Faire réparer son cellulaire, un choix intelligent… et payant!

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Des chiffres évocateurs

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09 février 2018 - David Nathan, Fan de Retour vers le futur

La tendance aux allures de coutume qui pousse les consommateurs à changer de cellulaire comme ils changent de chemise génère une quantité phénoménale de gaz à effet de serre (GES). Pour s’attaquer à ce fléau, Insertech organise des « réparothons » qui offrent gratuitement une deuxième vie à vos appareils. L’informatique version sociale et environnementale!

C’est le réflexe de beaucoup d’utilisateurs de téléphones cellulaires : quand l’appareil n’est plus à la mode ou lorsqu’il a un problème, même le plus petit bris, on le remplace par un neuf ou par un modèle plus récent. Pourtant, ce geste anodin est loin d’être sans conséquences.

Des chiffres évocateurs

 

Les téléphones cellulaires génèrent en effet une très grande quantité de GES, de leur fabrication jusqu’à leur fin de vie. Selon une étude du Royal Institute of Technology de Stockholm, c’est la phase de fabrication qui génère la plus grande empreinte environnementale : 68 % contre 8 % pour l’utilisation. La fabrication d’un téléphone cellulaire a des conséquences directes sur l’environnement, puisqu’il faut environ 70 kg de matières premières pour produire, utiliser et éliminer un téléphone intelligent, soit 600 fois son propre poids.

 

À titre d’exemple, un des appareils les plus populaires, l’iPhone 8, génère 57 kg de CO2 pour trois ans d’utilisation. Notons que 80 % des émissions sont générées lors de la production du cellulaire. Ceux qui ont réparé leur vieil appareil au lieu d’acheter un nouvel iPhone 8 ont ainsi évité l’émission de 45,6 kg de CO2, ce qui équivaut à un trajet de 217 km en voiture! De plus, l’empreinte énergétique liée à la fabrication des téléphones intelligents est très grande. Selon un rapport de Greenpeace, la consommation d’énergie des sept milliards de cellulaires fabriqués dans le monde depuis 2007 représente 968 TWh, soit l’équivalent d’un an de consommation électrique en Inde.

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Bien entretenu, un cellulaire peut facilement durer 8 à 10 ans. (© David Nathan / Unpointcinq)

On passe à l’action

Nous gardons généralement notre téléphone moins de deux ans, alors que, dans la plupart des cas, il est encore en état de fonctionner. Réparer son cellulaire rallonge sa durée de vie, ce qui « dilue » les GES associés à sa production sur une plus longue période de temps.

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Durant les réparothons, les techniciens-bénévoles d'Insertech réparent gratuitement tablettes, ordinateurs et téléphones cellulaires. (© David Nathan / Unpointcinq)

« Un téléphone qui est bien entretenu a une durée de vie qui peut facilement atteindre huit ou neuf ans. Selon les modèles, la réparation n’est pas forcément quelque chose de complexe. On ne peut donc qu’encourager les gens à réparer leur appareil ou à le faire réparer par un spécialiste plutôt que de le changer », indique Adrian Dragoescu, technicien-réparateur chez Insertech, un organisme qui fait régulièrement des réparothons, des événements pendant lesquels des techniciens-bénévoles réparent gratuitement tablettes, ordinateurs et téléphones cellulaires.

Unpointcinq s’est rendu au dernier réparathon organisé par Insertech, un événement où les petits miracles technologiques furent nombreux.

Conseils et astuces pour prolonger la durée de vie de votre cellulaire :

  • La batterie doit être idéalement changée tous les trois ans. Pour la faire durer plus longtemps, on peut notamment baisser la luminosité de son écran, désactiver le Wi-Fi, fermer les applications après usage et charger son appareil avant qu’il ne passe sous la barre des 15 %.
  • La plupart des réparations concernent des bris physiques. Il est donc important de protéger l’appareil en mettant une coque de protection ainsi qu’une vitre protectrice sur l’écran.
  • Si vous voulez acheter un nouveau cellulaire et que votre ancien appareil est toujours fonctionnel, essayez de l’offrir à un membre de votre entourage. Peut-être qu’une de vos connaissances sera ravie de le récupérer.
  • Choisissez des marques qui utilisent des produits recyclés ou qui proposent un programme de recyclage.
  • Apportez vos vieux appareils électroniques à un centre de recyclage au lieu de les mettre à la poubelle.

Sources : Équiterre et Insertech