Maxime Bilodeau, le raconteux d’histoires climato-sympathiques

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© Crédit photo : Unpointcinq
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Retombées positives générales

Dans le cadre d’une rencontre du Laboratoire des jeunes journalistes en environnement à Québec, j’ai eu la chance d’écouter Maxime Bilodeau nous parler de la beauté du métier de journaliste. Bienvenue dans la vie d’un journaliste indépendant, particulièrement allumé par les questions climatiques.

« Un raconteux d’histoires » : c’est ainsi que se définit le journaliste indépendant Maxime Bilodeau. « Elles ont le pouvoir de façonner le monde », ajoute-il des étoiles dans les yeux. Kinésiologue de formation, il s’est trouvé une passion pour l’écriture peu de temps après la fin de ses études lorsqu’il croise le chemin d’une personne qui lui explique comment pitcher un sujet à un magazine. Maxime s’y essaie et ça marche, on lui commande un texte.

 

Aujourd’hui, ce résident de Québec vit de sa plume. « J’ai l’impression d’être payé pour aller à l’école », plaisante-t-il. Bien qu’il écrive sur toutes sortes de sujets, il s’intéresse particulièrement à la couverture des questions climatiques. Maxime est d’ailleurs un collaborateur régulier d’Unpointcinq depuis plusieurs années.

Mais attention, ça ne fait pas de lui un premier de classe au chapitre du climat pour autant. « Ce n’est pas parce que je suis un journaliste qui couvre le climat que mes comportements à titre de consommateur sont irréprochables », reconnaît-il. Oui, il essaie le plus souvent de marcher au lieu de prendre la voiture et il est végétarien, mais il ne s’estime pas parfait pour autant. Le journaliste nous a vraiment fait comprendre que c’était humain d’avoir des incohérences.

Maxime Bilodeau © Crédit photo : Unpointcinq

La subjectivité honnête

Pour Maxime, une sorte d’urgence d’agir s’est développée en écoutant les histoires des autres. Chaque anecdote apporte du vécu, et les entendre, être présent pour voir notre planète se détériorer, provoque une panique qui tranquillement se construit dans notre tête, mais qui peut servir de moteur à l’action. Souffrir d’écoanxiété est récurent depuis plusieurs années pour plusieurs, en particulier pour lui. « Chaque histoire peut engendrer de l’écoanxiété puisque ça nous rend très conscients des impacts de l’être humain sur les changements climatiques. Plus précisément, les nôtres. Ça rend notre réalisation chaque jour plus importante pour changer certaines actions », explique-t-il.

La jeune journaliste Coralie Paul et Maxime Bilodeau © Crédit photo : Unpointcinq

Devant cette urgence d’agir, le défi est de ne pas tomber dans le militantisme, ce que l’on reproche parfois aux journalistes qui couvrent l’environnement. Pour s’en prémunir, Maxime applique le principe de la subjectivité honnête du journaliste Pierre Bourgault, décrite ainsi dans le tome 2 de ses Écrits polémiques : « L’observation incomplète et personnelle d’une situation, si elle reste aussi honnête que possible, peut être objective, à condition de ne pas prétendre qu’elle soit autre chose que personnelle et incomplète. »

En nous parlant de son métier, Maxime nous a bien fait comprendre que chaque jour est un apprentissage, un moment où nous pouvons prendre conscience de notre impact. Il admet qu’être journaliste pigiste peut être essoufflant à cause de tous les sujets qu’il a envie de couvrir, mais avec un peu de passion, rien ne nous empêche de terminer cette course, selon cet infatigable qui apprécie aussi beaucoup les sports.

L’expérience de rédaction de Coralie

J’ai beaucoup aimé en apprendre plus sur la vie d’un journaliste et sur la réalisation de ses articles. J’ai aussi aimé l’entendre sur comment il s’y prend pour bien gérer son temps afin d’être efficace. De mon point de vue, rencontrer de nouvelles personnes est un enrichissement.

Coralie LJJE

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