Cercle arctique

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Depuis le début de mes études en géographie, l’Islande est pour moi un fantasme de géographe. ENFIN, après 10 ans de maturation, mon voyage sur l’île de feu et de glace s’est concrétisé. Une aventure en trois temps : deux jours à l’assemblée annuelle Arctic Circle, une balade autour de l’île et une semaine de festival de musique à Reykjavik.

Je pourrais vous raconter en détail mes découvertes musicales et mes aventures en camper. Mais c’est ce que j’ai vu et entendu à l’assemblée d’Arctic Circle que j’ai envie de partager. Parce que j’y ai découvert, outre les beaux discours, un exemple concret d’implication des communautés autochtones dans l’adaptation et la lutte aux changements climatiques.

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12 décembre 2017 - Émilie Hébert-Houle, Géographe et contractuelle en éducation relative à l'environnement

Depuis le début de mes études en géographie, l’Islande est pour moi un fantasme de géographe. ENFIN, après 10 ans de maturation, mon voyage sur l’île de feu et de glace s’est concrétisé. Une aventure en trois temps : deux jours à l’assemblée annuelle Arctic Circle, une balade autour de l’île et une semaine de festival de musique à Reykjavik.

Je pourrais vous raconter en détail mes découvertes musicales et mes aventures en camper. Mais c’est ce que j’ai vu et entendu à l’assemblée d’Arctic Circle que j’ai envie de partager. Parce que j’y ai découvert, outre les beaux discours, un exemple concret d’implication des communautés autochtones dans l’adaptation et la lutte aux changements climatiques.

Entendre la majorité des leaders internationaux présents souligner l’importance du rôle des autochtones de l’Arctique face aux nombreux défis qu’imposent les changements climatiques, c’est déjà assez incroyable.

À ce sujet, la ministre canadienne des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord, Carolyn Bennett, a été très claire : « Les solutions sont là, dans le Nord. » 

Allant encore plus loin :

Les populations autochtones sont celles qui ont le plus à perdre. […] Mais, elles sont aussi celles qui ont le plus à offrir sur la base de leurs savoirs traditionnels, spécialement à propos de la durabilité de l’Arctique comme région, mais également pour les autres régions du monde. 

Dalee Sambo Dorough, Inuite et professeure à l’Université de l’Alaska à Anchorage

 

C’est exactement ce qui se passe avec la station Uapishka, présentée dans le cadre d’une conférence.

Située aux abords du réservoir Manicouagan, dans les terres de la partie nord de Baie-Comeau, sur la Côte-Nord, cette station a été codéveloppée par les Innus de Pessamit et l’équipe de la Réserve mondiale de la biosphère de Manicouagan-Uapishka (RMBMU). Les allochtones (nous) et les Pessamiulnut (les habitants de Pessamit, en innu) ont mis sur pied un complexe pour favoriser :

  • le transfert de connaissances scientifiques et autochtones en lien avec le territoire;
  • l’accès au territoire par les Innus et son occupation contemporaine;
  • le développement de capacités en gestion d’établissement, en écotourisme et en science pour les Pessamiulnut.

Conscients du manque de connaissances scientifiques en lien avec l’écosystème de la région  un îlot de 4000 km² de toundra entouré de forêt boréale et situé au sommet des monts Uapishka (nom attribué aux monts Groulx qui signifie « sommets blancs » en innu) , le personnel du RMBMU et les habitants de la région se sont mobilisés pour attirer des chercheurs.

Déjà, il s’y fait des tests en lien avec les énergies renouvelables pour les petits bâtiments en régions éloignées. Et je mettrais ma main au feu que, d’ici quelques années, il s’y fera des recherches visant à évaluer les conséquences des changements climatiques sur la forêt et sur le mode de vie traditionnel des Innus.

Mieux comprendre ensemble, c’est une grosse part de l’adaptation et de la lutte aux changements climatiques.

Pour en savoir plus et suivre l’évolution du projet : https://www.facebook.com/stationuapishka/