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Retombées positives générales
Une manière efficace d’atténuer l’écoanxiété passe par le partage de bonnes nouvelles environnementales. Au menu cette semaine : une collecte historique de piles recyclées dans la province, un nouveau règlement municipal qui déclenche les passions et une augmentation des tarifs pour les grandes entreprises polluantes du Québec. Bonne lecture!
Arroser son asphalte à Rimouski, c’est chose du passé
La ville de Rimouski s’apprête à interdire le nettoyage des entrées de maison à l’eau potable en tout temps. Une décision qui va plus loin que les règlements municipaux d’autres villes comme Montréal ou Québec, où l’interdiction ne s’applique qu’à certaines périodes de l’année. Les contrevenants recevront une amende allant de 150 à 175$. Il y aura cependant quelques exceptions, notamment lors des travaux d’aménagement.
La décision du conseil municipal, qui a semé l’émoi sur les réseaux sociaux au moment de son annonce, est une réponse aux sécheresses que la ville du Bas–Saint-Laurent a connues ces dernières années. Les propriétaires d‘asphalte devront maintenant s’en remettre à un système qui a fait ses preuves… la pluie!
Québec serre la vis aux grands pollueurs
Le gouvernement québécois a annoncé cette semaine qu’il augmentera de façon considérable les droits que doivent payer les entreprises rejetant des contaminants dans l’air et dans l’eau. Cette modification aux droits annuels – qui n’avaient pas changé en près de 30 ans –, fera en sorte que chaque tonne de contaminants coûtera dorénavant quatre fois plus cher. Quelque 85 entreprises seront touchées par ce changement au Règlement relatif à l’exploitation d’établissements industriels (RREEI).
Cette hausse fait écho aux différents scandales environnementaux qui ont touché le Québec dans les dernières années, dont celui impliquant récemment la Fonderie Horne, à Rouyn-Noranda. Le ministre de l’Environnement, Benoit Charrette, a lui-même reconnu qu’une « telle mise à jour » était essentielle.
Un record de piles recyclées au Québec
Nul besoin de rappeler à quel point la gestion des piles en fin de vie est importante pour l’environnement. Dans ce contexte, les Québécois et Québécoises peuvent se targuer d’avoir été des élèves modèles au niveau national cette année. Le Québec a en effet dépassé les objectifs fixés en collectant 1 429 000 kg, la plus grande quantité parmi toutes les provinces canadiennes.
Au niveau national, c’est plus de 4,4 millions de kg de piles et de batteries qui ont été recyclées en toute sécurité.
Rappelons qu’il existe plus de 10 000 points de dépôts au Canada pour déposer ses vieilles piles mortes et éviter qu’elles ne se retrouvent dans les sites d’enfouissement. Une action simple qui rapporte beaucoup!
