Montréal – Toronto : 45 minutes

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Que diriez-vous de monter à bord d’une capsule filant à plus de 1000 km/h dans un tube? C’est aujourd’hui quasi possible grâce à l’Hyperloop, un nouveau mode de transport rapide, efficace et électrique.

Les capsules, en lévitation sur des coussins magnétiques, seront propulsées par des moteurs électriques. La basse pression dans le tube permettra de réduire considérablement le frottement de l’air afin que les bolides atteignent des vitesses hors de la portée des trains rapides.

Trois entreprises sont actuellement à l’œuvre afin de concrétiser l’idée d’Elon Musk, le cerveau derrière SpaceX et Tesla. Visionnaire, Musk a publié en 2013 un plan open source de l’Hyperloop en misant sur l’apport de « plusieurs individus et groupes » afin « d’amener l’Hyperloop de l’idée à la réalité ».

Les Canadiens, premiers cobayes ?

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Si nos idées voyagent déjà à la vitesse de la lumière, nos corps ont encore du mal à suivre… pour le moment : de la science-fiction à la réalité, il y a l’Hyperloop.

Que diriez-vous de monter à bord d’une capsule filant à plus de 1000 km/h dans un tube? C’est aujourd’hui quasi possible grâce à l’Hyperloop, un nouveau mode de transport rapide, efficace et électrique.

Les capsules, en lévitation sur des coussins magnétiques, seront propulsées par des moteurs électriques. La basse pression dans le tube permettra de réduire considérablement le frottement de l’air afin que les bolides atteignent des vitesses hors de la portée des trains rapides.

Trois entreprises sont actuellement à l’œuvre afin de concrétiser l’idée d’Elon Musk, le cerveau derrière SpaceX et Tesla. Visionnaire, Musk a publié en 2013 un plan open source de l’Hyperloop en misant sur l’apport de « plusieurs individus et groupes » afin « d’amener l’Hyperloop de l’idée à la réalité ».

Les Canadiens, premiers cobayes ?

Sébastien Gendron, co-fondateur de Transpod et p.-d.g.

TransPod, une entreprise basée à Toronto, développe sa propre mouture du tube depuis 2015. L’entreprise va construire dès l’année prochaine un tronçon d’essais de 4 km entre Montréal et Toronto ou Calgary et Edmonton.

L’objectif : tester des prototypes pas plus tard qu’en 2020. Dans le meilleur scénario, la ligne complète ouvrirait aux cargos, puis au public, entre 2025 et 2030.

La firme a le vent en poupe, ou plutôt, le champ magnétique dans les bobines. En novembre dernier, Angelo Investments annonçait un investissement de 20 M$ dans TransPod. Près de 25 employés travaillent actuellement dans l’entreprise, un nombre qui devrait passer à 40 d’ici la fin de l’année.

À la direction de l’équipe, beaucoup d’audace, et même un peu de culot. Sébastien Gendron, ingénieur de formation, a travaillé auparavant chez Airbus, Safran et Bombardier et avait « envie de monter sa propre société qui puisse améliorer la vie des gens et bénéficier à la planète ».

Mieux que l’avion

« L’Hyperloop pourrait remplacer les vols domestiques entre Montréal et Toronto », explique l’entrepreneur français. Pour lui, la nouvelle technologie est avant tout une manière de désengorger les corridors aériens saturés. TransPod rêve d’ailleurs d’avoir Air Canada comme client. « Le transporteur pourrait opérer des pods à grande vitesse plutôt que des avions, sans perte de revenus et en réduisant son empreinte carbone ».

L’Hyperloop est taillé sur mesure pour faire concurrence au bébé des frères Wright. Les capsules voyageront, en moyenne, 20 % plus rapidement que l’avion de ligne et le service ne sera pas sujet aux aléas de la météo. De plus, l’excellente efficacité énergétique de la technologie devrait faire en sorte que les billets seront moins chers que l’avion pour relier des villes comme Montréal et Toronto.

Avec des capsules lancées toutes les 85 secondes dans le tube, TransPod souhaite offrir un service plus convivial que l’avion. Les usagers pourraient simplement se présenter à la dernière minute au terminal et sauter dans la prochaine capsule, plutôt que d’acheter un billet des mois en avance.

L’avion réchauffe la planète en raison des GES qu’il émet, mais aussi de la vapeur d’eau qu’il relâche dans la stratosphère. Cette vapeur se cristallise au contact de l’air froid, ce qui entraîne la formation de nuages longiformes dans le sillage des appareils. L’impact de ces nuages sur le climat est difficile à établir, mais une étude publiée dans Nature Climate Change révélait en 2011 que l’augmentation de la température causée par les nuages de condensation était du même ordre que les GES émis par les moteurs des avions.

Corridor Montréal – Toronto :

  • 550 km
  • 450 vols relient les villes chaque semaine
  • un Hyperloop pourrait transporter 230 000 personnes par semaine