trait à l’agroalimentaire, les étudiants peuvent profiter de produits locaux, comme des laitues produites sur le campus et consommées localement. AgroCité innove également en produisant des poissons et des légumes selon les principes de l’aquaponie.  " ["post_title"]=> string(46) "L’Université Laval fait la barbe à Harvard" ["post_excerpt"]=> string(388) "Après avoir présenté en 2015 le premier campus carboneutre au Québec, l’Université Laval poursuit sa lutte contre les changements climatiques en multipliant les initiatives offertes à ses populations étudiante et professionnelle. Des efforts soutenus qui lui ont permis de se classer au 2e rang mondial dans le domaine, devant Harvard, Stanford et autres universités de renom." ["post_status"]=> string(7) "publish" ["comment_status"]=> string(6) "closed" ["ping_status"]=> string(6) "closed" ["post_password"]=> string(0) "" ["post_name"]=> string(41) "luniversite-laval-fait-la-barbe-a-harvard" ["to_ping"]=> string(0) "" ["pinged"]=> string(0) "" ["post_modified"]=> string(19) "2020-03-18 12:25:56" ["post_modified_gmt"]=> string(19) "2020-03-18 16:25:56" ["post_content_filtered"]=> string(0) "" ["post_parent"]=> int(0) ["guid"]=> string(79) "https://unpointcinq.ca/non-classifiee/luniversite-laval-fait-la-barbe-a-harvard/" ["menu_order"]=> int(8) ["post_type"]=> string(4) "post" ["post_mime_type"]=> string(0) "" ["comment_count"]=> string(1) "0" ["filter"]=> string(3) "raw" ["header"]=> string(4) "blog" ["displayCategories"]=> bool(true) }
© Impact Campus
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Après avoir présenté en 2015 le premier campus carboneutre au Québec, l’Université Laval poursuit sa lutte contre les changements climatiques en multipliant les initiatives offertes à ses populations étudiante et professionnelle. Des efforts soutenus qui lui ont permis de se classer au 2e rang mondial dans le domaine, devant Harvard, Stanford et autres universités de renom.

Si l’atteinte de la carboneutralité sur le campus il y a deux ans fut un accomplissement marqué, pas question d’en rester là à l’Université Laval. L’institution québécoise a poursuivi sur sa lancée en obtenant l’accréditation internationale STARS – niveau or en développement durable, et ce, de spectaculaire façon en devançant quelque 800 universités inscrites pour atteindre le 2e rang mondial avec un pointage de 82,53 %.

C’est que les initiatives de lutte aux émissions de gaz à effet de serre (GES) ne manquent pas sur le campus, confirme Samuel Rouette-Fiset, étudiant au baccalauréat en affaires publiques et relations internationales et président de la Confédération des associations d’étudiants et d’étudiantes de l’Université Laval (CADEUL), qui représente tous les étudiants de premier cycle. Fier de l’annonce de l’université qui, le printemps dernier, s’est engagée à renoncer aux investissements dans les énergies fossiles, ce qui fait d’elle une pionnière au Canada, Samuel Rouette-Fiset croit que cet engagement prévu dès la session d’hiver 2018 « rendra les étudiants fiers d’avoir un campus plus vert ».

Au-delà de la fierté, c’est environ 11 millions de dollars qui seront retirés des énergies fossiles et « réinvestis vers les énergies renouvelables », selon ce qui avait été annoncé par l’ex-vice-recteur Éric Bauce au printemps dernier.

 

Fourmilière d’idées

Sur le campus, de nombreuses autres initiatives étudiantes sont venues bonifier la lutte contre les GES. En ce qui a trait à l’agroalimentaire, les étudiants peuvent profiter de produits locaux, comme des laitues produites sur le campus et consommées localement. AgroCité innove également en produisant des poissons et des légumes selon les principes de l’aquaponie.  
Les étudiants en agriculture de l’Université Laval cultivent des légumes par aquaponie au coeur du campus. (© Francis Beaudry / Unpointcinq)

L’aquaponie est une symbiose entre végétaux, poissons et bactéries.C’est un minuscule écosystème naturel recréé, où les déchets produits par les poissons servent à nourrir les végétaux.

Puisque université rime souvent avec « party », les étudiants cherchent aussi à mettre en valeur ces initiatives locales dans leurs événements. Au dernier Show de la rentrée, quatre groupes étudiants ont été retenus pour fournir la nourriture et une partie de la bière servie. La microbrasserie étudiante Brassta, le comité de brassage étudiant Microbroue, la Fromagerie du campus et La Boulangerie du Comtois ont tous offert des produits élaborés et fabriqués soit sur le campus, soit dans la ville de Québec.

Samuel Rouette-Fiset croit que la présence de ces comités et de leurs produits dans les événements de l’association qu’il dirige va de soi. « On leur offre de se faire valoir le plus souvent possible, ce sont des produits qui sont prisés par les étudiants », explique-t-il.

La CADEUL fournit une machine de recyclage des canettes sur le campus pour faciliter la vie aux organisateurs d’événements. (© Francis Beaudry / Unpointcinq)

Miser sur le transport en commun

Sur le front des transports durables, la CADEUL veut aussi faire sa part. L’association a entrepris des démarches afin d’obtenir des gains pour ses membres, notamment en menant l’été dernier des consultations sur le transport en commun dans la Vieille Capitale.

En déposant son mémoire intitulé Vers un laissez-passer universitaire, la CADEUL et l’AELIÉS, qui représentent ensemble plus de 60 000 étudiants et étudiantes,souhaitent la création d’un laissez-passer annuel illimité pour tous les étudiants universitaires. Selon le mémoire, pareille initiative permettrait le retrait de 2 350 voitures des routes après cinq ans, ce qui représente 2 912 tonnes de GES de moins par année. Samuel Rouette-Fiset rappelle d’ailleurs que la volonté de sortir les voitures de la circulation est un « argument qui a plu » lors des consultations.

© Francis Beaudry / Unpointcinq