Concessionnaire de motoneiges et carboneutre!

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Retombées positives générales

12 mars 2021 - Guillaume Roy, En quête d'aventure

Le plus gros concessionnaire de motoneiges Ski-Doo au pays, Sports DRC, est maintenant carboneutre et fier d’encourager ses clients motoneigistes à le devenir.

Basée à Alma au Lac-Saint-Jean, Sports DRC compense non seulement ses propres émissions de gaz à effet de serre (GES), mais aussi celles de ses clients qui achètent une motoneige neuve durant leur première année d’utilisation. Au lieu de se fermer les yeux devant l’urgence climatique, l’entreprise souhaite plutôt jouer un rôle de chef de file pour tenter de « sauver nos hivers ».

« En tant que motoneigiste, on aime se retrouver dans la nature et on veut garder nos hivers propices à la motoneige. C’est pourquoi on a décidé de faire notre part en diminuant notre empreinte carbone », souligne d’emblée l’une des propriétaires de l’entreprise, Émilie Saint-Laurent.

L’entreprise a commencé par compenser ses propres émissions de GES en calculant la consommation d’essence, de diesel, de propane et de gaz naturel qu’entraînaient ses activités. L’opération a été réalisée en partenariat avec Carbone boréal, un programme de compensation de GES et une infrastructure de recherche de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC).

En tant que motoneigiste, on aime se retrouver dans la nature et on veut garder nos hivers propices à la motoneige.
Émilie Saint-Laurent, une des propriétaires de Sports DRC

« Puis, on a eu le goût d’aller plus loin en compensant les émissions des motoneiges achetées chez nous pour la première année de leur utilisation », poursuit-elle. Pour calculer l’empreinte moyenne d’une motoneige neuve, Sports DRC a travaillé avec Carbone boréal pour définir la proportion de motoneiges à 2 temps (40 %) et à 4 temps (60 %) vendues, ainsi que la distance moyenne parcourue par un motoneigiste en hiver (2400 km), ce qui représente 0,5 tonne d’équivalent CO2 (t éq. CO2) pour chaque engin. D’après ces données, il en coûte 18 $ pour compenser les émissions moyennes d’une motoneige sur une base annuelle, ce qui correspond à un reboisement de 3,6 arbres.

Bien que Sports DRC n’ait annoncé sa carboneutralité qu’en février 2021, l’entreprise a commencé à compenser ses émissions en 2019 pour ses propres opérations, puis en 2020 pour la première année d’utilisation des motoneiges vendues. « On pensait faire l’annonce en mars 2020, mais avec l’arrivée de la pandémie, on a décidé d’attendre », explique Émilie Saint-Laurent.

Depuis 2019, Sports DRC a ainsi contrebalancé les émissions de 1120 motoneiges en versant 28 295 $ pour compenser quelque 808,44 t éq. CO2 grâce à la plantation de 5775 arbres en milieu agricole au Saguenay–Lac-Saint-Jean.

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Pour la saison 2020-2021, Sports DRC a compensé 437,46 t éq. CO2 grâce à la plantation de 3125 arbres. ©Courtoisie

Rien que cet hiver, Sport DRC a remis 10 026 $ à Carbone boréal au nom de sa clientèle, en plus de 5284 $ pour ses propres opérations. Pour la saison 2020-2021, le concessionnaire a donc compensé 437,46 t éq. CO2 grâce à la plantation de 3125 arbres.

Un leader du changement

Sports DRC encourage aussi ses clients à continuer à compenser les émissions de leur motoneige une fois passée sa première année d’usage. Tous les clients qui participent sont automatiquement inscrits à un concours leur donnant la chance de gagner 1000 $ en pièces et services. 

Richard Pagé, un Almatois qui s’est mis à la motoneige il y a neuf ans, est ravi de l’initiative de son concessionnaire. « C’est vraiment un beau geste d’investir dans le boisement des terres agricoles », dit-il, car les arbres captent le carbone dans l’atmosphère, ce qui permet de limiter le réchauffement climatique et ses impacts néfastes sur l’hiver (moins de chute de neige, redoux, dégel, etc.). Inspiré par l’initiative, ce client prévoit continuer à compenser les GES émis lors de ses déplacements en motoneige dans les années à venir.

Sports DRC mise sur ce volet éducatif pour conscientiser les motoneigistes aux changements climatiques. L’entreprise diffusera également deux capsules vidéo au cours des prochaines semaines, l’une sur l’initiative de compensation carbone et l’autre qui montre comment devenir un motoneigiste écoresponsable. 

Pour Sports DRC, faire appel à Carbone boréal allait de soi, car en étant affiliée à l’UQAC, l’organisation est garante des GES compensés. Par ailleurs, « 20 % des sommes que l’on verse à Carbone boréal seront placées en fiducie pour payer des bourses aux étudiants qui travaillent sur l’effet des changements climatiques sur nos forêts », se réjouit Émilie Saint-Laurent.

Sports DRC a aussi choisi de compenser ses émissions au moyen de plantations sur des terres agricoles en friche, une façon de remercier les agriculteurs qui accordent un droit de passage sur leur terre… et d’atténuer l’image négative laissée par les motoneigistes irrespectueux qui roulent dans les champs et brisent les cultures.

La compensation sur les terres agricoles coûte plus cher qu’en forêt publique, soit 35 $ par t éq. CO2 plutôt que 28 $, car une compensation de 7 $ est versée aux agriculteurs, qui profitent aussi du fait que leurs terres improductives sont reboisées gratuitement. En échange, le producteur s’engage à ne pas couper les arbres plantés par Carbone boréal et à lui laisser libre accès à ses terres à des fins de recherche.

« C’est une très belle initiative pour conscientiser, éduquer et influencer les gens », se réjouit le biologiste et professeur Claude Villeneuve, directeur de la Chaire en éco-conseil de l’UQAC et de Carbone boréal.

Ce dernier admet que la compensation carbone doit constituer la dernière étape après avoir réduit au maximum ses émissions de GES, mais cette solution demeure un outil intéressant pour influencer les actions des gens au quotidien, au lieu de les inciter à cesser la pratique de tous sports motorisés par exemple. « Ce n’est pas comme ça que tu amènes les gens à faire une réflexion plus large, dit-il. Sports DRC prend un très beau risque en affichant ses valeurs! »

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