Combattre la tique en un clic

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Quelque 174 cas diagnostiqués au Québec en 2016, dont 124 survenus ici même : propulsée par les changements climatiques qui adoucissent le climat et favorisent la propagation des animaux vecteurs de la tique à pattes noires, la maladie de Lyme est une menace sérieuse et croissante au Québec.

Selon une étude réalisée par Virginie Millien en 2013 de l’Université McGill en collaboration avec le consortium Ouranos, « au Canada, le nombre de cas rapportés est moindre, mais l’augmentation potentielle et rapide de cas rapportés, notamment au Québec, constitue un problème grandissant de santé publique. De fait, plus de 3 % des tiques analysées lors d’une récente étude épidémiologique dans le sud-ouest du Québec en 2008 étaient positives pour la bactérie B. burgdorferi », bactérie qui cause la maladie de Lyme. Qui plus est, la maladie reste très difficile à diagnostiquer, ce qui n’aide en rien à en freiner la propagation. Selon la Fondation canadienne de la maladie de Lyme, si une personne ressent des symptômes et se rend chez un médecin, seul un test sanguin pourra détecter une infection à la bactérie B. burgdorferi.

Étant donné que de nombreux patients obtiennent régulièrement des résultats faussement négatifs, la Fondation recommande même de demander un deuxième ou un troisième avis médical si on craint un mauvais diagnostic.

Cette difficulté à diagnostiquer la maladie de Lyme est bien connue. Médecin-conseil à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), le docteur François Milord explique qu’après le premier stade de la maladie, qui survient après une piqûre de tique, les symptômes ressemblent beaucoup à ceux d’autres maladies. « La maladie de Lyme en phase deux et trois peut [engendrer] une paralysie du visage ou des douleurs au genou, qui sont des symptômes d’autres maladies. »  

Nouvelle formation

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Pour combattre la maladie de Lyme, en pleine croissance à cause des changements climatiques, la santé publique investit le web à la rescousse des médecins québécois. Au programme : un cours de deux heures en ligne pour tout savoir de la petite bête qui monte…

Quelque 174 cas diagnostiqués au Québec en 2016, dont 124 survenus ici même : propulsée par les changements climatiques qui adoucissent le climat et favorisent la propagation des animaux vecteurs de la tique à pattes noires, la maladie de Lyme est une menace sérieuse et croissante au Québec.

Selon une étude réalisée par Virginie Millien en 2013 de l’Université McGill en collaboration avec le consortium Ouranos, « au Canada, le nombre de cas rapportés est moindre, mais l’augmentation potentielle et rapide de cas rapportés, notamment au Québec, constitue un problème grandissant de santé publique. De fait, plus de 3 % des tiques analysées lors d’une récente étude épidémiologique dans le sud-ouest du Québec en 2008 étaient positives pour la bactérie B. burgdorferi », bactérie qui cause la maladie de Lyme. Qui plus est, la maladie reste très difficile à diagnostiquer, ce qui n’aide en rien à en freiner la propagation. Selon la Fondation canadienne de la maladie de Lyme, si une personne ressent des symptômes et se rend chez un médecin, seul un test sanguin pourra détecter une infection à la bactérie B. burgdorferi.

Étant donné que de nombreux patients obtiennent régulièrement des résultats faussement négatifs, la Fondation recommande même de demander un deuxième ou un troisième avis médical si on craint un mauvais diagnostic.

Cette difficulté à diagnostiquer la maladie de Lyme est bien connue. Médecin-conseil à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), le docteur François Milord explique qu’après le premier stade de la maladie, qui survient après une piqûre de tique, les symptômes ressemblent beaucoup à ceux d’autres maladies. « La maladie de Lyme en phase deux et trois peut [engendrer] une paralysie du visage ou des douleurs au genou, qui sont des symptômes d’autres maladies. »  

Nouvelle formation

 
Les piqure de tique expose au risque de la maladie de Lyme.

Pour s’assurer que les médecins ont en main les meilleurs outils de diagnostic, la santé publique s’organise. Un cours en ligne vient tout juste de voir le jour. Cette formation s’adresse aux médecins qui désirent en savoir plus sur les méthodes optimales de diagnostic de la maladie de Lyme.

Selon le docteur Milord, qui a contribué à l’élaboration du cours, les objectifs sont clairs. « La formation est un cours de deux heures qui est divisé en cinq parties. La première contient des informations générales sur l’infection à la bactérie B. burgdorferi, [tandis que] les autres sont concentrées sur quatre stades de la maladie de Lyme, comme la piqûre de tique, l’arthrite au genou ou la paralysie du visage », détaille l’expert.

La formation, disponible en ligne depuis la fin du mois d’août, est accessible à tout médecin qui souhaite la suivre et s’adresse particulièrement aux médecins de famille.

Si travailler à la formation des médecins œuvrant déjà dans le réseau de la santé est une chose, il semble y avoir des lacunes relativement à la formation universitaire des médecins, pense Florence Côté, une étudiante qui fait sa résidence en médecine. « On a vu un peu la maladie de Lyme en dermato au début du baccalauréat. Là, on commence à en entendre parler alors qu’on devient des médecins en début de pratique », affirme-t-elle après avoir consulté d’autres résidents dans son milieu de travail.