Les bonnes nouvelles de décembre 2024

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©Shutterstock/CatherineP

Pour finir cette année 2024 en beauté, quoi de mieux qu’une sélection de bonnes nouvelles sur l’environnement et le climat ? Au menu : des universités montréalaises qui s’engagent à faire mieux, la création d’un parc national dans le Nord-Du-Québec, un don écologique qui fait chaud au cœur dans les Laurentides et un guide pratique pour aider les municipalités à se libérer de l’asphalte. Bonne lecture!

1) Les universités se mobilisent pour le climat

Avec leurs dizaines de milliers de personnes, les campus des universités montréalaises forment presque des petites villes dans la ville. Conscientes qu’elles doivent faire leur part pour réduire leur empreinte climatique, plusieurs d’entre elles ont annoncé dans le dernier mois des mesures pour accélérer la cadence. Alors, quelles sont ces promesses?

1. Université de Montréal (UdeM)
La centrale thermique de l’UdeM est en cours de modernisation pour intégrer des technologies plus propres. Ce projet permettra une réduction significative des émissions de gaz à effet de serre, grâce à l’électrification et à l’amélioration des systèmes énergétiques existants.

2. Université du Québec à Montréal (UQAM)
L’UQAM agit sur deux fronts : la préservation de la biodiversité sur son campus et le lancement du «Plan Arbre» via la Chaire en forêt urbaine. Ces initiatives visent à accroître la végétation urbaine et à lutter contre les îlots de chaleur.

3. Université McGill
McGill excelle en développement durable, figurant parmi les meilleures universités au niveau mondial (15e) grâce à ses politiques novatrices en matière de réduction de son empreinte écologique. Et le meilleur reste à venir: début de 2025, l’université publiera sa Stratégie sur le climat et le développement durable 2025-2030! Voyez le classement QS World University Rankings: Sustainability 2025 ici.

4. Université TÉLUQ
L’établissement qui offre des cours universitaires à distance n’est pas en reste avec la création de la Chaire de recherche institutionnelle en solutions climatiques naturelles, qui étudie le stockage du carbone et les émissions de gaz à effet de serre (GES) dans les forêts naturelles et aménagées, et dans les agroécosystèmes.

Université McGill
Université McGill ©Shutterstock/AwanaJf

2) Donner du territoire pour le protéger

Un don écologique fait des heureux dans les Laurentides. La ville de Saint-Jérôme a reçu fin novembre une propriété d’une superficie d’un peu plus de treize hectares, de la part de la famille Cloutier, établie à Bellefeuille. On y retrouve de nombreuses zones humides, une faune diversifiée : chevreuils, coyotes, castors, bécassines des marais, ainsi que les corridors forestiers d’Oka-Tremblant et du Grand Coteau.

La nature de ce don engage la municipalité à préserver à perpétuité les milieux naturels qui sont présents sur ce territoire. La servitude de conservation est une entente entre un propriétaire foncier et une organisation de conservation. En fonction du type d’entente, les propriétaires peuvent conserver la propriété et l’usage des terres, toujours dans une optique de protection des zones naturelles.

La conseillère municipale à Saint-Jérôme, Nathalie Lasalle invite d’ailleurs la population propriétaire de terres à s’inspirer du geste de la famille Cloutier. L’objectif de Mme Lasalle est de protéger en bloc des aires additionnelles, dans la foulée de la servitude de conservation réalisée avec le parc naturel du Lac Jérôme.

La faune et la flore de ce territoire pourront donc continuer de s’épanouir, et la ville préservera un accès à la nature pour les générations à venir.

Don Écologique
Don Écologique ©GoogleMaps

3) Mettre en valeur la beauté du Nord-du-Québec

Le Québec célèbre une avancée majeure en conservation avec la création du parc national Nibiischii, dans le Nord-du-Québec. Ce projet novateur confie la gestion du parc à la Première Nation crie de Mistissini, une première au Québec.

Le parc protégera des écosystèmes uniques, riches en biodiversité, en valorisant le savoir traditionnel cri dans sa gestion. Avec plus de 20 000 hectares de forêts boréales, de lacs et de rivières, Nibiischii veut devenir une destination écotouristique phare.

« C’est un honneur d’agir en tant que partenaires de Québec pour établir un parc dont l’administration est assurée par la communauté crie, a déclaré Mandy Gull-Masty, grande cheffe du Grand Conseil des Cris (Eeyou Istchee) et présidente du Gouvernement de la nation crie. Ce processus contribuera à créer un espace dont pourront profiter tous les visiteurs et qui mettra en valeur la beauté de la région d’Eeyou Istchee. »

Alors, on se donne rendez-vous au parc national Nibiischii, en 2025?

Parc National Lac Mistissini
Parc National Lac Mistissini ©Shuttertock/JessyEtapp

4) Déminéraliser sa ville : un guide pratique pour les municipalités

Vous avez envie de déminéraliser un endroit précis dans votre coin, mais vous ne savez pas comment vous y prendre? Ne cherchez plus! L’organisme montréalais Centre d’écologie urbaine a concocté un guide pour soutenir les municipalités qui désirent remplacer le béton et l’asphalte d’une portion de quartier par des végétaux. La déminéralisation peut aider à diminuer les îlots de chaleur, mais également les inondations et débordements d’égouts.

Leur projet de participation citoyenne Sous les pavés, abordé l’an passé dans un de nos articles, est d’ailleurs à la base de ce guide. Il rassemble les apprentissages des trois années d’accompagnement que l’organisme a fait auprès des villes et communautés de Sherbrooke, Boisbriand et Saint-Jean-sur-Richelieu.

Cet outil de moins de 30 pages contient autant un glossaire que des trucs et facteurs importants à considérer avant d’entreprendre ce genre de projet, dont le fait de bien connaître son territoire et sa collectivité. À noter que l’organisme encourage la reproduction et diffusion de leur document, à condition de bien les citer.

Autant de bonnes raisons pour s’outiller vers un monde moins de BÉTON!, comme dirait l’autre, aka Pérusse, de son prénom François.

L’équipe des bénévoles a terminé le « dépavage » des abords de l’école primaire Paul-Jarry, à Lachine
L’équipe des bénévoles a terminé le « dépavage » des abords de l’école primaire Paul-Jarry, à Lachine ©Florent Rouanet

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