Contraction des mots anglais smoke (fumée) et fog (brouillard), le smog enveloppe régulièrement les régions du sud du Québec d’une brume jaunâtre provenant d’un mélange de polluants atmosphériques qui limite la visibilité et irrite les voies respiratoires, entre autres effets, été comme hiver.
Selon l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), le smog résulte d’une réaction entre les oxydes d’azote et les composés organiques volatils en présence de lumière et de chaleur. Les particules fines qu’on trouve dans cette pollution atmosphérique peuvent être émises directement depuis une source de combustion ou de polluants.
D’ailleurs, environ 95 % des polluants entrant dans la composition du smog proviennent des activités humaines, notamment du transport routier, qui continue de prendre de l’ampleur au Québec, toujours selon l’INSPQ.
En raison des changements climatiques, les concentrations d’ozone troposphérique – un composant du smog urbain qui se situe au niveau du sol – augmenteront de 1 à 5 parties par milliard au Canada d’ici 2045, estiment des chercheurs d’Environnement Canada.
Comment se protéger?
Même au Québec, le smog menace la santé humaine. En effet, à court terme, ses particules fines peuvent provoquer de la douleur aux voies respiratoires et de la difficulté à respirer. À long terme, le smog peut accélérer le développement de maladies potentiellement mortelles, comme l’asthme et les problèmes cardiaques.
Il existe plusieurs façons de se protéger du smog ou de s’y adapter, dont la réduction de l’exposition. En période de smog, mieux vaut oublier les efforts physiques à l’extérieur ! Si vous êtes particulièrement sensible à la qualité de l’air, n’hésitez pas à garder vos médicaments sur vous.
Pour connaître les prévisions de la qualité de l’air pour votre région, consultez l’outil Info-Smog, qu’Environnement Canada met quotidiennement à jour. Mieux vaut prévenir que guérir !
Mon petit moi contre le smog
Le smog n’est pas une fatalité : chacun peut faire sa part pour en limiter les effets. Ça commence par de petits gestes. Par exemple, si vous avez absolument besoin d’un véhicule, essayez d’en diminuer l’utilisation. Si vous changez de voiture, optez pour un modèle électrique ou qui émet peu de gaz à effet de serre (GES).
Vous ne roulez pas ? Coupez le moteur ! Vous économiserez de l’essence, vous prolongerez la vie du moteur et vous réduirez les émissions de GES. Du coup, vous préserverez la qualité de l’air et la santé de vos concitoyens !
Idéalement, choisissez le vélo, le covoiturage, les transports en commun ou la marche pour vos déplacements.
En hiver, évitez l’utilisation des foyers et des poêles à bois.
Pour d’autres conseils de prévention, visitez le site Internet du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques du Québec.
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