Retombées positives générales
Des outils pour augmenter la durée de vie de vos électros, du café transporté par voilier jusqu’au Québec, et du financement pour l’entreprise Polystyvert qui dissout le polystyrène dans des huiles essentielles. Des bonnes nouvelles pour débuter la fin de semaine avec le sourire!
Vos électros ont encore une belle vie devant eux!
Votre grille-pain vient de vous lâcher ? Votre machine espresso coule de partout (sauf dans votre tasse) ? Votre laveuse a transformé la buanderie en piscine intérieure ? Il est temps de passer chez le réparateur ! Ça tombe bien : Recyc-Québec et Protégez-vous viennent de lancer une carte interactive gratuite répertoriant 300 entreprises du Québec, spécialisées dans la réparation de petits et gros appareils électroménagers et de climatisation. Vous y trouverez le réparateur le plus proche et économiserez en prolongeant la durée de vie de vos électros.
Et pour éviter une visite au réparateur, le mieux est encore de faire un achat durable. Les deux organismes ont donc aussi créé la première cote de réparabilité au Québec. Les barbecues, cafetières à espresso et aspirateurs ont été évalués. À venir : les laveuses, cuisinières et réfrigérateurs. Finalement, pour mieux entretenir vos biens, vous pourrez consulter le guide «100 trucs pour faire durer vos appareils domestiques».
Du café transporté par voilier jusqu’à nous
Il sera bientôt possible de consommer du café transporté depuis les régions chaudes jusqu’au Québec par la force du vent ! L’entreprise québécoise Café William investit en effet dans la construction d’un bateau cargo à voile, le Ceiba, premier vaisseau de son partenaire SAILCARGO. Il y a de quoi se réjouir, car les navires cargo traditionnels carburent aux énergies fossiles et émettent des gaz à effet de serre, ce qui n’est pas le cas de ces futurs voiliers cargo. Le Ceiba est en cours de construction au Costa Rica, entièrement à partir de matériaux durables. Il contribuera à réduire l’empreinte carbone du café et d’autres produits importés dès 2023 (et en plus, il est beau !).
Du financement pour les magiciens du polystyrène
L’entreprise Polystyvert a développé il y a quelques années un procédé étonnant, faisant dissoudre en un instant le polystyrène dans une huile essentielle (laquelle se trouve naturellement dans le bois, l’eucalyptus et les prunes japonaises, ça ne s’invente pas!). Or, Polystyvert vient de franchir une étape importante dans son développement. Elle a annoncé cette semaine avoir reçu un financement du gouvernement fédéral de 3.5 millions $. Ces fonds permettront à l’entreprise de mettre sur pied sa première usine, qui sera localisée à Montréal. On y fera dissoudre le polystyrène puis on le transformera en petites billes, qui seront ensuite revendues pour devenir des casques de vélo, des glacières, etc. Voilà un gain important puisque le polystyrène, un produit à base de pétrole, était difficilement recyclable. On vise une ouverture pour le début 2023.
