©Sébastien Thibault
L’énergie est au cœur de nos vies. Elle fait avancer nos voitures, chauffe nos maisons, conserve notre nourriture au frais et nous permet de la cuisiner, recharge nos cellulaires, fait fonctionner nos télés, et tant d’autres choses encore. L’énergie est aussi au cœur de l’économie. Elle sert à fabriquer nos objets du quotidien, à transporter des marchandises, à produire des aliments, à construire des bâtiments, à asphalter des routes, etc. Mais aujourd’hui, l’énergie est surtout au cœur de la lutte contre les changements climatiques.
Au Québec, elle est responsable de pas moins de 70 % de nos émissions de gaz à effet de serre. Grâce essentiellement à l’hydroélectricité, la moitié de nos besoins sont certes comblés par des sources renouvelables, mais pour l’autre moitié, nous demeurons dépendants des hydrocarbures. Devant ce tableau, quelles options s’offrent au Québec pour réussir sa transition vers des énergies propres alors que de nombreuses voix se lèvent aujourd’hui pour appuyer une relance durable, soutenue par le progrès et les innovations technologiques ? La géothermie, la biomasse, le solaire ou l’éolien sont-ils des avenues pertinentes ? Et qu’en est-il de l’hydrogène ? Un simple effet de mode ou une véritable solution de remplacement ? Comment réduire notre gaspillage d’énergie ? Et, finalement, pour quelles raisons devrait-on économiser notre hydroélectricité alors que celle-ci est si peu chère ? Autant de questions qui trouveront des réponses dans ce cahier spécial présenté en collaboration avec Le Devoir.
Tous les articles du dossier spécial :
Il y a tant à faire pour améliorer le bilan énergétique du Québec
La quasi-totalité de l’électricité produite au Québec provient de l’hydroélectricité, une énergie « verte ». Ce constat, empreint de chauvinisme, ne devrait toutefois pas nous faire perdre de vue les nombreux défis énergétiques que nous devrons collectivement relever.
Bouffées de chaleur cherchent preneurs
Le Québec regorge d’eau et de vapeur chaudes, mais la majorité de cette énergie potentielle est gaspillée. Récupérer les rejets thermiques demeure en effet marginal au royaume de l’hydroélectricité. Devant l’urgence climatique, les initiatives se multiplient afin d’utiliser à bon escient toute cette chaleur perdue. Et la pandémie pourrait bien accélérer les choses.
Quand les éoliennes tournent dans le bon sens
Dans l’Est-du-Québec, les municipalités ont pris en main l’essor de l’énergie éolienne et elles en ont collectivement fait un réel outil de développement local.
Décarboner aux États-Unis avec nos restants d’Hydro-Québec
Au Québec, l’électricité nous sortirait presque par les oreilles tellement on en a. Ces excédents représentent cependant de précieux alliés pour réduire la quantité de gaz à effet de serre émis par nos voisins pour produire de l’énergie.
L’ère de l’hydrogène commence
Pour atteindre les cibles de réduction des gaz à effet de serre, l’électrification des transports ne suffira pas. Il faut massivement décarboner nos économies. Et pour y parvenir, de plus en plus d’experts croient au potentiel de l’hydrogène vert. Une source d’énergie pauvre en carbone qui connaît actuellement un essor à travers le monde et dont le Québec pourrait devenir un acteur majeur.
Trois projets inspirants autour de l’hydrogène
Pour atteindre les cibles de réduction des gaz à effet de serre, l’électrification des transports ne suffira pas. Il faut massivement décarboner nos économies. Et pour y parvenir, de plus en plus d’experts croient au potentiel de l’hydrogène vert. Une source d’énergie pauvre en carbone qui connaît actuellement un essor à travers le monde et dont le Québec pourrait devenir un acteur majeur.
