Un toit vert à l’école

Le toit-jardin du Pensionnat du Saint-Nom-de-Marie
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Le toit-jardin du Pensionnat du Saint-Nom-de-Marie ©Victoria Adham
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Avec son toit-jardin, le Pensionnat du Saint-Nom-de-Marie, une école secondaire de Montréal, s’adapte aux aléas des changements climatiques. Voici la petite histoire derrière sa création.

En 2014, la chaleur était insupportable entre les murs de l’école du Pensionnat du Saint-Nom-de-Marie. À cette époque, il n’y avait pas encore l’air climatisé. Les plaintes du personnel et des élèves s’accumulaient. C’est à ce moment qu’est née l’idée d’un jardin potager sur le toit de l’école dans l’esprit de Martine Plessis-Bélair, enseignante de français en première secondaire. L’objectif : diminuer les îlots de chaleur et donc réduire la température de l’édifice.

 
L’enseignante a fait face à plusieurs défis pour mener le projet à bien. Par exemple, elle a dû trouver des bénévoles pour l’aider, l’argent pour construire le jardin et des spécialistes en agriculture, car l’enseignante n’avait pas de formation dans le domaine. « On a été aidés par une entreprise d’agriculture urbaine, La Shop agricole, pour concrétiser ce projet », raconte Martine Plessis-Bélair.

Martine Plessis-Bélair
Martine Plessis-Bélair ©Victoria Adham

La structure du toit de l’école ne pouvait pas accueillir un jardin complet, avec de la terre directement sur le toit. Ce sont donc des pots et des bacs à jardinage qui ont été installés. Les professionnels de La Shop agricole ont mis en place le jardin, formé une équipe pour l’entretien, les récoltes et le contrôle des maladies et des insectes ravageurs. L’équipe fait une visite hebdomadaire pour assurer la bonne croissance et le rendement des végétaux. Quelques ruches ont aussi bonifié l’installation pour aider à la pollinisation des plantes. C’est la coopérative Miel Montréal qui se charge de leur entretien et récolte le miel pour l’école.

Verdir et nourrir

Le projet comprend également un volet éducatif. Certains professeurs enseignent aux élèves à cultiver légumes et fines herbes afin de les encourager à créer leurs propres potagers chez eux, et ça marche! Plusieurs s’y sont mis. Aussi, pendant les vacances d’été, les élèves peuvent s’impliquer bénévolement s’ils le souhaitent, en participant à l’entretien du potager.

Plantes sur le toit
©Victoria Adham

Et que deviennent les récoltes? Dans un esprit communautaire, les légumes sont donnés à l’organisme MultiCaf, qui sert des repas aux personnes démunies. Cette banque alimentaire a été choisie, car elle se situe à côté de l’école, ce qui permet d’éviter le transport des aliments en voiture, et donc les émissions de gaz à effet de serre qui y sont associées.

Bientôt, plus de pots de jardinage seront installés sur le toit. Des plantes mellifères, c’est-à-dire qui produisent beaucoup de pollen et de nectar, seront aussi plantées pour le plus grand bonheur des abeilles et des amateurs de miel. Martine Plessis-Bélair espère que le toit-jardin vivra encore longtemps au sommet du Pensionnat du Saint-Nom-de-Marie.

L’expérience de rédaction de Victoria

La rédaction de cet article était un vrai délice. J’ai appris tant de belles choses sur mon école. J’ai tant aimé la rédaction de mon tout premier article. Cela a été une vraie bonne aventure.

Victoria

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