Ils patrouillent les parcs pour se faire un peu d’argent en ramassant nos bières vides. On les appelle les valoristes, car ils redonnent de la valeur à la consigne, une alliée dans la réduction des gaz à effet de serre (GES). À condition qu’elle ne finisse pas à la poubelle.
Un nouvel outil a vu le jour cet automne pour aider les membres de la Coop Les Valoristes à cueillir les bouteilles et les canettes plus rapidement et plus sécuritairement : la consigne J’accroche. Éprouvée à Vancouver, l’initiative, soutenue par les écoquartiers de Montréal, consiste à installer un crochet sur un mur ou une clôture devant chez soi pour y suspendre, le jour de la collecte des matières recyclables, nos contenants consignés.
La consigne J’accroche se vend 15 $ et permet de poser une action en changements climatiques, car ce n’est pas tout le monde qui fait du tri à la source. Les poubelles publiques ou privées regorgent de contenants qui valent 5, 10 ou 20 sous et dont le cycle de vie est prématurément écourté.Faits intéressants :
- Une canette en aluminium est recyclable à 100 % et à l’infini;
- La consigne a été instaurée dans la province il y a plus de 200 ans par l’industrie brassicole;
- Nous jetons aux poubelles l’équivalent de 28 millions de dollars de consignes par année au Québec;
- Il y aurait 2 000 valoristes à Montréal.
Source : Consigneco & Coop Les Valoristes
Selon RECYC-QUÉBEC, 500 bouteilles de bière en verre brun consignées 15 fois chacune éviteront l’émission de 85 kg de CO2, l’équivalent de 400 km en voiture.
Comment savoir ce qui est consigné ou non? Ce tableau vous dit tout. Et la vidéo qui suit vous montre l’impact et l’importance des valoristes là où ils sont à l’œuvre.