Dossier spécial : Détox vestimentaire , partie 6

De consommatrice de mode à entrepreneure consciente

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La fondatrice de Ship ta fripe, Émilie Bolduc. Crédit photo : Salma Sevigny
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Retombées positives générales

Adolescente, Émilie Bolduc accumulait les vêtements à peine portés dans sa garde-robe. Lorsqu’elle prend conscience des répercussions environnementales de l’industrie de la mode, la jeune femme change ses habitudes, puis lance sa propre friperie en ligne : Ship ta fripe.

Tout a débuté par un groupe Facebook qu’Émilie a créé pour vendre les vêtements qu’elle ne portait plus, mais qui étaient encore en bon état. Au même moment, elle commence à s’intéresser aux friperies, un monde qui était inconnu à cette grande consommatrice.

En effet, Émilie adorait magasiner des vêtements lorsqu’elle était adolescente. Cependant, quand elle a commencé à faire des recherches sur ce qu’elle achetait, elle a pris conscience de l’impact climatique et de l’éthique derrière la fast fashion, ou « mode éphémère » en français.

Dans le local de Ship ta fripe.

Il est aujourd’hui primordial de penser aux impacts que tes produits peuvent avoir avant de lancer une nouvelle entreprise.Émilie Bolduc, fondatrice de Ship ta Fripe

C’est le déclic. Elle veut changer ses habitudes et faire une différence, avec ses moyens. « Quand tu commences à t’intéresser à ce qu’il y a derrière les choses que tu consommes, tu réalises tout ce que tu peux faire, toi-même, pour essayer d’apporter du changement », raconte-t-elle.

L’idée de Ship ta fripe, une entreprise de vente de vêtements de seconde main vendus en ligne exclusivement, a mijoté pendant près de 18 mois dans l’esprit d’Émilie. C’est à la fin de ses études en communication qu’encouragée par le succès de son groupe de revente de vêtements sur Facebook, elle décide de lancer son entreprise. Le tout a commencé par un petit projet, et c’est maintenant un job à plein temps.

Depuis, la jeune entrepreneure est victime de son succès puisqu’elle reçoit maintenant plus d’intéressés au système de rachat que nécessaire. La créatrice a dû établir une liste d’attente.

Tous les vêtements vendus par Ship ta Fripe sont acquis par un système de revente se trouvant sur leur site internet. Crédit photo : Salma Sévigny

Au boulot comme dans la vie

Avant même de lancer son entreprise, Émilie posait déjà des gestes au quotidien pour limiter son impact climatique, par exemple en priorisant la marche et les transports en commun, et en achetant le plus possible des produits locaux. Depuis la création de Ship ta fripe, en mars 2019, elle est en accord avec ses valeurs sur le plan professionnel aussi.

Pour cette raison, elle propose la cueillette gratuite à Montréal comme solution de rechange à la livraison et donne chaque mois 2 % des ventes de son entreprise à Arbre Canada pour compenser les émissions de gaz à effet de serre générées par la livraison des colis, offerte partout au Québec.

Émilie suggère à tout le monde de faire des recherches sur l’impact climatique de ce qu’il ou elle consomme, car selon elle, il y aura toujours moyen de rendre le tout plus écologique en se penchant vers des options de seconde main.

L’expérience de rédaction de Salma

Ce que j’ai le plus aimé de mon mandat est d’avoir eu la chance de rencontrer quelqu’un pour faire une entrevue. Le plus difficile et ce qui m’a le plus surprise étaient la complexité de trouver la personne à interviewer et d’établir un rendez-vous.

 

Salma LJJE

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