«Slaque» sur le gros char

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©Sébastien Thibault
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La grosse voiture à essence, outil de liberté et de virilité? C’est ce que nous vend la pub à répétition. À bien y penser, ce serait plutôt le contraire, non? La caisse de métal nous coûte la peau des fesses, nuit à notre liberté financière et augmente… notre tour de taille à force d’être assis au volant. Triste réalité : jamais personne n’a obtenu des abdos d’enfer en roulant en pick-up. Est-il temps de revoir notre rapport aux gros moteurs?

1. Un trou dans le portefeuille

En regardant un match de hockey, nous sommes exposés à bien plus de pubs de camions que de buts du Canadien. La raison : la marge de profit des constructeurs sur les pick-up est énorme. Ils font donc tout leur possible pour nous convaincre d’engouffrer de 30 000 à 100 000 dollars dans l’achat d’un gros véhicule énergivore.

Quelles sont les conséquences de ces véhicules ronronnants sur notre portefeuille? Selon l’outil de calcul de CAA, le coût d’utilisation annuel d’une camionnette standard (comme le Ford F150 XL 2,7 L EcoBoost Supercrew SWB) est d’environ 10 700 $, en roulant 20 000 km par année. C’est pas mal d’argent pour se déplacer d’un point A à un point B. Et ça pèse lourd aussi sur le climat, en émettant plus de 5000 kg de GES par année.

2. Troquer le volant pour le guidon

Outre la COVID-19, une autre pandémie touche les Québécois depuis longtemps : la sédentarité. Seulement la moitié d’entre nous atteint le niveau d’activité physique recommandé par l’Organisation mondiale de la santé, qui est d’au moins 150 minutes par semaine à intensité moyenne ou 75 minutes à intensité élevée.

Afin de concilier temps de transport et exercice physique, rien de mieux que le vélo. Faire 10 km en pédalant prend généralement, selon le trafic, plus de temps qu’en voiture. Ce temps n’est pas gaspillé; il est plutôt rentabilisé en perte de calories et en renforcement musculaire. Une heure de vélo en roulant entre 20 et 22 km/h brûle 566 calories (pour une personne de 70 kilos) selon cet outil de calcul. C’est l’équivalent en calories d’un Big Mac. Avec vos mollets d’enfer, les femmes ne vous regarderont plus du même œil…

3. Électrifiez vos transports

Vous avez absolument besoin d’une voiture : pourquoi ne pas rouler à l’électricité? Les voitures électriques ne sont pas l’apanage des riches. Vrai, leur coût d’achat dépasse celui des véhicules à essence. Toutefois, les électromobilistes économisent à long terme sur le coût d’utilisation. Un véhicule à batterie nécessite très peu d’entretien et sa recharge coûte des peanuts comparativement à un plein d’essence. Cet outil d’Hydro-Québec permet de faire vous-même le calcul.

Côté GES, les véhicules 100 % électriques n’en émettent pas. Côté fabrication, ils exigent beaucoup moins de matières premières que leurs comparables à essence, grâce aux possibilités de recyclages des batteries, selon cette étude révélatrice.

4. La multiplication du choix

L’autonomie des voitures électriques cause de l’anxiété. Personne ne veut tomber en panne d’énergie entre Montréal et Québec. Cependant, la capacité des batteries augmente à vitesse grand V et le choix des véhicules électriques ne cesse de se diversifier. Cet été, trois nouveaux modèles, affichant plus de 400 km d’autonomie, débarqueront sur le marché canadien : ID.4 (Volkswagen), Ariya (Nissan) et Ioniq 5 (Hyundai). Leur arrivée pourrait donner le knock-out  aux moteurs à combustion.

Moins de pollution, un coût d’utilisation inférieur et des accélérations plus rapides que les modèles à essence. Qui dit mieux?

Cet article a été écrit par Simon Diotte dans le cadre d’une expérience éditoriale où l’équipe d’Unpointcinq a testé ses biais conscients et inconscients en matière de genre et d’action climatique. Pour en savoir plus, c’est par ici.

 

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