Le vent dans les voiles

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Le Chinook est une rafale de vent qui dévale les pentes des montagnes Rocheuses de l’Ouest canadien. C’est aussi le nom d’un bolide éolien construit par une équipe d’ingénieurs de l’École de technologie supérieure de Montréal (ÉTS).

Chaque année, depuis 10 ans, des groupes de jeunes ingénieurs de partout dans le monde se réunissent aux Pays-Bas afin de participer à Racing Aeolus, une course de véhicules éoliens. Contrairement aux autres concours de ce genre, tels que les clubs de voitures de course et les clubs de véhicules solaires et à faible consommation d’essence qui existent depuis plusieurs décennies, Racing Aeolus est encore jeune et a peu de visibilité. L’équipe de l’ÉTS de Montréal, avec son véhicule Chinook, est d’ailleurs la seule à y représenter les Amériques.

Nicolas Côté, rencontré lors du Sommet mondial sur la mobilité durable à Montréal, affirme qu’il s’agit d’un vrai défi technologique puisque le bolide doit avancer grâce à un vent de face, ce qui était historiquement impossible avec les véhicules éoliens traditionnels. Il doit en plus le faire sans l’aide d’aucune batterie ni moteur électrique. « C’est entièrement mécanique », explique-t-il.

C’est en tentant pour la sixième fois de construire le véhicule le plus rapide avec la technologie la plus récente que l’équipe a su créer une éolienne six fois plus puissante que celles de sa catégorie sur le marché.

Selon Nicolas, la technologie de l’éolienne de Chinook saurait trouver sa place « dans des éoliennes à petite échelle sur des maisons, des chalets ou des résidences éloignées » et pourrait intéresser le marché des énergies vertes.

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28 août 2017 - Angelica Alberti Dufort, Geek de jazz et d'environnement

De jeunes ingénieurs de l’École de technologie supérieure de Montréal ont conçu une voiture qui avance seulement à l’aide du vent. L’éolienne qui la pousse est six fois plus puissante que les autres de sa catégorie et serait idéale pour alimenter en énergie de petites maisons éloignées.

Le Chinook est une rafale de vent qui dévale les pentes des montagnes Rocheuses de l’Ouest canadien. C’est aussi le nom d’un bolide éolien construit par une équipe d’ingénieurs de l’École de technologie supérieure de Montréal (ÉTS).

Chaque année, depuis 10 ans, des groupes de jeunes ingénieurs de partout dans le monde se réunissent aux Pays-Bas afin de participer à Racing Aeolus, une course de véhicules éoliens. Contrairement aux autres concours de ce genre, tels que les clubs de voitures de course et les clubs de véhicules solaires et à faible consommation d’essence qui existent depuis plusieurs décennies, Racing Aeolus est encore jeune et a peu de visibilité. L’équipe de l’ÉTS de Montréal, avec son véhicule Chinook, est d’ailleurs la seule à y représenter les Amériques.

Nicolas Côté, rencontré lors du Sommet mondial sur la mobilité durable à Montréal, affirme qu’il s’agit d’un vrai défi technologique puisque le bolide doit avancer grâce à un vent de face, ce qui était historiquement impossible avec les véhicules éoliens traditionnels. Il doit en plus le faire sans l’aide d’aucune batterie ni moteur électrique. « C’est entièrement mécanique », explique-t-il.

C’est en tentant pour la sixième fois de construire le véhicule le plus rapide avec la technologie la plus récente que l’équipe a su créer une éolienne six fois plus puissante que celles de sa catégorie sur le marché.

Selon Nicolas, la technologie de l’éolienne de Chinook saurait trouver sa place « dans des éoliennes à petite échelle sur des maisons, des chalets ou des résidences éloignées » et pourrait intéresser le marché des énergies vertes.

Les petites éoliennes se démarquent de l’hydroélectricité en termes d’émissions de GES puisqu’elles ne nécessitent pas de déforestation et de travaux majeurs liés à l’installation des lignes électriques. Elles sont aussi beaucoup moins dispendieuses. Il arrive que des bâtiments soient trop éloignés des lignes électriques principales et ceux-ci vont généralement se tourner vers le gaz pour des raisons économiques. Dans de tels cas, une petite éolienne pourrait devenir une source complémentaire, voire principale d’énergie, selon la taille du bâtiment.


Peu après la parution de cet article, lors de la 10e édition de la compétition Racing Aeolus, Chinook a remporté le nouveau record de performance mondial avec un ratio d’efficacité de 102,45%. Félicitations à toute l’équipe!