Dossier spécial : Compost mortem

Disparaître sans laisser de traces

Illustration mort écologique
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Garry Lavoie est l’ancien directeur général de la Coopérative funéraire des Deux Rives, une des plus importantes coopératives funéraires de la province. Retraité depuis juin 2017, il a mis en place la majorité des réformes qui ont mené à une classification carboneutre de son établissement par la firme environnementale Québec'ERE.

 

En plus de la gestion des déchets et de l’économie d’énergie, plusieurs gestes ont été posés par la coopérative pour réduire son empreinte écologique. « C’est avec l’aide de notre personnel que nous avons pu trouver des solutions pour rendre l’ensemble de notre processus plus écologique », explique Garry Lavoie. Dans l’optique de faire un processus d’embaumement plus respectueux de l’environnement, Garry Lavoie explique que c’est en évitant le gaspillage et en récupérant qu’on peut réduire la facture environnementale de la façon « classique » de préparer un individu à la mise en terre. 
Nous avons parlé avec nos thanatopracteurs pour savoir s’il y avait moyen d’embaumer les morts avec moins de gaspillage.Garry Lavoie
En plus de réduire la production de déchets chimiques ou nocifs pour l’environnement, la coopérative s’est dotée de consignes d’embaumement et s’est aussi adaptée afin de recycler et réduire certains déchets qui pourraient se retrouver dans le sol. « Avec l’accord de la famille, on demande à nos professionnels de retirer le stimulateur cardiaque (pacemaker), parfois même avec la possibilité de le réutiliser. Ça s’est fait avec la collaboration des employés », se réjouit Garry Lavoie." ["post_title"]=> string(35) "Disparaître sans laisser de traces" ["post_excerpt"]=> string(236) "Organiser des funérailles dans le respect du défunt, de la famille et… de l’environnement, c'est possible. Estampillée carboneutre, la Coopérative funéraire des Deux Rives espère bien inspirer les autres joueurs du secteur. " ["post_status"]=> string(7) "publish" ["comment_status"]=> string(6) "closed" ["ping_status"]=> string(6) "closed" ["post_password"]=> string(0) "" ["post_name"]=> string(31) "disparaitre-sans-laisser-traces" ["to_ping"]=> string(0) "" ["pinged"]=> string(0) "" ["post_modified"]=> string(19) "2020-02-03 21:25:15" ["post_modified_gmt"]=> string(19) "2020-02-04 02:25:15" ["post_content_filtered"]=> string(0) "" ["post_parent"]=> int(0) ["guid"]=> string(29) "https://unpointcinq.ca/?p=7974" ["menu_order"]=> int(0) ["post_type"]=> string(4) "post" ["post_mime_type"]=> string(0) "" ["comment_count"]=> string(1) "0" ["filter"]=> string(3) "raw" ["header"]=> string(4) "blog" ["displayCategories"]=> bool(true) }
@Iris Boudreau
Created with Lunacy 2 min

12 novembre 2017 - Francis Beaudry, Sensei des jeux vidéos

Organiser des funérailles dans le respect du défunt, de la famille et… de l’environnement, c’est possible. Estampillée carboneutre, la Coopérative funéraire des Deux Rives espère bien inspirer les autres joueurs du secteur.

Garry Lavoie est l’ancien directeur général de la Coopérative funéraire des Deux Rives, une des plus importantes coopératives funéraires de la province. Retraité depuis juin 2017, il a mis en place la majorité des réformes qui ont mené à une classification carboneutre de son établissement par la firme environnementale Québec'ERE.

 

En plus de la gestion des déchets et de l’économie d’énergie, plusieurs gestes ont été posés par la coopérative pour réduire son empreinte écologique. « C’est avec l’aide de notre personnel que nous avons pu trouver des solutions pour rendre l’ensemble de notre processus plus écologique », explique Garry Lavoie. Dans l’optique de faire un processus d’embaumement plus respectueux de l’environnement, Garry Lavoie explique que c’est en évitant le gaspillage et en récupérant qu’on peut réduire la facture environnementale de la façon « classique » de préparer un individu à la mise en terre. 
Nous avons parlé avec nos thanatopracteurs pour savoir s’il y avait moyen d’embaumer les morts avec moins de gaspillage.Garry Lavoie
En plus de réduire la production de déchets chimiques ou nocifs pour l’environnement, la coopérative s’est dotée de consignes d’embaumement et s’est aussi adaptée afin de recycler et réduire certains déchets qui pourraient se retrouver dans le sol. « Avec l’accord de la famille, on demande à nos professionnels de retirer le stimulateur cardiaque (pacemaker), parfois même avec la possibilité de le réutiliser. Ça s’est fait avec la collaboration des employés », se réjouit Garry Lavoie.
Nouveau bâtiment de la Coopérative des Deux Rives
Le nouveau bâtiment de la Coopérative des Deux Rives, qui vise la carboneutralité.

Investir pour récolter

À l’occasion d’une visite organisée par le Pôle d’économie sociale de la Capitale-Nationale, des représentants d’entreprises de la région et Unpointcinq ont visité les nouvelles installations de la Coopérative des Deux Rives. Inauguré à la fin de 2016, le nouveau bâtiment est une construction moderne qui respecte les vœux de carboneutralité de l’entreprise.

Chauffage géothermique, système d’éclairage automatisé aux lumières DEL, îlots de tri qui permettent une « bonne gestion des matières résiduelles », selon Barbara Genest, la consultante en environnement engagée par l’entreprise. Ce bâtiment rejoint les volontés de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) qui sont mises de l’avant par la politique de protection de l’environnement de la plus grosse coopérative funéraire de l’est du Québec.

Malgré les investissements, la décision d’augmenter l’efficacité énergétique a été profitable pour l’entreprise.

« Après l’investissement initial, on s’est très rapidement rendu compte que l’argent qu’on avait investi allait être récupéré rapidement, juste en économie d’énergie » confirme Garry Lavoie.

Inspirer

Au-delà de la création d’une coopérative funéraire carboneutre de l’intérieur, l’entreprise a comme objectif de développer le réflexe de protection de l’environnement chez les partenaires qui font affaire avec eux.

Avec ces actions, Garry Lavoie espère influencer les autres entrepreneurs de la région. « Quand on fait nos appels d’offres, oui, on regarde le prix, mais dans nos critères de sélection de fournisseurs, il y a ceux qui favorisent les compagnies dont la mission est aussi de protéger l’environnement », dit-il en faisant référence aux traiteurs alimentaires, aux fleuristes et aux autres fournisseurs d’urnes et de cercueils.

Pour rendre leurs opérations réellement carboneutres, la Coopérative des Deux Rives compense également ses émissions de GES. Jusqu’ici, ce sont 83 418 arbres qui ont été plantés depuis 2009 en collaboration avec les autres coopératives funéraires de la région.