Chaque mois, nous cherchons des bonnes nouvelles climatiques à vous présenter, question d’égayer un peu l’actualité environnementale. Au menu de ce début de vacances : un projet pour aider les pollinisateurs à Laval, un investissement pour le transport en commun dans l’Est-du-Québec et la création d’une forêt toute spéciale en Abitibi. Bonne lecture!
La Ville de Laval donne un coup de pouce aux pollinisateurs
Laval a inauguré un nouveau jardin de biodiversité dédié aux pollinisateurs, situé au cœur de l’île Jésus ! Ce jardin vise à promouvoir la conservation des espèces et à sensibiliser les citoyennes et citoyens à l’importance des pollinisateurs, comme les abeilles et les papillons, essentiels pour la biodiversité. L’aménagement comprend une variété de plantes indigènes et exotiques, choisies pour attirer et nourrir ces précieux insectes.
Le projet, mené en partenariat avec une organisation dont on vous parle souvent, Nouveaux Voisins, inclut des panneaux éducatifs pour informer les visiteurs sur le rôle des pollinisateurs et les moyens de les protéger. En plus de tout ça, des ateliers et des visites guidées seront organisés pour les écoles et le grand public!
Par voie de communiqué, Alexandre Warnet, conseiller municipal de Laval-des-Rapides et membre du comité exécutif et responsable des dossiers de l’environnement, a exprimé sa fierté, soulignant l’engagement de la ville envers l’environnement et la biodiversité. Il a rappelé que chacun peut contribuer à la protection des pollinisateurs en adoptant des pratiques de jardinage respectueuses de l’environnement, comme éviter l’usage de pesticides et planter des fleurs mellifères.
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Des chercheurs créent une forêt connectée en Abitibi-Ouest
Et si les arbres pouvaient nous parler? L’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) a lancé une forêt expérimentale intelligente dans la MRC d’Abitibi-Ouest pour étudier l’impact des changements climatiques sur les forêts boréales. Ce projet, dirigé par Fabio Gennaretti, professeur-chercheur à l’Institut de recherche sur les forêts (IRF) de l’UQAT, utilise des capteurs environnementaux pour collecter des données en temps réel sur la croissance des arbres et leur réponse à des événements météorologiques extrêmes, tels que les sécheresses et les gelées.
Les capteurs installés dans cette forêt mesurent divers paramètres environnementaux, comme la température, l’humidité du sol et la croissance des arbres. Ces données permettent de mieux comprendre la résilience des forêts boréales face aux conditions climatiques changeantes et de développer des stratégies pour leur gestion durable. Et le plus beau là-dedans? La forêt expérimentale servira aussi d’outil pédagogique pour les étudiantes, les étudiants et la communauté scientifique, offrant un laboratoire vivant pour l’étude des écosystèmes forestiers et l’impact du climat.
Pour plus de détails, consultez le photoreportage de Radio-Canada.
Un investissement de plus de 5 millions pour le transport en commun dans l’Est-du-Québec
On vous parlait récemment de la difficulté de financer les projets de transport en commun en région. Eh bien, l’Est-du-Québec a obtenu une aide du gouvernement fédéral qui sans tout régler, donnera un bon coup de pouce.
Le fédéral a annoncé investir 5,4 millions de dollars dans le transport collectif et l’électrification des transports en Gaspésie et au Bas-Saint-Laurent. L’annonce a été faite par Diane Lebouthillier, ministre fédérale des Pêches et députée de Gaspésie–Les Îles-de-la-Madeleine, à Carleton-sur-Mer. La majeure partie de ce financement est destinée à la Régie intermunicipale de transport Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine (RÉGÎM), qui prévoit électrifier sa flotte d’autobus et installer des bornes de recharge.
La ministre Lebouthillier a souligné l’importance de ces services pour les personnes âgées qui ne peuvent plus conduire, contribuant ainsi à leur inclusion sociale. Le président de la RÉGÎM, Daniel Côté, a exprimé l’objectif d’une flotte 100 % électrique d’ici deux à trois ans, tout en reconnaissant les défis financiers et logistiques, notamment la difficulté de trouver 21 minibus électriques nécessaires.
500 000 $ seront alloués à l’organisme CMétis au Bas-Saint-Laurent pour un service de transport collectif sur demande, avec l’achat de trois VUS électriques pour desservir Grand-Métis, Saint-Octave-de-Métis et Baie-des-Sables, permettant ainsi aux aînés de rester dans leurs communautés.