Au boulot à vélo, même sous zéro

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25 novembre 2020 - Leïla Jolin-Dahel, Journaliste

Rouler à deux roues l’hiver en pleine métropole peut sembler un sport extrême. C’est pourtant ce que fait Erhel Diard qui, sans être une athlète, parcourt chaque jour 12 km aller-retour pour se rendre au travail.

Erhel Diard
32 ans
Infirmière praticienne au CHUM
Célibataire
Montréal

« L’aller est assez facile, mais le retour l’est moins… surtout quand on est fatigué après une longue journée de travail à l’hôpital et que la pente monte continuellement », confie Erhel en riant.

Déjà adepte du vélo en libre-service durant la saison estivale, cette infirmière praticienne au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) a poussé plus loin sa démarche de transport actif lors de la première vague de COVID-19, en mars 2020, en se procurant un vélo électrique. « Ça me permettait de faire du sport en inscrivant automatiquement ça à mon agenda », explique-t-elle.

L’achat d’un vélo électrique a été déterminant dans son passage à l’action. La jeune femme confie qu’elle ne pensait pas être « assez en forme » pour effectuer son trajet quotidien avec un vélo conventionnel, mais, finalement, elle utilise peu l’assistance électrique.

Depuis le mois d’avril, Erhel raconte avoir parcouru plus de 3000 kilomètres.

Afin de continuer à pédaler durant la saison hivernale, elle s’est procuré des pneus à clous et à crampons, des mitaines de guidon, ainsi qu’un pantalon de pluie qui permet de couper le froid, l’eau et la neige.

« Plus facile » que prévu

Erhel fait également ses courses et ses autres déplacements à deux roues. L’infirmière se dit fière d’avoir choisi ce mode de transport et se sent « beaucoup plus » en forme. « Ça me permet de faire du sport tous les jours sans m’en rendre compte et d’être autonome », souligne-t-elle.

Elle constate aussi avoir diminué de moitié son temps de trajet à l’aller, qui est passé de 40 minutes en métro à 20 minutes en vélo. « Ça me permet de me sentir libre. Je n’ai pas besoin de m’en faire s’il y a une panne de métro », fait-elle valoir.

Certains de ses collègues la trouvent « courageuse », d’autres l’ont imitée. « Le vélo d’hiver est finalement beaucoup plus facile que ce à quoi je m’attendais », constate-t-elle. Et quand la motivation baisse, par exemple par grands froids, elle se rappelle qu’elle trouve plus « tannant » de marcher jusqu’à la station de métro que d’enfourcher sa bicyclette. Elle n’a donc « aucune envie de revenir en arrière ».

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