À Québec, « implanter les sacs mauves aussi dans les écoles »

Ludovic et Marie-Soleil
array(26) { ["ID"]=> int(71852) ["post_author"]=> string(2) "93" ["post_date"]=> string(19) "2024-01-17 06:01:38" ["post_date_gmt"]=> string(19) "2024-01-17 11:01:38" ["post_content"]=> string(0) "" ["post_title"]=> string(66) "À Québec, « implanter les sacs mauves aussi dans les écoles »" ["post_excerpt"]=> string(315) "Depuis deux ans, Ludovic Pépin fait partie du Conseil national des jeunes ministres de l’environnement (CNJME) de la campagne Sors de ta bulle (Fondation Monique-Fitz-Back). Rencontre en cinq questions avec ce jeune homme engagé et motivé qui a à cœur de changer les choses, pour le mieux, autour de lui.  " ["post_status"]=> string(7) "publish" ["comment_status"]=> string(6) "closed" ["ping_status"]=> string(6) "closed" ["post_password"]=> string(0) "" ["post_name"]=> string(51) "installer-les-sacs-mauves-dans-les-ecoles-de-quebec" ["to_ping"]=> string(0) "" ["pinged"]=> string(0) "" ["post_modified"]=> string(19) "2024-01-24 10:32:05" ["post_modified_gmt"]=> string(19) "2024-01-24 15:32:05" ["post_content_filtered"]=> string(0) "" ["post_parent"]=> int(0) ["guid"]=> string(31) "https://unpointcinq.ca/?p=71852" ["menu_order"]=> int(0) ["post_type"]=> string(4) "post" ["post_mime_type"]=> string(0) "" ["comment_count"]=> string(1) "0" ["filter"]=> string(3) "raw" ["header"]=> string(4) "blog" ["displayCategories"]=> bool(true) }
Ludovic et Marie-Soleil ©Rémi Leroux
Created with Lunacy 2 min

Retombées positives générales

Depuis deux ans, Ludovic Pépin fait partie du Conseil national des jeunes ministres de l’environnement (CNJME) de la campagne Sors de ta bulle (Fondation Monique-Fitz-Back). Rencontre en cinq questions avec ce jeune homme engagé et motivé qui a à cœur de changer les choses, pour le mieux, autour de lui. 

Par Marie-Soleil Marleau, 15 ans
Jeune journaliste en environnement Sors de ta bulle – Cohorte 2023

 
À 16 ans, Ludovic Pépin, originaire de Québec, s’investit énormément auprès de son entourage et dans des causes qui sont importantes à ses yeux. À l’école, à la maison ou ailleurs.

Ludovic, qu’est-ce qui t’a motivé à t’impliquer en environnement et à devenir, entre autres, jeune ministre ?

Au début de mon secondaire, je me suis impliqué dans le comité environnement de mon école [l’école secondaire de Neufchâtel]. Après ça, on m’a suggéré ce comité-là [le Conseil national des jeunes ministres de l’environnement]. Il y avait une autre élève à mon école qui était dans l’ancienne cohorte et qui a fini par partir en s’en allant au cégep, j’ai donc pris sa place dans notre école. Sinon, avec mes parents, j’avais appris depuis longtemps le recyclage, on n’avait pas d’auto, je savais quand même plusieurs choses par rapport à l’environnement, ça m’intéressait, ça me touchait, et c’est pas mal comme ça aussi qu’a commencé cette passion-là.

Ludovic Pépin
Ludovic Pépin ©Sors de ta bulle

Sur quel projet travailles-tu présentement ?

Mon projet avec le Conseil, c’est d’approcher le maire de ma ville [Bruno Marchand] au sujet du recyclage et du compost dans les écoles. J’ai commencé des démarches parce que nous, par exemple, à notre école, on ne recycle que le papier et le carton. C’est le cas de plusieurs écoles, et je trouvais ça assez « spécial ». Je l’ai donc approché. Des démarches ont été engagées pour participer à un projet pilote qui vise à installer des sacs mauves dans les écoles. La nôtre va y participer.

Les sacs mauves ?

Les sacs mauves sont des sacs en plastique, recyclables, offerts dans la ville de Québec aux particuliers dans lesquels on peut jeter tous les résidus alimentaires afin qu’ils soient transformés en gaz naturel, selon le principe de biométhanisation. Ce dispositif a été mis en place par le maire actuel de la capitale, Bruno Marchand.

Dirais-tu que tu as évolué depuis que tu es jeune ministre ?

Avant d’entrer au Conseil, je pensais tout savoir sur l’environnement et, sincèrement, j’étais loin du compte. J’en ai beaucoup appris sur l’actualité, sur comment être plus écolo. J’ai aussi appris à sociabiliser. Avant, j’étais un petit peu plus discret. C’est encore le cas, mais j’ai quand même acquis des compétences pour parler devant les autres, pour rencontrer des gens… Je me suis aussi fait un réseau de contacts dans les activités organisées !

Comment vois-tu ton implication dans l’avenir ?

Je veux continuer à m’impliquer, c’est sûr. Avec le cégep, les études, je vais peut-être avoir un petit peu moins de disponibilité, mais je veux toujours continuer à passer une certaine partie de mon temps libre à agir pour l’environnement. C’est sûr qu’il faut que je m’informe pour savoir où et comment m’impliquer au cégep, sinon je peux aussi le faire hors de l’école. Comme la majorité de mes engagements sont dans mon école secondaire, il va falloir que je me recrée un réseau. Ça va être un petit défi, mais je pense quand même continuer à m’impliquer.

Pourquoi dirais-tu que c’est important, la lutte contre les changements climatiques ?

À notre point de vue, au moment où l’on est, ce n’est plus une opinion. Il a été prouvé à de nombreuses reprises que c’est quelque chose qui est grave, qui est imminent, pour lequel on doit agir. La lutte, c’est que chaque personne peut contribuer ne serait-ce qu’un tout petit peu et, si de nombreuses personnes s’y mettent, progressivement, c’est sûr qu’on va arriver à un grand changement. Autant les actions politiques que les petites actions ont des impacts. Oui, j’ai voulu me tourner vers de plus grosses actions [comme m’adresser au maire de Québec], mais les petites sont importantes. Chaque personne devrait pouvoir agir pour faire bouger les choses parce que les changements climatiques, on va tous les vivre. En fait, c’est quelque chose qu’on vit déjà. Alors oui, on vit quand même dans un pays privilégié, mais on doit donc agir, je pense, tant qu’on le peut encore.

Le CNJME, c’est quoi ?

Le Conseil national des jeunes ministres de l’environnement (CNJME) est un volet de la campagne Sors de ta bulle, de la Fondation Monique-Fitz-Back. Au total, 16 jeunes du secondaire (12-17 ans) y sont élus. Ces adolescents et adolescentes de différentes régions du Québec réalisent chaque année un projet, individuellement ou en tant que groupe, pour sensibiliser à la crise climatique et changer les choses. Pour obtenir plus d’info : https://sorsdetabulle.com/cest-quoi-le-conseil-national-des-jeunes-ministres-de-lenvironnement/  

L’expérience de rédaction de Marie-Soleil

J’ai beaucoup aimé rencontrer Ludovic à l’occasion de notre dernière réunion à Québec. C’était un bel échange où j’en ai appris pas mal sur l’implication des jeunes et j’ai réalisé à quel point il est possible, avec de la volonté, de faire bouger les choses. La rédaction de mon article aussi s’est bien déroulée… Bref, belle expérience !

Suivez-nous sur Facebook, Twitter, LinkedIn et Instagram. Abonnez-vous à notre infolettre