Vis ma vie zéro déchet

Laurianne de Casanove_Melissa de La Fontaine
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Qui dit traitement des déchets, dit gaz à effet de serre. Selon un rapport du gouvernement canadien, en 2015, l’enfouissement de ces déchets est à lui seul responsable de 5,6 % des gaz à effet de serre (GES) émis au Québec. Pour tenter de remédier à ce problème, certaines personnes ont décidé de l’attaquer à la racine en réduisant la quantité d’ordures qu’elles produisent chaque jour.

Mélissa de La Fontaine est conférencière et consultante « zéro déchet ». Elle achète ses aliments en vrac pour éliminer les emballages et utilise des sacs en tissus cousus par ses soins pour porter ses emplettes. Côté cosmétiques et produits d’entretien, elle privilégie les produits faits maison. Elle fabrique elle même son détergent à lessive, son déodorant, sa crème solaire, son chasse-moustiques, son gel pour les cheveux et même son baume à lèvres. Et si elle commande des plats à emporter dans un restaurant, elle veille à apporter son propre contenant réutilisable.

Mais il ne s’agit pas pour autant de se priver. La vie zéro déchet n’est pas un ascétisme. Chacun fixe ses propres limites et il peut arriver à la Montréalaise de faire quelques petits écarts. Elle achète ainsi certains produits emballés, comme du beurre, de la feta ou du dentifrice.

Au final, même si Mélissa concède elle-même que vivre sans produire de résidus est une utopie, elle aime penser que chaque geste compte et que tout le monde peut faire un effort. Quant à elle, ses déchets non recyclables tiennent aujourd’hui dans un petit pot en verre. Mais ne lui demandez pas à quelle fréquence elle doit le vider; c’est tellement rare qu’elle a oublié!" ["post_title"]=> string(24) "Vis ma vie zéro déchet" ["post_excerpt"]=> string(261) "Vivre sans produire de déchets, ça vous semble impossible? Mélissa de La Fontaine le fait depuis bientôt cinq ans, inspirée par Béa Johnson, véritable « gourou » de ce mode de vie. Son secret? Une bonne organisation ... et un peu d’huile de coude." ["post_status"]=> string(7) "publish" ["comment_status"]=> string(6) "closed" ["ping_status"]=> string(6) "closed" ["post_password"]=> string(0) "" ["post_name"]=> string(19) "vis-vie-zero-dechet" ["to_ping"]=> string(0) "" ["pinged"]=> string(0) "" ["post_modified"]=> string(19) "2020-02-03 21:23:40" ["post_modified_gmt"]=> string(19) "2020-02-04 02:23:40" ["post_content_filtered"]=> string(0) "" ["post_parent"]=> int(0) ["guid"]=> string(29) "https://unpointcinq.ca/?p=8807" ["menu_order"]=> int(0) ["post_type"]=> string(4) "post" ["post_mime_type"]=> string(0) "" ["comment_count"]=> string(1) "0" ["filter"]=> string(3) "raw" ["header"]=> string(4) "blog" ["displayCategories"]=> bool(true) }
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22 novembre 2017 - Laurianne De Casanove, Adepte du verlan

Vivre sans produire de déchets, ça vous semble impossible? Mélissa de La Fontaine le fait depuis bientôt cinq ans, inspirée par Béa Johnson, véritable « gourou » de ce mode de vie. Son secret? Une bonne organisation … et un peu d’huile de coude.

Qui dit traitement des déchets, dit gaz à effet de serre. Selon un rapport du gouvernement canadien, en 2015, l’enfouissement de ces déchets est à lui seul responsable de 5,6 % des gaz à effet de serre (GES) émis au Québec. Pour tenter de remédier à ce problème, certaines personnes ont décidé de l’attaquer à la racine en réduisant la quantité d’ordures qu’elles produisent chaque jour.

Mélissa de La Fontaine est conférencière et consultante « zéro déchet ». Elle achète ses aliments en vrac pour éliminer les emballages et utilise des sacs en tissus cousus par ses soins pour porter ses emplettes. Côté cosmétiques et produits d’entretien, elle privilégie les produits faits maison. Elle fabrique elle même son détergent à lessive, son déodorant, sa crème solaire, son chasse-moustiques, son gel pour les cheveux et même son baume à lèvres. Et si elle commande des plats à emporter dans un restaurant, elle veille à apporter son propre contenant réutilisable.

Mais il ne s’agit pas pour autant de se priver. La vie zéro déchet n’est pas un ascétisme. Chacun fixe ses propres limites et il peut arriver à la Montréalaise de faire quelques petits écarts. Elle achète ainsi certains produits emballés, comme du beurre, de la feta ou du dentifrice.

Au final, même si Mélissa concède elle-même que vivre sans produire de résidus est une utopie, elle aime penser que chaque geste compte et que tout le monde peut faire un effort. Quant à elle, ses déchets non recyclables tiennent aujourd’hui dans un petit pot en verre. Mais ne lui demandez pas à quelle fréquence elle doit le vider; c’est tellement rare qu’elle a oublié!