Action climatique: les bonnes nouvelles du 21 mai

Bonnes nouvelles
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Retombées positives générales

Parmi les bonnes nouvelles des deux dernières semaines, quatre nous ont particulièrement allumés dont un vol Paris-Montréal propulsé en partie par de l’huile de friture 😮, et la possibilité de déguster une NEIPA 100 % locale, brassée en Estrie. Santé!

De la friture sur la ligne Air France entre Paris et Montréal

Un Airbus 350 de la compagnie Air France s’est posé mardi dernier à Montréal après avoir traversé l’Atlantique propulsé en partie par de l’huile de friture. C’est un vol dans la bonne direction afin de réduire l’impact sur le climat du transport aérien, qui est responsable d’environ 3 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES). Pour cet événement présenté comme une « première historique », l’appareil a embarqué dans ses réservoirs 16 % de biocarburant fabriqué à partir d’huile de cuisson usagée, de graisses animales et de déchets. Selon le communiqué d’Air France, ce carburant a permis d’éviter, lors de ce vol Paris-Montréal, le rejet de 20 tonnes de CO2 dans l’atmosphère, ce qui correspond aux émissions de GES de 95 000 km effectués en voiture légère.

Ni hasard, ni coïncidence, Air Canada communiquait le même jour la signature d’un partenariat avec l’Aéroport d’Edmonton « pour réduire les émissions de carbone et promouvoir un secteur aérien vert et durable » à travers différentes initiatives comme le développement de biocarburants, l’électrification du matériel ou le remplacement des plastiques à usage unique.

Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, l’Aéroport de Trois-Rivières a annoncé dernièrement qu’il contribuera au fonds environnement Éclore de Trois-Rivières. Pour chaque litre d’essence vendu aux usagers de l’aéroport, la Ville remettra un cent au fonds pour le soutien de projets en développement durable. La mesure permettra de récolter de 10 000 à 15 000 $ chaque année.

Une bière à saveur très locale

 Blonde, de blé ou IPA, la microbrasserie Canton Brasse, située à Orford, en Estrie, élabore des bières très locales. 80 à 90 % de leurs ingrédients et matières premières proviennent d’un rayon de moins de 200 km. Les brasseurs visent d’ailleurs à améliorer ce score en concoctant une New England India Pale Ale (NEIPA) 100 % locale.

En produisant de la bière avec des ingrédients d’ici, la microbrasserie réduit ses émissions de gaz à effet de serre liées au transport. En plus de l’approvisionnement de proximité, Canton Brasse donne aussi dans l’économie circulaire. La drêche, un résidu céréalier issu du brassage des bières, est utilisée par un producteur de yacks de la région pour nourrir ses animaux. La viande de yack est ensuite transformée en saucissons qui sont disponibles chez Canton Brasse. Comme quoi, tout est dans tout!

Sans déchets s’il vous plaît!

Concilier commande au resto et zéro déchet sera bientôt possible à Montréal. En effet, l’organisme La vague vient de recevoir un montant de 96 658 $ de la ville de Montréal et du MAPAQ pour développer un réseau de contenants réutilisables. Fonctionnant sur un principe de consigne comme La tasse, un autre projet de l’OBNL démarré en 2019, le programme « Des commandes à emporter zéro déchet pour Montréal » devrait être déployé d’ici la fin de l’année.

La vague ne se restreint pas à la Métropole. Son autre projet projet-pilote de plats réutilisables et consignés, « Commerces en transition », lancé cet hiver, s’adresse aussi à des restaurateurs de la Montérégie et de Chaudière-Appalaches. L’objectif à long terme étant d’offrir une solution zéro déchet à la restauration à emporter à l’échelle de la province.

Avec la pandémie, le nombre de commandes à emporter a explosé et, par ricochet, la quantité de déchets générés par les contenants à usage unique aussi. Les Montréalais ont utilisé entre 17 et 28 millions de plats de plastique lors de leurs commandes en octobre 2020 selon une estimation basée sur les dernières données de l’Association des restaurateurs du Québec et de Statistique Canada. Avec un retour à « la vie normale », ces chiffres pourraient baisser, mais « se commander du resto » est une habitude que l’on va sûrement garder. Alors, autant l’alléger en déchets!

Prévost aura son Repair café

Des espaces éphémères de réparation seront installés dès cet été dans les parcs de la ville de Prévost. Mais ce projet estival en annonce un plus gros : l’établissement permanent d’un Repair Café, un atelier de réparation de petits objets électriques ou électroniques. Si l’idée est née dans la tête du maire, Paul Germain, le projet est mené de façon conjointe par la municipalité, les commerçants et les citoyens. Une expérience de démocratie participative qui, pour Stéphane Cardi, chargé de projets en matière de lutte aux gaz à effet de serre à la Ville, permet de transformer le rapport d’autorité et offre une plus grande transparence sur la prise de décisions et l’allocation de ressources.

Pour gérer le projet, un réseau social de collaboration sans but lucratif, Vibrer Local est mis gratuitement à la disposition des acteurs impliqués. « C’est un espace neutre où la ville et les citoyens ont un rôle égal. C’est dans l’esprit du projet », indique Stéphane Cardi. Pour le moment, une vingtaine de citoyens ont embarqué dans l’aventure. La Ville invite d’ailleurs les Prévostois à proposer d’autres projets sur la même plateforme.

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