L'équipe canadienne à la Coupe du monde de la pâtisserie ©Les photos d'Augustin
Retombées positives générales
Des pâtisseries canadiennes écoresponsables championnes du monde, des poids lourds électriques qui transportent du papier et deux universités québécoises qui se démarquent pour leur leadership climatique. Après huit mois d’hibernation, les bonnes nouvelles d’Unpointcinq sont de retour!
Le prix spécial « écoresponsable » pour la pâtisserie canadienne
Un dessert délicieux ET respectueux de la planète? C’est le pari qu’a relevé l’équipe canadienne à l’occasion de la Coupe du monde de la pâtisserie, qui s’est déroulée les 20 et 21 janvier à Lyon, en France, sur le thème, justement, des changements climatiques. L’équipe a mis la main sur le prix spécial « écoresponsable ». Pour déterminer le gagnant, le jury a évalué les actions en matière de développement durable liées à l’approvisionnement des matières premières ou encore la réduction du gaspillage alimentaire lors de la préparation des desserts.
20 pays étaient en lice pour la compétition d’envergure où chaque équipe devait créer 42 desserts de dégustation et trois pièces artistiques en dix heures. C’est la brigade japonaise qui est ressortie grande gagnante du concours. Le Canada, pour sa part, s’est classé 10e.
L’équipe canadienne était composée de Daniel Garcia, chef-pâtissier, coordonnateur de la formation professionnelle à l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ), Patrick Bouilly professeur de pâtisserie à l’ITHQ et spécialiste du sucre, Jacob Pelletier, maître chocolatier, et Ross Baisas, expert en sculpture sur glace. C’était la première participation du Canada à la Coupe du monde de la pâtisserie en 15 ans.
L’Université de Sherbrooke au sommet du développement durable
L’Université de Sherbrooke (UdeS) rafle la première place mondiale en développement durable au classement du STARS (Sustainability Tracking, Assessment & Rating System) pour l’enseignement supérieur. Elle obtient la note de 92,73 et devient ainsi la première université à dépasser les 90 points!
Ce classement mis sur pied par l’AASHE, une organisation internationale valorisant la durabilité au sein de l’enseignement supérieur, analyse plusieurs composantes internes des universités. Parmi elles : la protection de la biodiversité, l’engagement étudiant, l’approvisionnement et l’investissement responsables ou encore les initiatives en matière de santé organisationnelle, d’équité, de diversité et d’inclusion.
À l’heure actuelle, plus de 75 % des départements de l’UdeS ont mis en branle des projets de recherche liés au développement durable. Les cours où les enjeux de durabilité énumérés plus haut sont au programme dans plus de 90 % des départements.
Kruger électrifie ses poids lourds
Deux camions électriques assurent désormais une partie du transport des matériaux et produits de Kruger, le fabricant québécois de produits de papier (Cashmere, Scotties, etc.). Ils relient par exemple les usines de l’entreprise à ses différents centres de distribution à travers le Québec. Ces deux semi-remorques 100 % électriques remplacent un camion au diesel et sont sur les routes sept jours sur sept, 20 heures sur 24. Et ce n’est qu’un début puisque 50 camions supplémentaires ont déjà été commandés afin d’en déployer 15 à 20 autres sur les routes dans les 24 prochains mois.
La recharge des batteries électriques de ces mastodontes n’est pas aussi simple que celle des voitures et peut freiner les ardeurs des compagnies qui veulent électrifier leurs transports. Kruger a acquis ses propres bornes de recharge afin de recueillir des données sur la performance de ses véhicules. La division Énergie de Kruger souhaite même devenir un modèle et partager son expérience avec d’autres entreprises désireuses d’opérer une transition vers le transport électrique.
À l’Université de Montréal, le plastique n’est plus fantastique
L’Université de Montréal a pesé sur l’accélérateur: le plastique à usage unique dans ses comptoirs d’alimentation, c’est (presque) de l’histoire ancienne!
À compter du 6 février en effet, la cafétéria de l’université, ses cinq comptoirs d’alimentation et ses 25 cafés étudiants (rien de moins!) devront dire au revoir aux emballages de plastique. L’UdeM deviendra alors la première université du Québec à interdire le plastique à usage unique de façon aussi étendue.
La communauté étudiante disposera de trois options pour consommer sa nourriture et son – indispensable! – café matinal : apporter ses propres contenants, en acheter ou… en louer. L’entreprise québécoise Cano prêtera gratuitement des contenants en plastique qui seront ensuite lavés et réutilisés. Les étudiants et étudiantes n’auront qu’à télécharger une application sur leur téléphone et à louer tasses, boîtes et autres grâce à un simple code QR. Ah, la technologie…
