5 conseils pour une garde-robe plus légère en carbone

Vêtements sur cintres
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Ne plus être en mesure de fermer la porte de son garde-robe à cause de tous ses vêtements a un impact sur le climat. Voici 5 conseils qui t’aideront à réduire ton empreinte carbone tout en restant à la mode.

 
 
On estime que chaque Québécoise et Québécois consomme en moyenne plus de 20 kg de vêtements neufs par année, selon le rapport 2020 du collectif MUTREC. « C’est beaucoup trop, s’exclame Janie-Claude Viens, agente de développement pour la transition écologique à Concertation Montréal. Nos ressources ne peuvent pas soutenir un rythme comme ça! » Par chance, il est possible d’y remédier.

Janie-Claude Viens
Janie-Claude Viens ©Daria Marchenko

1. Ne pas laisser dormir « les ressources »

La production d’un vêtement est très polluante, mais acheter un vêtement et ne pas le porter l’est aussi. C’est bien beau d’avoir des garde-robes fournies, mais combien de fois met-on vraiment un vêtement dans une année? Eh bien, je me suis prêtée à l’exercice et, à ma grande surprise, un tiers de ma garde-robe n’a pas été portée au cours de la dernière année. Ce sont des ressources – eau, engrais, pesticides, pétrole pour opérer la machinerie – qui dorment, précise Janie-Claude, passionnée par l’industrie de l’habillement. Un morceau génère beaucoup d’impacts environnementaux; ne pas le porter et en acheter d’autres constamment amène l’industrie de la mode à produire toujours plus. « Ce cycle est impossible à arrêter, affirme Janie-Claude, mais il est important de le ralentir. »

2. Donner au suivant

Pas besoin de garder le jean deux tailles trop petites ou ta belle robe d’il y a trois ans en espérant « fitter » dedans. Le corps évolue et grandit avec toi. Si le morceau dort dans ton garde-robe et qu’il n’est pas utilisé, pourquoi ne pas le donner au suivant? Il existe plusieurs options pour que ton vêtement se trouve un ou une autre propriétaire : le vendre en ligne, comme dans MarketPlace de Facebook ou Vinted, le partager avec tes amis et amies en mode swap club ou même le donner à un organisme ou à un magasin de seconde main.

Le vêtement le plus écoresponsable est celui qu’on a déjà dans notre garde-robe. Il faut donc réapprendre à porter ses vêtements plus souvent.Janie-Claude Viens, agente de développement pour la transition écologique à Concertation Montréal

3. Acheter seconde main

Si le besoin te prend de renouveler ta garde-robe, les magasins de seconde main sont un bon choix de consommation écoresponsable, souvent bien plus abordable que la fast fashion ou mode éphémère. On y trouve de tout pour tous les goûts, et il y a matière à se faire plaisir, car les magasins de seconde main ne vendent généralement qu’environ le quart des vêtements qu’ils ont reçus, selon le rapport MUTREC.

4. Faire durer ses vêtements

Qui veut porter un vêtement taché ou usé? Personne. Pour qu’un vêtement perdure, il faut l’entretenir. C’est pourquoi il est important d’en prendre soin, que ce soit pour nous ou pour la prochaine personne à l’utiliser, explique Janie-Claude. Parmi les gestes à adopter : recoudre les pièces lorsqu’elles s’abîment et les laver moins souvent. Si on a un petit côté créatif, on peut même le transformer ou l’accessoiriser pour lui redonner du pep.

Pour mettre toutes les chances de notre côté, il est important de s’assurer de la qualité du vêtement qu’on achète et de privilégier les styles intemporels. « On va préférer payer un peu plus cher un vêtement qui va mieux traverser le temps, qui va moins suivre les tendances, qui va être un peu plus sobre, mais qu’on va pouvoir garder longtemps », précise Janie-Claude, qui ajoute que, si on fait le calcul du coût par utilisation, on paie finalement moins cher que si on achetait souvent dans des boutiques de fast fashion.

5. Porter ce qu’on possède déjà

Les réseaux sociaux nous laissent croire que c’est mal vu de remettre le même morceau à certains événements ou sur certaines photos et que c’est tout à fait normal de consommer et d’acheter des tonnes de vêtements. « C’est un fléau important auquel il faut sensibiliser les consommateurs pour ne pas se laisser prendre au jeu », ajoute Janie-Claude, estomaquée de voir cette abondance. Comme elle aime bien le dire, le vêtement le plus écoresponsable est celui qu’on a déjà dans notre garde-robe. Il faut donc réapprendre à porter ses vêtements plus souvent.

Mais c’est inévitable, un vêtement a une fin de vie, alors c’est rassurant de savoir qu’il y a tout un écosystème québécois qui se met en place pour recycler nos vieux vêtements. Par contre, certaines matières sont plus difficiles à valoriser. Mieux vaut donc éviter les vêtements multimatières et le Spandex (ou élasthanne ou encore Lycra), qui se recyclent mal, et prioriser des vêtements à matière unique, comme ceux 100 % coton.

Texte modifié le 22/08/22 : le nombre moyen de kg de vêtements consommé annuellement au Québec a été changé. Le chiffre de 40 kg précédemment utilisé dans l’article correspond à la quantité moyenne de produits textiles, vêtements compris, achetés chaque année par un consommateur québécois.

L’expérience de rédaction de Mégane

J’ai adoré m’informer sur le sujet de la mode durable en interviewant Janie-Claude Viens. J’ai pris beaucoup de plaisir à rédiger l’article en sachant que je m’adressais directement aux gens de mon âge.

Rosalie Reny

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