Mairesse, prof, maman et pro du zéro déchet

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Annie Thériault, mairesse de la municipalité de Notre-Dame-du-Sacré-Cœur-d’Issoudun et enseignante au secondaire. ©Marco Julien
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Retombées positives générales

Comment réduire votre quantité de déchets? Demandez-le à Annie Thériault, qui met sa poubelle au régime depuis des années grâce au compostage et au tri rigoureux de son bac de recyclage.

Par Anne-Charlie Roy, 16 ans, École secondaire Pamphile-Le May, à Sainte-Croix, dans Chaudière-Appalaches
Jeune journaliste en environnement Sors de ta bulle – Cohorte 2021

Chez Annie Thériault, mairesse de la municipalité de Notre-Dame-du-Sacré-Cœur-d’Issoudun et enseignante au secondaire, ce n’est pas chaque semaine qu’il faut se battre pour savoir qui ira sortir les poubelles. « On est six, et je peux mettre le bac à la rue facilement tous les deux mois », lance la mère de famille dont les quatre enfants ont maintenant presque tous atteint l’âge adulte.

Mais cette économie de déchets ne s’est pas faite du jour au lendemain. Tout a commencé il y a une vingtaine d’années, quand son mari et elle ont gardé des poules pour la première fois pendant l’été. « On triait les restes de nourriture pour donner aux poules ce qu’elles aimaient », se rappelle-t-elle.

De fil en aiguille, ils se sont mis à composter tout ce qui était possible dans un coin de leur cour arrière et à améliorer le tri du recyclage. Depuis environ 15 ans, ces habitudes font partie de leur quotidien.

Et depuis que le bac brun a été instauré par la MRC Annie et sa famille sont passées à la vitesse supérieure. « Tout va là-dedans! Les mouchoirs, les papiers essuie-tout, les os, les résidus de viande; tout ce que je ne pouvais pas composter avant. Dans mes poubelles, il me reste seulement quelques emballages plastiques qui ne sont pas recyclables », précise-t-elle.

Moi, je me sers des sacs de lait pour faire n’importe quoi! On met nos sandwichs là-dedans, si j’ai de la viande à congeler, je la répartis dans ces sacs-là, je les ferme sans air avec un petit autocollant […]. Ça me permet de les réutiliser plusieurs fois!
Annie Thériault

Réduire les déchets, un effort familial

« C’est sûr qu’avec des enfants, ça augmente les quantités de déchets, mais je les ai éduqués dans le respect de l’environnement, donc ils sont tous très conscientisés », explique celle qui a grandi avec les valeurs environnementales amenées par ses parents.

Quand Annie était jeune, sa famille était avant-gardiste en matière de recyclage. Son père, fervent défenseur de l’environnement, « recyclait déjà tout ce qu’il pouvait » dès le début des années 1990, et sa mère veillait à limiter la place du plastique dans sa cuisine.

D’ailleurs, Annie utilise encore une méthode que sa mère avait trouvée pour réduire ses déchets de plastique : réutiliser les sacs de lait, qui sont probablement aussi résistants que les sacs Ziploc à congélation. « Moi, je me sers de ces sacs pour faire n’importe quoi! On met nos sandwichs là-dedans, si j’ai de la viande à congeler, je la répartis dans ces sacs-là, je les ferme sans air avec un petit autocollant […]. Ça me permet de les réutiliser plusieurs fois! » explique-t-elle, enthousiaste. Et une fois leur fin de vie arrivée, elle les apporte à l’épicerie, où on accepte de les récupérer pour recyclage.

Par contre, elle admet ne pas être prête à faire son épicerie en vrac même si l’idée lui plaît beaucoup. « Avec la quantité de nourriture qui se mange chez nous en une semaine, ce serait tout un contrat! » avoue-t-elle en riant.

Même si certains gestes sont encore inaccessibles pour cette femme hyperactive, le fait d’être enseignante en sciences lui permet de parler d’action climatique lorsqu’elle aborde des notions d’écologie. Elle tente de transmettre à ses élèves la même flamme qui l’habite, celle qui la pousse chaque jour à contribuer comme elle le peut à la santé de notre planète.

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