Défi climatique, défi démocratique

Nicolet - Port Saint Francois modules de jeu pour Budget participatif
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Retombées positives générales

27 février 2020 - Maxime Bilodeau, En paix avec ses contradictions

Aux quatre coins du Québec, des municipalités innovent et confient une partie de leur budget à leur population. Un geste de confiance qui s’avère positif pour le climat !

Réaménagement du secteur de Port-Saint-François, sur le bord du Saint-Laurent. Réfection du parc Nicoterre. Illumination du populaire terrain de baseball Ghislain-Auger. Les habitants de Nicolet, dans le Centre-du-Québec, ont à cœur leurs espaces publics ! Depuis 2017, ils sont invités à se prononcer sur les projets qu’ils souhaitent voir se réaliser dans le cadre de la démarche de budget participatif de la municipalité.

Le concept est simple : la Ville de Nicolet débloque une enveloppe équivalant à 1 % du budget municipal, soit environ 130 000 $ par année. Puis, elle laisse les citoyens s’entendre sur la façon de la dépenser. Aucun droit de veto ; le peuple a le dernier mot.

Ces trois dernières années, environ 10 % de la population de Nicolet s’est prêtée à cet exercice de démocratie participative. Cela représente plus de 700 personnes ! Ce taux de participation réjouit la mairesse, Geneviève Dubois, d’autant que la population doit se présenter à l’hôtel de ville pour voter. « Les autres municipalités qui tiennent un tel processus ont des taux de cinq à dix fois moins élevés », affirme-t-elle.

Trois ans après avoir cassé la glace, elle est « très fière » des retombées engendrées par les budgets participatifs. Selon elle, cette démarche permet aux citoyensd’exprimer leurs préoccupations au-delà de l’habituel cycle électoral de quatre ans. « L’amélioration de la qualité de vie est au centre de leurs priorités. Ça envoie un message fort aux élus », note-t-elle.

Projets climato-responsables

Les résidents de Nicolet ne sont pas les seuls à injecter leurs taxes dans des espaces verts et conviviaux qui contribuent à la réduction des îlots de chaleur. Un peu partout dans la province, les citoyens choisissent la plupart du temps, quand on leur en donne l’occasion, des projets qui contribuent à la lutte contre les changements climatiques.

Des Grandbasilois planchent sur des actions à mettre en oeuvre. © Ville de Saint-Basile-le-Grand

L’exemple de Rimouski est éloquent. À l’issue du budget participatif 2019, son second, la population a voté pour la construction de ponts, de tyroliennes et de structures d’escalade au parc Beauséjour. Ainsi, ils auront bientôt un parcours d’aventures en forêt à proximité du centre-ville, qui leur évitera de se déplacer en voiture et d’émettre des gaz à effet de serre.

Certaines municipalités vont même jusqu’à prévoir un « volet vert » à leur démarche de budget participatif. Par exemple, Shawinigan alloue jusqu’à 50 000 $ à des projets « visant un environnement sain et durable », comme la création d’un arboretum dans un parc municipal. Et à Matane, des arbres à fruits comestibles poussent désormais en face de la bibliothèque située en plein centre-ville.

 

Cet article provient d’un cahier sur l’action climatique municipale au Québec, publié par le quotidien Le Devoir, en partenariat avec Unpointcinq.